On a souvent entendu dire: « La dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu » (voir Science et Santé, p. 266). Ceci s'applique certainement à mon cas, car il y a environ trente ans, j'étais au désespoir, suite à une longue période de chômage. Mon dénuement était tel que j'en étais arrivé à essayer de vendre la dernière chose qui me restait. Un acheteur éventuel m'avait demandé de lui soumettre l'objet pour examen. Comme je n'avais pas d'argent, je dus marcher quelque cinq kilomètres de mon quartier à l'autre. L'article ne les intéressa pas, mais devant le récit de mes malheurs ces personnes émues et compatissantes en vinrent à me demander si j'avais « essayé la Science Chrétienne ». Elles me certifièrent que cette étude pourrait m'aider.
Après un assez long entretien, ces personnes m'invitèrent à dîner pour un mercredi soir, après quoi nous devions nous rendre ensemble à une réunion de témoignages dans une église filiale de la Science Chrétienne.
Ce fut là comme la promesse de mon salut, car je fus fortement impressionné par ce que j'entendis à cette réunion. Je sentis intérieurement que c'était là la réponse à mon ardent désir d'être libéré des doutes et des craintes dont cette existence est pleine. On m'offrit le livre d'étude, Science et Santé de Mrs. Eddy, et je m'y plongeai. Je ressentis une grande élévation et comme j'étais sans travail et que j'avais beaucoup de temps libre à ma disposition, je passais de nombreuses heures à la Salle de Lecture de la Science Chrétienne.
Ma foi fut mise à l'épreuve une première fois quand je me vis à bout de ressources. Je me rendis compte qu'il ne me restait que vingt centimes, ce qui, à l'époque, suffisait pour une tasse de café. Il était temps de faire face au mensonge qui présente la matière comme le seul soutien. Et puis tout à coup je pris la décision de ne rien craindre pour mon avenir. La réponse, me semblait-il soudainement, je devais la trouver dans la Salle de Lecture. Au lieu d'aller prendre le café et les biscuits avec mes derniers vingt centimes, je dirigeai mes pas vers la Salle de Lecture où j'avais passé tant d'heures à étudier. La bibliothécaire m'accueillit en entrant, disant combien elle était heureuse que je sois venu parce que quelques instants avant, un praticien à qui j'avais rendu visite avait laissé un message. Il voulait savoir si j'accepterais de faire n'importe quel travail. On avait besoin d'un surveillant pour les fins de semaine sur un chantier en construction, après le départ des équipes. Sur le moment, cela paraissait maigre, mais j'avais appris à être reconnaissant, et ceci semblait se présenter comme le résultat d'avoir remplacé la crainte par un peu de foi.
J'ai toujours pensé que c'était là ma première démonstration en Science Chrétienne parce que cela m'a apporté la certitude suivante: si, en vertu de lois bien établies, on arrive à obtenir une petite preuve, alors il doit y avoir moyen d'utiliser la loi de Dieu qui opère en faveur de l'homme, sur une plus grande échelle. Et c'est ce qui est arrivé. Je ne me suis jamais plus trouvé dans une situation aussi critique et je n'ai plus eu de crainte pour l'avenir.
En m'appuyant sur la Science Chrétienne, j'ai pu surmonter toutes sortes de difficultés physiques, y compris une sorte de tumeur très douloureuse au mollet droit. Elle a disparu pour ne jamais reparaître.
Récemment, un mercredi après-midi, je fus impliqué dans un accident de voiture. J'eus très mal pendant plusieurs heures, mais je devais servir en qualité d'huissier à la réunion de témoignages du soir. Pendant mes trois heures au volant pour retourner en ville, je vis clairement qu'il était impossible à une idée de Dieu, demeurant dans l'Entendement divin, d'être la victime d'un accident quelconque. Je suis très reconnaissant de dire que j'ai été à même de remplir mes obligations, et que la guérison a été si complète que j'en témoignai le même mercredi à la réunion de témoignages.
Au cours de ces vingt-cinq dernières années, je n'ai jamais fait appel à la médecine en aucune occasion.
Quelle bénédiction d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et d'avoir pu suivre le cours d'instruction ! Grâces soient rendues à Dieu pour Son don merveilleux et pour Son amour, que la vie et les œuvres de Christ Jésus et de Mrs. Eddy ont si bien manifestés.
Melbourne (Victoria), Australie
