Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

LA CONTINUITÉ DE LA BIBLE

[Série d'articles destinés à montrer comment le Christ, la Vérité, fut progressivement révélé dans la Bible]

David, dans ses années mûres

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1968


Au fur et à mesure que le règne de David se poursuivait et que son pouvoir augmentait, il organisa un système de gouvernement plus détaillé qu'aucun autre en vigueur jusqu'alors, et il choisit un « ministère » pour le seconder dans son administration des affaires d'Israël (voir II Sam. 8:16–18).

Joab, un habile général qui avait déjà fait ses preuves, dirigeait les affaires militaires, tandis que Benaja était nommé capitaine de la garde royale. Un certain Josaphat était archiviste, ce qui peut bien vouloir dire qu'il remplissait les fonctions d'historiographe. Les affaires religieuses n'étaient nullement négligées, car la Bible parle de Tsadok et Achimélec comme « sacrificateurs ». Parmi d'autres officiels, il y avait Achitophel « conseiller de David » et « Huschaï, ami de David », probablement des conseillers intimes du roi (15:12, 37).

Assuré de la protection et de l'appui de Dieu, David fit tous ses efforts pour rendre « droit et justice à tout son peuple » (8:15). En préparant le futur développement et la continuation de son royaume, il désigna ses fils comme « ministres d'état » (verset 18).

Aussi logique qu'une telle mesure puisse paraître, il faut en déduire que le roi luimême, malgré tout son succès dans l'administration de ses affaires, fit preuve d'un surprenant manque de fermeté envers ses enfants, spécialement dans ses rapports avec son fils Adonija, qui était de belle apparence. En effet, il laissa ce jeune homme faire tout ce qui lui plaisait au cours de son adolescence, sans chercher à l'instruire ou lui faire des reproches. Nous lisons: « Son père ne lui avait de sa vie fait un reproche, en lui disant: Pourquoi agis-tu ainsi ? » (I Rois 1:6.) Il est vrai que le frère aîné d'Adonija, Absalom, fut également un exemple des résultats tragiques du manque de fermeté de leur père.

Ce fut seulement vers la fin du règne de David qu'il fut bouleversé par la trahison de son fils favori, Absalom, qui cherchait à saper la loyauté des sujets de son père et à s'emparer du royaume. L'argument persistant d'Absalom était que si seulement il était nommé à la tête du pays, il ferait preuve d'une constante impartialité et justice envers tous, ce qui, insinuait-il, manquait à David. Le résultat fut que, comme la Bible le dit si clairement, « Absalom gagnait le cœur des gens d'Israël » (II Sam. 15:6).

Face à cette rébellion perfide et imprévue, David dut abandonner sa capitale, emmenant avec lui dans sa fuite ses partisans dévoués. Mais conformément à sa foi persistante, il laissa les prêtres et « l'arche de l'alliance » à Jérusalem, ayant clairement confiance dans la volonté de Dieu à son égard, et ne songeant pas à recevoir de l'aide de ce symbole sacré de l'autorité divine (voir 15:24–26). Sa confiance fut justifiée, car la rébellion fut bientôt écrasée. Absalom lui-même, au grand chagrin de son père, fut tué dans la bataille. Le chemin s'ouvrit ainsi pour le retour de David au pouvoir.

Quand David pressentit que ses longues années de service à son pays touchaient à leur fin, il prit ses dispositions pour que Salomon, fils de Bath-Schéba, lui succédât sur son trône. Mais avant que David puisse exécuter ses projets, Adonija fit valoir ses droits personnels et beaucoup le reconnurent en l'appelant « roi Adonija » (voir I Rois 1: 5–25). C'est alors que David retrouva soudainement sa vigueur d'antan et sur-le-champ fit oindre Salomon comme son successeur. Le cri « Vive le roi Salomon » retentit (verset 34), tandis que les revendications et prétentions d'Adonija s'effaçaient encore plus rapidement que celles d'Absalom.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 1968

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.