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Ce qu’il faut faire au sujet de la stagnation

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1970


La joie s’est-elle envolée de l’intérêt que vous portez à la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. ? La stagnation s’est-elle installée après une période de joie intense prise à cette étude et trouvez-vous qu’il soit difficile de résister à cette inertie ? Une telle expérience peut être complètement évitée. La Science Chrétienne contient en elle-même le remède qui guérit la stagnation spirituelle. Le remède en est l’inspiration divine, et nous pouvons démontrer que cette inspiration est spontanée et illimitée car sa source est l’Entendement infini ou Dieu. Chaque qualité qui émane de l’Entendement participe de sa nature infinie et est reflétée par l’homme, l’homme réel, fait à la ressemblance de Dieu. Cela c’est la vérité au sujet de l’inspiration et la vérité peut toujours être prouvée. Par conséquent, la stagnation n’a pas de base dans la Science, et elle peut être détruite.

Aucun étudiant de la Science Chrétienne ne devrait se sentir satisfait de son degré actuel d’inspiration. Jusqu’à ce qu’il s’éveille totalement du rêve mortel de la matière et de ses maux et limitations, il devrait éprouver un divin mécontentement au sujet de ce qu’il accomplit spirituellement. Il devrait être chaque jour déterminé à prouver ce qu’offre la Science — cause, loi, substance, joie réelles — et cette disposition devrait aller en augmentant et non en diminuant. Si l’étudiant trouve que son amour de la vérité va s’atténuant, il devrait détecter cette apathie rapidement et travailler jusqu’à ce que son inspiration revienne et qu’il soit spirituellement rafraîchi.

Si les vérités scientifiques nous deviennent très familières et que nous fassions peu d’efforts pour nous élever jusqu’à de nouveaux déroulements venant de l’Entendement, cela peut entraîner une stagnation mentale et même nous conduire à nous désintéresser de la Science. Il est toujours nécessaire que nous suivions des sentiers de compréhension nouveaux, que nous recherchions de nouveaux aspects de la vérité à appliquer à nos problèmes, des horizons spirituels toujours plus larges, et que nous trouvions des pâturages plus verts pour en jouir et de nouveaux champs à labourer.

Il n’y a pas de point de saturation en Science Chrétienne parce que n’importe quel développement d’une vérité est illimité. Dieu déroule toujours en l’homme Ses idées parfaites; ce lien ne peut jamais être brisé. Christ Jésus dit: « Il [le Père] ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Jean 8:29; Le fait de prendre conscience de l’unité de Dieu et de l’homme, accompagné du profond désir d’accomplir les choses qu’Il nous demande, maintient la pensée active.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Dieu exprime en l’homme l’idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d’une base illimitée, s’élargit et s’élève de plus en plus. » Science et Santé, p. 258;

Lorsque nous voyons que le Principe de notre inspiration spirituelle est l’Esprit lui-même, et qu’en tant qu’expression de l’Esprit nous sommes un avec lui, que d’autre part le Père ne nous a pas laissés seuls pour lutter afin de L’atteindre, nous démontrons scientifiquement l’inspiration. Nous ne considérons plus notre succès comme un accomplissement personnel mais comme la démonstration de la vérité scientifique. Nous devrions chérir et protéger le sentiment d’unité avec notre source divine. Si des problèmes de relations personnelles ou les frictions de l’existence humaine semblent nous séparer de ce sens d’unité avec l’Esprit et nous priver de notre paix, nous pouvons voir que ces circonstances malheureuses existent seulement en croyance et qu’elles ne peuvent rompre une unité décrétée de toute éternité et pour toute éternité.

De sa rencontre, auprès du puits de Jacob, avec une femme samaritaine à laquelle il demanda à boire, Jésus tira une analogie avec la perpétuelle fraîcheur. Il opposa l’eau matérielle à « l’eau vive » qu’il pouvait donner. Il dit: « Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » Jean 4:10, 13, 14; L’inspiration du Christ, la Vérité, ne cesse de se répandre et nous n’oserions mettre sur son chemin aucun des obstacles du matérialisme.

Rechercher dans la matière l’inspiration, les plaisirs et les joies, est l’un de ces obstacles. Parce que l’Esprit est Tout, ainsi que le révèle la Science Chrétienne, nous pouvons trouver dans cette totalité tout ce qui vaut la peine d’être recherché. Une fois établie, dans notre cœur, une échelle des valeurs qui place l’Esprit et ses créations à la première place dans nos affections, nous devrions alors nous y tenir et ne pas laisser les attractions du monde endormir notre vigilance. Avec le temps, les fausses attractions deviennent fades et favorisent la stagnation. Nous trouvons alors, lorsque quelque situation critique se présente, que nous ne pouvons pas atteindre instantanément à l’inspiration, mais qu’il nous faut travailler avec diligence pour regagner le terrain spirituel qui n’aurait jamais dû être perdu.

Paul vit en maintes occasions que son inspiration aurait pu être étouffée par les forces destructrices du mal qu’il combattait. Mais il avait vu la lumière du Christ, la Vérité, d’une façon si vivante, lorsque tout au début il s’y soumit, qu’il ne perdit jamais son inspiration. Il sut comment combattre pour cette inspiration. Il sollicita même l’aide de ses amis pour la maintenir. Aux Romains il écrivit: « Je vous exhorte, frères, en raison de notre Seigneur Jésus-Christ et par l’amour de l’Esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur,... en sorte que j’arrive chez vous avec joie, grâce à la volonté de Dieu, et qu’avec vous je puisse être revivifié. » Rom. 15:30–32 (Bible anglaise);

Les filiales de l’Église du Christ, Scientiste, devraient veiller avec soin à maintenir l’amour et la lumière par lesquelles elles furent établies et à ne jamais permettre à leurs activités métaphysiques de devenir stagnantes. Lorsque les Statuts du Manuel de L’Église Mère, que Mrs. Eddy donna comme base de leur existence, et les statuts adoptés par les églises filiales sont respectés en toute humilité, l’inspiration de la Science divine ne perdra pas son emprise sur les membres. Une église, tout comme une personne, peut résister à la stagnation et peut apporter à la collectivité le flot toujours rafraîchissant des qualités divines qui bouleversent les états stagnants de l’entendement et apportent une compréhension renouvelée du christianisme et de son pouvoir guérisseur.

Mrs. Eddy écrit: « Les nuées sans eaux, emportées çà et là, jetant des éclairs qui ne produisent aucun effet, sont oubliées dans l’heure même où on les voit; mais les nuages qui répandent une abondante averse réveillant les eaux stagnantes et encourageant chaque racine et chaque feuille par les trésors de la pluie — ceux-là ne sollicitent pas les éloges. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 149. L’amour de la Vérité ouvre les canaux à l’inspiration qui, avec vigueur, découle de Dieu pour tous et ne laisse aucune stagnation dans son sillage.

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