Encore enfant, j'étais constamment aux mains des médecins, car je n'avais qu'un seul poumon, et souffrais d'autres complications. Je ne pouvais pas aller à l'école comme les autres enfants et une fois, je dus être hospitalisée trois mois. Quand c'était possible, je venais vivre auprès de ma grand-mère qui habitait à la campagne, en Écosse, ou bien auprès de mon père et ma mère.
Après mon mariage, je restai invalide jusqu'en 1922, année où la Science Chrétienne entra dans ma vie, grâce à des amis. Grâce à la lecture que je fis de Science et Santé de Mrs. Eddy, le poumon fut restauré, la constipation dont j'avais souffert disparut et pour la première fois, je pus mener une vie normale et heureuse, sans être malade ni handicapée. Je pus me livrer au tennis avec enthousiasme, voyager et vaquer à mon ménage. Cette merveilleuse Science avait transformé ma vie.
La déclaration suivante, de Science et Santé (p. 463), m'aida beaucoup à cette époque, ainsi qu'au cours de toutes ces dernières années: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » Et cet extrait du verset 33, chapitre 14 de I Corinthiens, m'a toujours été d'un grand secours: « Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. »
En 1925, j'eus le privilège de suivre le cours d'instruction donné par un professeur de Science Chrétienne dévoué. Bien qu'en grande partie dépourvue de toute instruction pour cause de maladie pendant mon enfance, je découvris que je m'instruisais moi-même en étudiant à fond la Bible et les œuvres de Mrs. Eddy.
Par la suite, seule à nouveau, une foi enfantine et inébranlable en Dieu me permit de gagner ma vie. Au commencement de la seconde guerre mondiale, vivant en Angleterre, ma maison fut démolie par les bombardements; on me donna un visa d'entrée aux États-Unis, et par la grâce de Dieu, on m'inscrivit sur le quota d'immigration.
A cette époque, et sans y avoir été préparée, je dus me soumettre à un examen médical complet. Et le médecin rendit le verdict suivant: « Je n'ai jamais vu un spécimen de femme plus parfait. » Avec une joie continuelle au cœur, et pendant dix ans, j'occupai un emploi de réceptionniste dans une firme de New York.
Je passai ensuite par certaines épreuves qui pour moi mirent en exergue la gloire de Dieu et Sa création parfaite; entre autres, la guérison d'une pleurésie, des suites provenant d'accidents et d'un cas grave d'arthrite. C'est seulement pour ce cas d'arthrite que je dus faire appel à l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne dont les prières ferventes me permirent d'échapper aux lourdes chaînes de cette maladie, et je fus libérée.
A mon retour en Angleterre, ma maison me fut rendue et même encore plus complète qu'auparavant. A chaque pas de mon expérience humaine, la véracité de ce verset de Romains avait été démontrée (8:28): « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »
Pour tout cela et davantage encore, mon cœur déborde de gratitude envers Dieu pour Christ Jésus et pour Mrs. Eddy, dont le pur amour pour l'humanité a apporté à notre époque le Consolateur promis par Jésus, afin que tous ceux qui le désirent puissent boire de cette eau vive et se désaltérer. Je suis reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'avoir été membre, à différentes époques, d'églises à Londres et à New York.
Hove (Sussex), Angleterre
