Je désire partager avec tous ceux qui cherchent la Vérité ma joie et ma reconnaissance pour une expérience que j'ai eue il y a environ deux ans.
Un soir en rentrant d'une journée à la campagne, je ressentis une vive douleur dans la poitrine qui rendait la respiration difficile. Je me sentais très mal à l'aise.
Voyant que je paraissais si malade, ma propriétaire, infirmière de profession, prononça les mots « angine de poitrine » et « hypertension ». Bien que me sachant Scientiste Chrétienne, elle offrit de m'aider par des moyens matériels, ce que je refusai aimablement.
Je montai me coucher et me mis immédiatement sur le roc de la Vérité en réalisant la perfection intacte et indestructible de l'être réel et mon unité avec le Principe divin, ou Vie, déclarant fermement la toute présence de l'Amour divin. Au bout d'un moment, les douleurs cessèrent et je dormis toute la nuit. Le lendemain j'étais très bien et pus vaquer à mes occupations comme d'habitude.
Mais les suggestions agressives de la crainte avaient pénétré dans ma pensée et je ne les avais pas suffisamment réfutées, de sorte que de temps à autre je me rappelais les noms de certaines maladies dont j'avais entendu parler. Plus tard, les douleurs se manifestèrent à nouveau. Cette fois, je décidai de demander de l'aide à un praticien de la Science Chrétienne qui commença immédiatement à détruire la crainte. En effet, bientôt après, à la suite de déclarations métaphysiques très fermes de la part du praticien, mes craintes disparurent et j'allais beaucoup mieux.
Environ quatre jours après, je ressentis un soir des douleurs dans une autre partie du corps qui paraissaient être le résultat d'une chute faite deux ans auparavant et dont je n'avais jamais été guérie. Je réagis fermement en déclarant la vérité. La pensée me vint: « Mais, tout cela n'est qu'un rêve ! » A ce moment-là, je repris courage et j'essayai de réaliser le fait que Dieu me voit perpétuellement comme Son idée parfaite, qu'en tant qu'enfant de Dieu je fais toujours un avec la source réelle de la santé où il n'y a point de maladie. Par conséquent, la maladie ne fait pas partie de mon être ou individualité qui reflète Dieu.
Je passai en revue tous les passages que je connaissais dans Science et Santé de Mrs. Eddy et remerciai Dieu pour toutes les fois où je m'étais tournée vers Lui et où Il m'avait toujours répondu. Petit à petit, les douleurs diminuèrent et je m'endormis. Lorsque je me réveillai, c'était un calme, une paix extraordinaire, vraiment le calme après la tempête; plus de douleur, un bien-être et une reconnaissance indicibles. Je me levai ce matin-là aussi reposée que si j'avais dormi toute la nuit.
Lorsque je revis le praticien, il me dit avoir bien travaillé pour moi comme il avait été convenu. Nous rendîmes tous deux grâce à Dieu pour Son amour infini.
Les douleurs n'ont plus reparu et je suis en excellente santé, heureuse de pouvoir remplir mes obligations journalières et faire encore des courses de montagne !
Genève, Suisse
