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La guérison par l'Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1968


Notre Leader, Mrs. Eddy, écrit: « La force qui sauve les pécheurs et guérit les malades est divine; et l'Amour en est le Principe. » Message to The Mother Church for 1902, p. 8; L'Amour qui est Principe, ou Dieu, est la force constante, immuable, vivifiante qui anime la vie de l'homme. Donc l'homme ne peut être séparé un seul instant de son pouvoir bienfaisant. L'Amour est l'essence et la substance de la conscience humaine. Il inclut tout et embrasse tout. Au fur et à mesure que nous apprenons à nous identifier à ce Principe divin, et que nous cherchons à vivre en harmonie avec sa loi parfaite, nous ressentons l'influence spirituelle du pouvoir guérisseur de l'Amour. Nous voyons que l'homme, ancré dans le Principe, ne peut jamais déchoir de son état de perfection et de plénitude spirituelles inhérentes à sa nature.

Toues les difficultés complexes qui semblent envahir la vie humaine peuvent être dissipées grâce à l'action du Principe divin, l'Amour. Aucune croyance de maladie ou de souffrance, aucun accès de crainte ou de haine ne peuvent résister à son omnipotence. Le sens matériel du moi, dans sa croyance qu'il peut être séparé de ce Principe, trouble notre pensée et la fait aller à la dérive. Toujours incertain, n'ayant aucun sentiment de sécurité, n'étant jamais tout à fait heureux, ce faux sens flotte constamment avec les émotions changeantes. C'est ce faux sens avec son cortège de craintes qui cause la maladie et d'autres inharmonies. L'apôtre Jacques déclare: « Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre... C'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. » Jacques 1:6, 8;

Le sens personnel, le sens de l'homme en tant que personnalité humaine, nous hypnotise au point de nous faire croire que nous pouvons quitter le droit chemin, suivre notre propre volonté, agir malhonnêtement, avoir des pensées de haine, et nous séparer ainsi du pouvoir guérisseur et vivifiant de l'Amour. Mais la Science Chrétienne attaque ce faux sens et s'en rend maître, en prouvant qu'il est impuissant à contrôler l'homme, à l'influencer ou à l'attirer.

Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « La Science Chrétienne impose silence à la volonté humaine, calme la crainte par la Vérité et l'Amour, et illustre l'opération spontanée de l'énergie divine dans la guérison des malades. » Science et Santé, p. 445; L'énergie divine qui se fait sentir dans la vie humaine en tant que Vérité détruisant l'erreur, qu'Amour triomphant de la haine, est irrésistible. Reconnaître sa présence c'est acquérir la sérénité et l'équilibre que ni conflits de volontés humaines, ni craintes mortelles alarmantes ne peuvent ébranler. « L'opération spontanée de l'énergie divine » calme nos tendances à la contrariété, à l'irritation, à la critique, au ressentiment. Cette énergie curative, cette action de l'Amour dans notre propre pensée, nous régénère, nous fortifie et nous repose. L'énergie de l'Amour est constante. Elle ne comprend ni inégalité, ni suractivité, ni inactivité. Ressentir l'énergie divine de l'Amour c'est ressentir la présence et le pouvoir du Christ guérisseur.

L'énergie de l'Amour, c'est le Christ, la Vérité, en action, dont l'œuvre de guérison de Christ Jésus donne un parfait exemple. Notre Maître prouva indiscutablement que le pouvoir de l'Amour transcende tout pouvoir matériel prétendu tel. Son expression innée de l'Amour et son obéissance constante au Principe lui permettaient de guérir facilement. C'était sa meilleure défense contre les prétendues attaques du mal. Jésus savait que l'Amour est tout et il ressentait sa présence réconfortante. Il savait que l'égoïsme, le ressentiment, les critiques injustes et une vie immorale, qui sont les avant-coureurs de la maladie, sont détruits grâce à l'action du Christ. Jésus vivait l'Amour et enseigna ses disciples à faire de même. Aussi, dans notre travail de guérison, devons-nous prêter une oreille attentive à cette injonction de Paul: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » Phil. 2:5;

Voici la base solide de toute vraie santé. Peu importe que l'erreur ait paru faire longtemps partie de nous, que les lois médicales aient semblé nous enchaîner, que les croyances à l'hérédité, à la contagion, à l'incurabilité nous aient défies, le fait spirituel demeure vrai: la santé est intacte et l'action du Christ le révèle.

Si donc nous avons l'Entendement « qui [était] en Jésus-Christ », si nous avons conscience de notre union, notre unité avec l'énergie irrésistible de l'Amour, pouvons-nous être troublés par le sens personnel? Pouvons-nous être tentés par des pensées pécheresses ou une vie dénuée de principes ? La volonté humaine peut-elle nous influencer ? Pouvons-nous un seul instant douter que la tendresse de l'Amour qui embrasse tout soit constante ? Mrs. Eddy écrit: « L'Amour ne perd jamais de vue la beauté. » Science et Santé, p. 248; L'Amour n'est pas présent un instant seulement, absent l'instant d'après. L'Amour dont l'expression en soi est omniprésente et naturelle constitue la perfection éternelle de l'homme. Rien ne peut venir entraver ce fait absolu, immuable. Toute erreur disparaîtra naturellement et inévitablement, à mesure que nous comprendrons et que nous démontrerons l'Amour.

Une étudiante de la Science Chrétienne prouva le pouvoir guérisseur de l'Amour quand elle fut grièvement blessée dans un accident d'auto. On l'emmena à l'hôpital. Après avoir repris connaissance, elle demanda à une amie de téléphoner à une praticienne de la Science Chrétienne, qui habitait assez loin. Celle-ci promit de travailler sur-le-champ. La blessée expliqua aux médecins qu'elle était Scientiste Chrétienne, mais que personne dans sa famille ne pratiquait cette religion. Son état semblait grave. On lui dit qu'elle ne pourrait marcher sans béquilles pendant trois mois. Elle n'utilisa ni sédatif, ni pilules pour dormir, ni injections contre le tétanos, bien que les médecins le lui aient vivement conseillé.

La Scientiste, dès sa première nuit à l'hôpital, eut une conversation par téléphone avec la praticienne, ainsi que le lendemain et les jours suivants. Leur travail en commun se basait sur le fait qu'elles acceptaient et reconnaissaient que Dieu est Amour et que l'homme existe en tant que reflet de l'Amour, qu'il est donc spirituel, sain, complet, et à jamais protégé de la crainte, du poison, des accidents.

Les médecins firent certaines analyses, et deux d'entre elles révélèrent des symptômes alarmants. La praticienne en fut informée. Grâce au seul traitement de la Science Chrétienne, ces symptômes disparurent immédiatement et toutes les analyses furent négatives. La patiente quitta l'hôpital au bout de dix jours, et trois semaines plus tard, elle marchait sans béquilles ni canne, malgré les prévisions des médecins.

Plus tard, elle écrivit à la praticienne: « Pendant toute cette période, j'étais profondément pénétrée et de plus en plus consciente du fait que Dieu est Amour, j'étais plus clairement consciente de l'action du Christ qui renouvelait, vivifiait, soutenait et me révélait mon être même. Le pouvoir omnipotent et transcendant qui est Dieu, révélant sans cesse Sa propre perfection, est devenu pour moi une force tangible. »

Cette Science qui guérit, si efficace dans la vie humaine, est avec nous aujourd'hui grâce au dévouement d'une seule femme divinement inspirée, Mrs. Eddy. Personne depuis l'époque de notre Maître n'a guéri les malades aussi facilement et aussi rapidement qu'elle. Toujours inspirée par l'amour qu'elle portait à Dieu et à toute l'humanité, elle reflétait en abondance le pouvoir du Christ qui pénètre les formes les plus agressives de l'erreur. L'Amour habitait son cœur tandis qu'elle s'acquittait de ses tâches humaines, consciente toujours davantage de la totalité de Dieu et du lien indissoluble qui l'unissait à Lui. Elle persista dans l'accomplissement de sa mission divine qui était de révéler la Science de l'être.

Dans son livre intitulé Mary Baker Eddy: Her Mission and Triumph, Julia Michael Johnston écrit: « Cette étudiante de l'infini voyait la nature encerclante de l'Amour divin. Elle en ressentait la toute-présence. Elle comprenait que l'homme ne pouvait être séparé de l'Amour. Au moyen de la guérison divine, elle prouva la suprématie de l'Amour, si bien que l'humanité sentait sur elle, la guidant la main tendre et compatissante du Principe de l'univers. » Mary Baker Eddy: Her Mission and Triumph, p. 180.

Nous connaissons une paix parfaite quand nos pensées cèdent au pouvoir transcendant du Principe. Alors nous allons de l'avant avec joie, ressentant en nous l'impulsion irrésistible de l'énergie spirituelle qui appartient à l'Amour et qui apporte toujours la guérison.

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