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L'action de l'Église

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1968


Un voyage en Afrique

Mary Baker Eddy dit un jour: « Du cœur même de l'Afrique, jusqu'aux endroits les plus reculés du globe, les malades et les cœurs affamés ou ceux qui soupirent après le ciel m'appellent à l'aide et je les aide » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 147).

Au mois de mai 1967, un conférencier, en compagnie de sa femme, entreprit un dangereux voyage à travers la jungle équatoriale d'une jeune nation africaine; son but: mieux nourrir la faim spirituelle de ce continent.

Dès le début, M. et Mme Geith A. Plimmer avaient trouvé leurs hôtes nigériens dignes et imposants. A la première conférence, à Lagos, il y avait environ quatre cent personnes et la manière dont les Nigériens saisissaient la Vérité fit immédiatement excellente impression sur M. Plimmer et le mit tout à fait à l'aise vis-à-vis de son auditoire. « On me posa, ditil, une foule de questions, après la conférence; elles témoignaient toutes du grand désir de voir comment la Science Chrétienne pouvait résoudre des problèmes personnels particuliers. La validité de la Science même n'était nullement en cause, mais ce qui intéressait surtout ces questionneurs enthousiastes, c'était de voir comment ça marchait. »

Ensuite, ils prirent tous deux la route raboteuse qui conduit à Ibadan, tantôt à l'abri de la forêt profonde et tantôt émerveillés par l'enchantement de couleurs et de clameurs fugitives qu'offrait un défilé de petits villages. Environ soixante-quinze personnes assistaient à la conférence et ensuite cinquante écoutèrent, captivés, la traduction en yorouba. Il y avait un sentiment si palpable d'amour et d'union qu'un jeune Nigérien leur déclara par après: « Et maintenant, il faut que M. et Mme Plimmer sachent que nous les avons acceptés comme membres de notre famille ! »

« C'était profondément touchant, déclara M. Plimmer. Parmi eux, il n'y avait pas un seul esprit critique — mais seulement un désir ardent d'être aidé par la Science Chrétienne. »

Et puis maintenant, l'heure du gros problème approchait: trouver le moyen de parvenir jusqu'à la province orientale sécessionniste, à plusieurs centaines de kilomètres de là, afin d'y donner une conférence. On avait déjà déclaré l'état d'urgence à l'échelle nationale. Mais cette conférence devait être la première que Port Harcourt avait jamais eue. Est-ce que les « canaux nourriciers » qui L'Église Mère à ses membres pouvaient jamais être tranchés ? Voilà bien, selon les Plimmer, ce qui était vraiment en cause. Les services aériens avaient été supprimés, des bruits de guerre circulaient, et l'on craignait des actes de banditisme sur les routes qui traversaient la jungle. Bref, tout militait contre ce voyage. Notre conférencier et sa femme firent alors une pause, afin d'en venir aux prises avec la prétendue croyance au danger, et la neutraliser en Science.

Sur ces entrefaites, en réponse à leur prière, un Scientiste apparut qui avait sa propre voiture et connaissait très bien la région en question; en même temps, un autre Scientiste Chrétien, d'origine Ibo, offrit ses services comme interprète. Ils s'embarquèrent donc tous les quatre, non sans avoir au préalable télégraphié brièvement à L'Église Mère: « Faisons voyage risqué voiture pendant weekend. » En dépit des chicanes militaires sur la route, des hommes en armes qui les fouillaient, malgré les crevaisons et les sandwiches immangeables à cause de la température, M. et Mme Plimmer n'en demeuraient pas moins convaincus que Dieu les gardait, les guidait et ouvrait la voie pour la conférence.

Après avoir traversé le Niger, et déjà dans la province orientale, ils trouvèrent une chambre où loger quelques heures. Et l'après-midi suivant ils atteignaient Port Harcourt. Là, ils furent accueillis par une petite troupe de fidèles Nigériens très soulagés de voir enfin leur conférencier sur place. « Nous étions si heureux de ne pas les décevoir » dit M. Plimmer. Pour la conférence, dans la salle, il n'y avait pas un siège de libre. « Ils écoutaient, ravis, dit Mme Plimmer, absolument à l'unisson avec la conférence. Quel privilège de voir leurs visages changer à mesure que certains aspects de la crainte ou de la superstition cédaient devant la vérité de l'amour que Dieu porte à Ses enfants... C'était... comme si l'Amour divin nous récompensait ainsi, prouvant que tout cela valait vraiment la peine, tout ce voyage et jusqu'au retour dans la nuit qui nous attendait. »

Au bord du Niger, pour traverser la frontière sans ennuis, il fallut encore passer une bonne partie de ce « retour dans la nuit » à attendre, au son des grenouilles qui coassaient. Mais dès le lendemain, un autre télégramme quittait Lagos à destination de Boston: « Mission conférence bien accomplie de retour sains et saufs. »

La prochaine destination c'était le Ghana où les attendait pleine d'enthousiasme la Société de la Science Chrétienne d'Accra.


Persévérez dans l'amour fraternel.
N'oubliez pas l'hospitalité; car, en l'exerçant,
quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.

Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point,
et je ne t'abandonnerai point.
C'est donc avec assurance que nous pouvons dire:
Le Seigneur est mon aide,
je ne craindrai rien.

Hébreux 13:1, 2, 5, 6

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