Christ Jésus promit que certains signes évidents accompagneraient ceux qui acceptaient réellement ses enseignements. Un de ces signes qui est d'une grande portée pour les Scientistes Chrétiens est exprimé comme suit dans l'Évangile de Marc: « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Marc 16:18;
Les étudiants de la Bible sont en général d'accord pour dire que l'imposition des mains représente la manifestation ou l'exercice de l'autorité spirituelle. Par conséquent, les paroles du Maître sembleraient signifier que c'est par l'utilisation du pouvoir divin que la maladie doit être traitée. Vue sous ce jour, l'imposition des mains pourrait être comparée à un traitement en Science Chrétienne.
L'action primordiale de ce travail fait en prière est de libérer la pensée des croyances de limitation: force limitée, ressources limitées, bonheur limité, occasions limitées, santé limitée, et ainsi de suite. Atteindre ce but libérateur signifie que la réalité a été reconnue en tant qu'harmonie, sainteté et santé actuelles. Une telle guérison est la preuve infaillible du caractère chrétien. Elle démontre la nature Christ de l'amour, la compréhension Christ de la réalité du bien seul, la méthode Christ de traiter la maladie uniquement par des moyens spirituels.
Un magazine très en vogue publiait récemment une reproduction photographique d'une exposition de sculptures anciennes représentant les victimes de diverses formes de maladie. Se référant à l'époque moderne, l'article accompagnant cette reproduction faisait cette remarque intéressante: « Il est assez surprenant, à cette époque importante d'innovation scientifique et médicale, que l'homme soit encore sujet à tous les maux de la chair décrits dans ces anciennes œuvres d'art et, jusqu'à un certain point, à la plupart des maladies dont souffraient ses ancêtres. » Horizon, Automne, 1968, p. 118;
Dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, se trouve un passage qui explique la raison pour laquelle les méthodes matérielles seules ne réussissent pas à alléger la maladie. Mrs. Eddy fait cette observation: « Le chirurgien, convaincu que la matière forme ses propres conditions et qu'elle les rend mortelles à un moment donné, est rempli de craintes et de doutes quant au dénoûment. N'ayant pas entre ses mains les rênes du gouvernement, il croit que quelque chose de plus fort que l'Entendement — savoir, la matière — gouverne le cas. Son traitement n'est par conséquent qu'expérimental. Cet état mental entraîne la défaite. » Science et Santé, p. 422;
La méthode de traitement en Science Chrétienne n'est jamais de la nature d'une tentative, c'est-à-dire, expérimentale ou aléatoire, car elle ne considère pas l'homme comme un sous-produit de la matière — le résultat de la sensation physique. Cette méthode comporte ces éléments de certitude, de résolution et d'irrévocabilité qui animaient la manière chrétienne dont notre grand Guide abordait chaque cas qui se présentait à lui. Le praticien de la Science Chrétienne doit continuellement garder en pensée le fait qu'il n'y a pas de matière, car il est infiniment plus important de comprendre cela que de savoir qu'il n'y a pas de maladie ! S'il entretenait une croyance latente en la matière, une crainte que celle-ci est capable de créer des conditions soit de santé, soit de maladie, alors son traitement prendrait une tournure indécise et par le fait entraînerait la défaite.
Dans le Deutéronome, nous trouvons cette déclaration profondément métaphysique faite par Moïse: « Sache donc en ce jour, et retiens dans ton cœur que l'Éternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu'il n'y en a point d'autre. » Deut. 4:39; La compréhension spirituelle de cette grande vérité nous amènera à la conclusion inéluctable du néant de la matière: qu'il n'y a pas de matière dans l'univers de Dieu qui puisse être malade, déformée ou détruite. Tout est Esprit et l'expression de l'Esprit. Aucune prétention de la chair ne peut exister sans qu'une croyance à la matière ne la soutienne et ceci est la raison fondamentale pour laquelle le praticien accorde plus d'importance au fait de nier l'existence de la matière plutôt que de nier simplement l'existence de la maladie. Un traitement en Science Chrétienne qui est efficace et qui apporte la guérison est basé sur le fait que l'homme est parfait; il a toujours comme but et comme effet de bénir. Afin que ce traitement ait un effet guérisseur, il est essentiel que l'on soit convaincu de l'irréalité de la matière. La vie et la santé dépendent de Dieu; elles sont entièrement indépendantes des conditions et actions de la matière. Aucune croyance à la substance de la matière, que cette croyance soit sensuelle, morbide, volontaire ou pleine de crainte ne peut rendre réelles les conditions matérielles.
Une praticienne de la Science Chrétienne fut appelée un jour au téléphone par un jeune père dont la fillette, âgée de trois ans, avait été blessée à la tête. Il lui expliqua que l'enfant perdait connaissance et revenait à elle tour à tour et qu'elle ne retenait aucune nourriture. La praticienne le rassura promptement en lui rappelant que la conscience est une émanation de l'Entendement divin et non une condition de la matière, et qu'elle n'est donc jamais à la merci de la matière, mais éternellement motivée et animée par l'esprit-Christ. Elle lui demanda de la rappeler dans une heure, ce qu'il fit, lui annonçant que les symptômes alarmants persistaient et la priant de bien vouloir continuer le travail.
Étant convaincue que l'homme n'est ni créé ni conditionné par la matière, mais par le pouvoir omniprésent de Dieu, la praticienne aborda le cas d'une façon spirituellement positive. Sachant que l'enfant de Dieu n'est ni délimité ni confiné par un organisme structural, elle maintint en conscience de façon spirituellement décisive le fait que l'identité de ce petit enfant était tendrement embrassé dans l'Entendement omniscient et elle devint consciente que l'Amour ne lâche jamais prise un instant d'une seule de ses idées. Les paroles de l'apôtre Paul lui vinrent avec force à l'esprit: « J'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Rom. 8:38, 39;
C'est dans cette déclaration de sa certitude spirituelle que git l'explication du pouvoir guérisseur de Paul. Sa façon d'agir n'était pas hésitante, mais vigoureuse, décisive et efficace. La praticienne perçut à nouveau que le secret d'un traitement efficace réside dans la conviction inébranlable que l'homme, en tant que reflet, est pour toujours à l'abri des croyances rapaces de la mortalité et qu'aucune circonstance, aucune condition, aucune personne n'est habilitée à le désassocier de son origine parfaite, l'infini Père-Mère Dieu.
L'enfant s'éveilla, quelques heures plus tard, dans son état normal, gai et en bonne santé, sans un vestige de douleur, de malaise ou de défiguration, et la guérison fut permanente.
Mrs. Eddy, qui suivit Christ Jésus et l'apôtre Paul dans sa conviction absolue du pouvoir guérisseur de la Vérité et de l'Amour, découvrit les lois inaltérables de la Science de la pratique mentale et donna sa découverte au monde sous le nom de Christian ScienceChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce. en même temps que des règles certaines pour sa démonstration. Ses paroles dans le livre d'étude décrivent et résument un traitement efficace de la Science Chrétienne: « Retenez perpétuellement cette pensée, — que c'est l'idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son Principe divin, l'Amour, qui soutient, protège, et environne tout l'être véritable. » Science et Santé, p. 496.
