Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Dans mon enfance, que j'ai passée dans...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1971


Dans mon enfance, que j'ai passée dans un état du Centre des États-Unis, j'étais considéré comme rien moins que robuste. La maîtresse de septième refusa de me prendre dans sa classe, estimant que je n'étais pas assez fort pour suivre les cours. Cependant, la direction de l'école annula cette décision. C'est seulement lorsque je fus en première année d'université que je me rendis compte que je souffrais de tuberculose. Je dus entrer en sanatorium pour « faire une cure ». Je passai plusieurs années dans les sanatoriums, soit dans l'état dont j'étais originaire, soit sur la côte Pacifique. Finalement je fus à même d'accepter un emploi à mi-temps et de devenir à nouveau un membre de la société. Cependant, la cure médicale n'avait pas réussi à me fortifier et de toute évidence il semblait que j'étais condamné à une vie de semi-invalidité.

C'est à ce moment-là que je fus invité par une famille à me joindre à eux pour une courte villégiature dans une station d'été. Mon hôtesse avait fait la connaissance d'une dame dans un chalet voisin, qui était Scientiste Chrétienne. De toute évidence elle lui avait fait part de ma maladie et du peu d'espoir que j'avais de mener une vie utile. A la suite de quoi, cette dame m'apporta un Christian Science Sentinel à lire. Bien que rempli de préjugés vis-à-vis de la Science Chrétienne, je le trouvai intéressant. Mais je n'étais pas prêt à accepter son message de guérison. La graine avait été semée, cependant, bien qu'elle ne portât fruit que quelques années plus tard.

Je m'étais installé dans un autre état. Les choses allaient très mal. Ma santé déclinait et je n'avais plus que quelques dollars. Je n'avais presque pas quitté mon lit depuis environ sept semaines. Me rendant compte que cela ne pouvait pas continuer ainsi indéfiniment, je m'habillai et me rendis à un service du soir d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, afin d'en apprendre davantage sur la Science Chrétienne. Après le service, un huissier, homme plein d'intuition, me présenta à plusieurs personnes dans le foyer, dont une femme qui m'avait l'air d'être praticienne. Quand j'appris qu'elle l'était, je lui demandai un rendez-vous. Elle me dit de venir à son bureau le mardi suivant. Je me rappelle combien cette période d'attente me parut interminable, car je sentais qu'enfin le bien était sur le point d'entrer dans ma vie.

Et en effet, le bien vint à moi en abondance, car je fus guéri au cours de cette seule visite de toute la crainte qui m'avait tenu en esclavage pendant tant d'années. J'avais besoin de reprendre du travail. C'était pendant les dernières années de la première guerre mondiale. Étant donné que j'avais de l'expérience comme dessinateur industriel, je trouvai immédiatement un emploi sur un chantier naval. Au bout de quelques jours, l'architecte naval me demanda de faire des heures supplémentaires. Je lui répondis que je relevais de maladie, mais que je ferais ce que je pourrais. Pendant les dix huit mois qui suivirent je travaillai soixante heures par semaine et la plupart du temps huit heures le dimanche. Cela me réussit très bien, encore qu'il me fallut plus d'un an pour reprendre un poids normal.

Depuis la fin de la guerre j'ai mené plus de cinquante ans d'une vie saine et pleine de joie. J'ai pu, avec ma femme, faire de la montagne et du ski. J'ai eu une guérison parfaite. Des maux de moindre importance furent rapidement guéris par la Science Chrétienne. Les difficultés rencontrées lorsque j'ai voulu lancer une affaire, presque sans capital, furent surmontées de manière quasi miraculeuse.

Je suis extrêmement reconnaissant à Dieu, le Dispensateur de tout bien, pour Christ Jésus, le Guide, qui, parce qu'il était très près de Dieu, guérit la maladie et le péché, et pour Mrs. Eddy, qui rétablit la guérison chrétienne presque disparue de la terre. Je pense que j'ai également une grande dette de reconnaissance envers la personne qui me tendis la main en m'apportant un numéro du Sentinel. Comment peut-on jamais payer une telle dette ? Seulement en trouvant une occasion de tendre la main à une autre personne dans le besoin. Ces paroles tirées d'un poème de Mrs. Eddy donnent peut-être la réponse (Hymnaire de Christian Science, n° 253):

Faire un peu de bien, chaque jour,
Aux Tiens, mon Dieu ;
L'accomplir en Ton nom, Amour,
C'est là mon vœu !


Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1971

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.