La substance est ce qui existe de soi-même, ce qui est à la base des choses, et ce qui les constitue. A notre époque les sciences ont découvert que les particules élémentaires de la matière sont les éléctrons, les protons et ainsi de suite, et que ces éléments peuvent être transformés en énergie.
La Science Chrétienne enseigne que la matière n'est pas substance. Mrs. Eddy écrit: « L'Esprit, synonyme de l'Entendement, de l'Ame, ou de Dieu, est la seule substance véritable. » Science et Santé, p. 468; Christ Jésus démontra l'unité absolue de l'homme avec sa substance spirituelle, Dieu, et la Science Chrétienne transmet la compréhension de cette vérité. Par le fait qu'il guérit les malades, ressuscita les morts et marcha sur les flots, Jésus prouva le néant des lois physiques; mais de son temps, la pensée n'était pas prête à abandonner ses modes de pensées qui appréciaient la substance en termes humains. Ainsi que l'écrivit Jean: « La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. » Jean 1:5;
Jésus dit une fois: « On donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. » Matth. 13:12; Ceci ne signifie-t-il pas que quiconque reconnaît son unité indissoluble avec la substance immuable du bien, Dieu, trouvera dans cette acceptation une source intarissable de bien-être ? Toutefois, la pensée qui bâtit sur la matière en considérant qu'elle est substance devra, en fin de compte, reconnaître qu'il n'y a pas dans la matière de substance, dont cette pensée puisse être consciente, mais seulement une illusion.
Lorsque nous comprenons que ce qui apparaît aux sens corporels en tant que matière n'est que la pensée matérielle, erronée, objectivée, nous nous détournons de la matière vers l'Esprit afin de découvrir la substance immuable, incorruptible, éternelle de l'être de l'homme.
Plus de cent ans se sont écoulés depuis que la Science Chrétienne fut découverte par Mrs. Eddy qui nous a donné « l'exposé scientifique de l'être » dans lequel elle déclare: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » Science et Santé, p. 468; La Science Chrétienne a ébranlé les piliers qui servent de fondation au concept que la matière est substance.
Il s'opère actuellement dans le monde un bouleversement de la pensée. Nous entrons maintenant dans la phase où il est reconnu que l'Esprit est substance; et lorsque ceci sera compris et démontré l'harmonie complète en résultera. Par sa façon de penser et sa mise en pratique de la vérité chaque Scientiste Chrétien contribue à éclairer l'humanité et à la rendre libre, parce que reconnaître et comprendre que l'Esprit est substance détruira toute croyance à la vie et à la substance dans la matière et guérira ainsi toute maladie.
Le processus de vieillissement et ses symptômes concomitants résultent du fait que l'humanité a accepté l'illusion que la matière est l'origine de l'homme et qu'elle est sa substance. Cette illusion affirme que l'homme est né dans la chair, qu'il passe par la maturité et la décrépitude et que finalement il meurt dans la chair. Un tel cycle de concepts matériels, toutefois, n'appartient pas à l'image et à la ressemblance de l'Esprit, l'Esprit qui est réellement la seule substance, qui n'a ni commencement ni fin et qui ne change pas.
L'Esprit divin s'exprime lui-même dans sa création qui comprend d'innombrables idées. Chaque idée individuelle garde toujours son individualité et son identité. Aucune identité n'est livrée à elle-même, aucune identité ne suit son propre chemin ou ne façonne sa propre destinée grâce à son propre talent créateur, en épuisant finalement l'énergie dont elle avait été douée. Bien au contraire, chaque identité reste unie à son origine, sa substance immuable, l'Esprit divin, qui l'équipe et la préserve. Dans l'identité d'innombrables idées, Dieu exprime éternellement Sa propre nature. Mrs. Eddy écrit: « L'Esprit diversifie, classifie et individualise toutes les pensées, et elles sont aussi éternelles que l'Entendement qui les conçoit; mais l'intelligence, l'existence et la continuité de toute individualité demeurent en Dieu qui en est le divin Principe créateur. » p. 513.
