Mon profond amour pour la Science Chrétienne m'incite à faire part de quelques-unes de mes expériences dans l'espoir qu'elles encourageront d'autres personnes à rechercher cette vérité. La chaleur et l'esprit d'hospitalité exprimés par les membres d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, lors d'une réunion de témoignages du mercredi à laquelle j'assistais avec une amie, m'amenèrent à étudier cette merveilleuse religion.
Peu de temps après, le décès de l'être qui m'était le plus cher me laissa seule avec deux petits enfants. Bien qu'étudiant la Science Chrétienne depuis peu, j'avais appris que Dieu prenait soin de nous et qu'Il nous guiderait à notre juste place. Les suggestions, faites en toute amabilité, de me préparer à travailler à nouveau dans un bureau, ne m'influencèrent pas, car mon seul désir était de connaître davantage Dieu, ainsi que le lien qui nous unit à Lui. La dernière strophe d'un des cantiques de Mrs. Eddy était constamment dans ma pensée (Hymnaire de Christian Science, n° 253):
Faire un peu de bien, chaque jour,
Aux Tiens, mon Dieu;
L'accomplir en Ton nom, Amour,
C'est là mon vœu !
J'ai toujours été reconnaissante de n'avoir pas été tentée de prendre ce qui semblait être le chemin le plus facile en rejoignant des parents, où les enfants auraient subi l'influence de la médecine. Au lieu de cela, je comptai sur Dieu et je fus récompensée en travaillant pour des Scientistes Chrétiens, où je pus garder mes enfants près de moi. Maintenant, ces deux enfants sont des membres d'église actifs et ils élèvent leurs enfants selon la Science Chrétienne, ce qui est pour moi une grande joie.
Lorsque mon fils était au lycée, nous eûmes l'occasion de prouver le pouvoir curatif de la Science Chrétienne. Il croyait s'être froissé des muscles en jouant au tennis. Le praticien de la Science Chrétienne qui nous aidait, ainsi que moi-même, reconnûmes des symptômes de poliomyélite, qui était très répandue dans notre région à cette époque. Comme les symptômes s'aggravaient et que le garçon ne pouvait plus marcher, nous obéîmes à la loi civile concernant les maladies contagieuses et signalâmes ce cas au service d'hygiène. Un docteur vint nous voir, et après avoir procédé à de nombreux examens, il déclara qu'il s'agissait bien d'un cas de poliomyélite, sans aucun doute. Il ajouta qu'il avait encore une dernière analyse à faire et il alla chercher une infirmière à son cabinet pour l'aider.
Le garçon fut atterré en entendant ce verdict et dit que s'il avait su, il aurait étudié plus sérieusement, car il était un fidèle élève de l'école du dimanche de la Science Chrétienne. Nous tombâmes d'accord que c'était maintenant le moment d'étudier sérieusement, car notre foi en la totalité de Dieu et notre compréhension de cette totalité étaient mises à l'épreuve, ainsi que l'étaient notre foi et notre compréhension dans le fait que l'enfant était inséparable de Dieu. Nous étudiâmes le Psaume vingt-trois, particulièrement le quatrième verset: « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. » Nous méditâmes également cette déclaration de Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 495): « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. » Les prières ferventes du praticien continuèrent à nous aider pendant cette période.
Peu de temps après, le docteur revint avec l'infirmière. Il fit l'examen nécessaire, et en nous quittant, il dit: « Vous vous rendez compte, je pense, que nous devrons envoyer une ambulance pour le faire hospitaliser immédiatement à l'isolement. » Au bout d'un quart d'heure environ, le docteur téléphona, disant qu'il était fort perplexe, car la dernière analyse ne donnait aucune réaction. Néanmoins, étant donné les réactions aux autres analyses, il ferait examiner mon fils par un autre docteur. Le second docteur refit les mêmes analyses, et aucune d'elles ne produisit la moindre réaction. L'enfant fut libéré et le lendemain il était complètement guéri.
On avait beaucoup parlé de cette maladie à l'école, et mon fils l'avait simplement ignorée au lieu de s'attacher « fermement à Dieu et Son idée ». Dans ce cas, nous avions prouvé une fois de plus que la Science Chrétienne est la vérité qui guérit lorsqu'elle est mise en pratique correctement.
Je suis en vérité reconnaissante à Dieu pour notre Guide, Christ Jésus, pour l'amour dégagé du moi dont fit preuve Mrs. Eddy, et pour nos praticiens toujours fidèles, qui nous accordent leur aide si généreusement le long du chemin.
San Rafael (Californie), U.S.A.
