Chaque Scientiste Chrétien est en train d'apprendre à se donner à lui-même ou aux autres un traitement efficace en Science Chrétienne, et bien des personnes attendent le moment où elles pourront se consacrer plus complètement au ministère de guérison en qualité de praticiens publics.
Souvent les gens veulent savoir et demandent: « Comment fait-on pour devenir praticien ? » Un homme qui suivait le cours d'instruction en Science Chrétienne posa cette même question à son professeur qui lui répondit: « Le seul moyen d'apprendre à pratiquer, c'est de pratiquer. »
Aussi, peu de temps après que le cours fut terminé, il décida de réserver une heure par jour à la pratique de la guérison de la Science Chrétienne. « Je choisis quatre problèmes mondiaux particuliers, et les considérai comme mes patients, raconte-t-il. Chaque traitement que je leur donnais me permettait de donner un meilleur traitement, et au bout de quelques mois, je vis que j'avais beaucoup appris sur l'art de donner un traitement. »
Puis, un jour un ami lui téléphona pour lui demander de l'aide. « Cela me faisait donc cinq patients, et il me fallut par conséquent consacrer davantage de temps à ma pratique quotidienne. L'ami en question fut promptement guéri et... j'eus bientôt deux ou trois patients en plus des traitements quotidiens que je réservais aux problèmes mondiaux. Six mois après, j'avais loué un bureau pour le samedi matin; il me fallut ultérieurement étendre cela à toute la journée du samedi, et pendant un ou deux ans, je dus à deux ou trois reprises changer mes dispositions en raison de l'importance croissante de ma pratique. »
C'est au fait qu'elle avait toujours ardemment souhaité aider les autres qu'une dame attribue son grand désir de devenir praticienne. Encore enfant, bien qu'elle ne fût pas Scientiste Chrétienne, les récits de guérison dans la Bible l'impressionnaient; et elle pria Dieu toute une nuit pour que sa petite sœur, atteinte d'une scarlatine, fût guérie. Le médecin dit: « C'est là un miracle. J'avait cru qu'elle ne passerait pas la nuit. »
Par la suite, étant devenue garde-malade avec un diplôme spécial de garde en chirurgie, elle contracta une maladie du sang et on ne lui donna que deux ans à vivre. Une de ses tantes lui avait suggéré d'essayer la Science Chrétienne. Après trois semaines de traitement et d'étude en Science Chrétienne, son mari insista pour qu'elle se rendît au rendez-vous qu'elle avait chez un médecin; mais celui-ci ne put que dire avec stupéfaction: « Il n'y a pas trace du moindre manque de globules rouges. »
Elle poursuivit l'étude de la Science Chrétienne et devint membre d'une Église du Christ, Scientiste. Il fallait qu'elle sache la manière dont s'opérait ce travail de guérison, et fit la promesse à Dieu de guérir les autres, aussitôt qu'elle la comprendrait.
Un jour qu'elle se trouvait dans la Salle de Lecture, étudiant la Prière du Seigneur et priant pour avoir davantage de compréhension, un jeune homme téléphona et lui raconta que sa propre petite fille venait de tomber du premier étage, qu'elle « paraissait morte » et qu'il n'avait pas réussi à se mettre en rapport avec un praticien. « J'avais réalisé, dit- elle, que j'avais eu ma propre guérison en voyant que la crainte de la mort constituait la suggestion que j'avais acceptée, et que le mal doit être surmonté... Avec compréhension je déclarai que la Vie est Dieu et qu'une chute ne pouvait pas détruire cette Vie. Et tous ceux qui entouraient à ce moment-là la petite fille sursautèrent lorsqu'ils l'entendirent s'écrier qu'elle voulait boire du lait. Elle était rétablie; et deux jours après, elle prenait l'avion avec sa famille qui allait s'installer dans une autre ville. »
Alors d'autres vinrent lui demander de l'aide. « Littéralement, je sentais la présence du Christ... J'apprenais dans une certaine mesure l'unité de l'homme avec l'Amour omnipotent. » Peu après avoir suivi le cours d'instruction, elle fit une demande pour être inscrite dans The Christian Science Journal.
Elle ajoute en songeant à sa carrière en tant que praticienne à plein temps: « Il y a eu parfois des guérisons spectaculaires et instantanées; d'autres qui traînaient, exigeant plus d'humilité et de consécration. Je me rends compte chaque jour qu'il me faut prier pour exprimer davantage d'amour et de consécration. Dans la mesure où... sans réserve, je laisse exclusivement Sa volonté se faire, je me sens prête à donner un saint traitement. Je deviens alors plus consciente de la substance véritable, je sais que Sa Loi et Sa présence sont à l'œuvre, et que l'on peut voir le triomphe de l'Amour indépendamment des personnes ou des choses. »
