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LA CONTINUITÉ DE LA BIBLE

[Série d'articles destinés à montrer comment le Christ, la Vérité, fut progressivement révélé dans la Bible]

Le livre d'Amos et son message de jugement

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1970


La manière dont Amos souligne la nécessité d'être juste et droit constitue l'un des points les plus marquants de son enseignement. On a décrit le livre dont il est l'auteur comme « le cri d'un plaidoyer en faveur de la justice ». Il insista sur la nécessité d'une conduite personnelle empreinte de rectitude au lieu de credos et de rites, et sur un comportement fondamentalement bon au lieu de l'avarice et de la tyrannie. Il aida ainsi les gens de sa génération, et de celles qui allaient suivre, à se préparer à accueillir le message que dégageraient les Évangiles du christianisme.

Le jugement semble être le thème essentiel sur lequel s'appuie le prophète; et il y revient constamment, dénonçant les habitants d'Israël septentrional parce qu'ils ne daignent pas reconnaître les demandes que Dieu leur a adressées ni obéir à Ses commandements. Ils n'étaient que faiblement conscients des dangers moraux qui les guettaient et les assaillaient chaque jour davantage. La richesse matérielle les avait aveuglés à la nécessité de croître spirituellement. Loin de coopérer avec ceux qui manifestaient un sens religieux plus élevé, loin de venir en aide à ceux que la pauvreté retenait asservis, comme le dit le prophète de façon si imagée, ils avaient «vendu le juste pour de l'argent, et le pauvre pour une paire de souliers » (Amos 2:6).

Clairement, et à l'encontre d'un grand nombre de ses contemporains, Amos prévit l'écroulement imminent de la soi-disant civilisation de l'époque. Il se plaignit que les riches vivaient dans de vastes maisons d'hiver ou d'été, faites de pierre de taille, ornée d'ivoire précieux (voir 3:15; 5:11), demeures qui n'étaient nullement un foyer mais de simples entrepôts au service de la rapine et de la violence. Il accusa les femmes d'Israël de n'être qu'à peine au-dessus du niveau de l'animal, les traitant de « génisses de Basan... qui écrasez les indigents » (4:1).

De toute évidence, pareil franc-parler n'avait pas pour but de totalement condamner le peuple d'Israël, mais plutôt de l'éveiller de son indolence et de l'inciter à prêter l'oreille au programme de réformes qu'Amos leur présentait.

Une étude attentive de ce livre montre que le prophète s'était fermement dressé contre un culte divin simplement formaliste et rituel. Sans doute, dans cette partie nord du royaume d'Israël que l'on appelait parfois la Samarie, on tenait de nombreux services prétendument religieux; mais il était conscient de l'hypocrisie de ces réunions et des infamies qui s'y associaient (voir 2:8). A propos de ces sanctuaires Amos s'écria: « Allez à Béthel, et péchez ! Allez à Guilgal, et péchez davantage ! ... Car c'est là ce que vous aimez, enfants d'Israël, dit le Seigneur, l'Éternel » (4:4, 5); tandis que Dieu est supposé dire: « Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, je n'y prends aucun plaisir » (5:22). C'étaient là des paroles stupéfiantes, mais le prophète offre le remède approprié aux erreurs en question en ces termes mémorables: « Que la droiture soit comme un courant d'eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit » (verset 24). Et, dans le même chapitre, il ramène ses lecteurs vers Dieu en tant que source de la vie et du progrès: « Cherchez l'Éternel, et vous vivrez ! » et ailleurs: « Recherchez le bien et non le mal, afin que vous viviez » (versets 6 et 14).

Encore un autre aspect remarquable des enseignements d'Amos, c'est qu'ils font ressortir l'impartialité et l'universalité du soin protecteur dont Dieu nous entoure. Les enfants d'Israël avaient prétendu qu'eux seuls étaient le peuple élu de Dieu, mais Amos osa proclamer au nom du Seigneur: « N'êtesvous pas pour moi comme les enfants des Éthiopiens, enfants d'Israël ? dit l'Éternel. N'ai-je pas fait sortir Israël du pays d'Égypte, comme les Philistins de Caphtor et les Syriens de Kir ? » (9:7.) Éthiopiens, Philistins et Syriens, tous avaient été considérés comme les ennemis d'Israël, et pourtant Dieu les protégeait également !

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