Combien de fois prions-nous ? Le soir quand nous sommes seuls dans l'obscurité qui nous enveloppe comme un édredon de soie ? Ou peut-être le matin quand nous nous éveillons et que nous nous rendons compte qu'un nouveau et beau jour a commencé et que nous aurons beaucoup de choses intéressantes à faire et à voir ?
La Bible nous dit que nous devons prier « sans cesse ». I Thess. 5:17; Cela peut nous sembler beaucoup à faire, alors que nous sommes si occupés avec l'école, nos devoirs, nos jeux, nos promenades en vélo et nos projets pour le lendemain. Mais prier ne veut pas dire que nous devons toujours nous arrêter, joindre les mains et baisser la tête, bien que cela témoigne de notre vénération envers Dieu et que nous aimions à le faire.
Chaque fois que nous pensons à Dieu en tant qu'Entendement et que nous savons que nous sommes Ses idées, ainsi que la Science Chrétienne nous l'apprend, nous prions. Chaque fois que nous remplaçons une pensée fausse, telle que: « Mon père m'a dit de ranger mon vélo; je le ferai plus tard », par une bonne pensée: «Je vais le faire maintenant. » Ou que nous remplaçons la pensée: « Elle a mauvais caractère ! » par la bonne pensée: « Dieu est Amour et Il n'a jamais créé une idée mauvaise. » Ou bien pendant les examens à l'école: « Juste pour une fois, je tricherai et je regarderai les réponses d'un camarade » par: « Non, toutes les idées de Dieu sont honnêtes. L'Entendement divin a la réponse à tous les problèmes et je la connais aussi.»
Nous prions aussi quand nous ressentons de la joie parce que nous sommes avec un ami ou une amie et que nous l'aimons bien. Et nous prions quand nous voyons une personne se conduire d'une façon méchante et que nous essayons de la voir uniquement comme l'enfant de Dieu, ni haïssable ni haineuse, mais qui reflète Dieu; quand nous faisons quelque chose pour quelqu'un dans le but de l'aider; quand nous aimons et apprécions la beauté d'une fleur qui pousse dans un champ ou sur le bureau de l'instituteur ou de l'institutrice. Il est intéressant d'apprendre que Mrs. Eddy dit à la page 179 de Miscellaneous Writings: « Et Il [Dieu] créa toute fleur dans l'Entendement avant qu'elle ne sortît de terre. »
Nous prions quand nous savons que Dieu est Amour et qu'il n'envoie jamais la maladie ou le chagrin à Ses enfants bien-aimés. C'est merveilleux de ressentir que Dieu est tout près quand quelque chose nous ennuie ou que nous ne nous sentons pas bien ! C'est à ce moment-là qu'il faut faire ce que Mrs. Eddy nous dit de faire dans Science et Santé: « Pour bien prier, il nous faut entrer dans la chambre et en fermer la porte. » Science et Santé, p. 15;
Entrer dans la chambre veut dire chasser les craintes et les images fausses qui se présentent à nous comme réelles et penser à Dieu comme étant tout Amour, toute-présence, tout pouvoir et que nous, Ses idées, sommes toujours en Sa présence, en sécurité, en bonne santé, joyeux et libres.
Quand nous étudions les Leçons-Sermons dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et que nous essayons de comprendre Dieu davantage et ce que vivre en Lui signifie, nous prions. Plus nous connaissons Dieu, plus nous nous connaissons nous-mêmes, nos vies, notre santé, nos capacités et plus nous sommes heureux. Nous pouvons faire mieux dans notre travail à l'école, dans les sports, dans les travaux manuels et dans toutes nos activités. Cette prière constante nous permet de rester joyeux, car nous savons de façon plus sûre que nous vivons dans le royaume des cieux, où tout est bon.
Mrs. Eddy nous dit que Christ Jésus nous a donné la prière qui pourvoit à tous nos besoins. Elle écrit dans Science et Santé: «Notre Maître dit: “Vous donc, priez ainsi,” et c'est alors qu'il donna cette prière qui répond à tous les besoins humains. » p. 16; Elle parle de l'Oraison dominicale, qui commence ainsi: « Notre Père qui es aux cieux. » Matth. 6:9;
Savoir que les idées de Dieu sont toujours bonnes nous donne un sens profond de joie. Nous restons en bonne santé et libres de mauvaises pensées quand nous ressentons véritablement la totalité de Dieu et savons que l'erreur n'est rien, qu'elle ne fait partie ni de nous-mêmes, ni de qui que ce soit d'autre, qu'elle ne fait partie de rien. « Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. » v. 13. Dans tous les siècles !
