Jésus étonna grandement Nicodème lorsqu'il lui dit: « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). La guérison par la Science Chrétienne est l'une des manifestations de la nouvelle naissance de l'homme, la naissance spirituelle.
Peu après m'être marié, je commençai à avoir des crises d'épilepsie. Elles se produisirent de plus en plus fréquemment et je risquai de perdre ma place. Je subis divers traitements, qui ne donnèrent cependant aucun résultat. Pendant tout ce temps ma femme, que cette situation faisait souffrir tout autant, me conseilla avec insistance d'essayer de me faire traiter par la Science Chrétienne. Tout enfant, elle avait été guérie de la jaunisse et s'était remise d'autres maladies grâce à l'aide que ses tantes, Scientistes Chrétiennes, lui avaient donnée et elle était convaincue que cette Science pouvait nous aider. Je résistai, puis j'acceptai d'avoir recours à l'aide d'une praticienne demeurant dans une autre ville.
Elle commença à me traiter en Science Chrétienne et dans ses lettres, elle m'encouragea avec persévérance à devenir plus profondément conscient de Dieu. Mon attitude, cependant, était celle de: « Je fais ma part (lire les passages) et vous faites la vôtre (me guérir). » Aucune guérison ne pouvait se produire dans de telles conditions.
Environ une année plus tard, alors que nous séjournions dans une autre ville éloignée, et que j'étais plongé dans le plus profond désespoir, je fus divinement guidé vers Dieu par la Science Chrétienne. Il n'y avait pas de praticien dans cette ville. Une conférence sur la Science Chrétienne devait cependant être donnée quelques jours plus tard, et une praticienne habitant un pays voisin était venue pour y assister; elle se mit à ma disposition. Je n'eus qu'un seul entretien avec elle, mais elle m'insuffla tant de joie et d'espoir que je ne doutai plus du pouvoir qu'a la prière faite avec ferveur de transporter des montagnes.
Nous retournâmes ensuite chacun dans notre ville. Les traitements continuèrent, et bien qu'il fallût plus d'une année d'un examen de conscience approfondi, de purification et de progrès dans ma compréhension, la guérison a été complète. Les guérisons et les bénédictions se sont accumulées depuis. La Science Chrétienne signifie pour moi que Dieu est le barême qui corrige la pensée lorsqu'on s'y réfère, et le creuset dans lequel tous les problèmes sont épurés dans le but d'enlever toutes les scories et d'obtenir le métal pur qui en sort comme la réponse de l'Entendement.
La première guérison fut comme un peu de levain qui fit lever toute la pâte. La pauvreté a été surmontée en toute harmonie par l'amour. Ma femme et les enfants ont été guéris de la rougeole, d'évanouissements, et de cicatrices en affirmant chaque fois et clairement la vérité. Mais il y a deux guérisons concernant mon fils, que je désire mentionner, car elles prouvent que les guérisons peuvent être instantanées de nos jours comme au temps de Jésus, comme l'a démontré avec tant d'amour notre Leader, Mrs. Eddy.
Dans une place de parc très animée, voulant me dépêcher de sortir de la voiture et de la verrouiller, je fermai vigoureusement la porte alors que mon fils avait la main encore sur le montant. Simultanément, je me rendis compte de ce qui était arrivé et je pensai qu'il était à jamais parfait, étant enfant de Dieu, et j'étais convaincu que sa main, que je voyais émerger, serait intacte. Il n'y avait pas la moindre contusion sur les doigts, et nous partîmes récitant l'oraison dominicale pour exprimer notre gratitude.
Une autre fois, la paume de sa main fut entaillée profondément. Je l'emmenai laver sa main, qui saignait abondamment. Lorsque je vis l'entaille, l'erreur suggéra qu'il serait nécessaire de faire des points de suture avant que la guérison puisse être complétée par la Science. Pour calmer ma crainte et pour être guidé, je pensai aux vérités fondamentales de l'oraison dominicale. Le témoignage des sens matériels diminua lorsque, par la prière, je me souvins que Jésus affirma que « tout est possible à celui qui croit » (Marc 9:23).
J'étais convaincu que mon garçon manifestait continuellement la perfection de l'enfant de Dieu, et il me fut possible de calmer sa crainte en lui lisant Science et Santé. Ma femme lui chanta son cantique favori, Mother's Evening Prayer, de Mrs. Eddy (Hymnaire de Christian Science, n° 207) qui nous dit:
Seul l'œil mortel voit l'embûche, le rets ;
Notre refuge est dans l'Amour divin,
Et du Très-Haut la demeure est tout près:
Son bras encercle tendrement les Siens.
Nous nous demandions, ma femme et moi, s'il serait nécessaire de téléphoner à un praticien dans une autre ville pour lui demander son aide. Ce fut l'enfant qui décida que nous devrions le faire, mais auparavant il dit: « Maman, la matière, c'est l'erreur, n'est-ce pas ? Je suis guéri, je n'ai plus mal » et disant cela, il sauta de la chaise. Le praticien nous conseilla de couvrir la blessure pendant qu'il donnerait un traitement à l'enfant. Le sang s'était déjà arrêté de couler; le lendemain matin, la plaie s'était refermée, et le surlendemain, notre fils pouvait se servir de sa main normalement. Quel merveilleux chirurgien que notre Seigneur, qui bande nos plaies lorsque nous nous tournons vers Lui !
Je rends grâce en mon cœur, les paroles n'étant jamais complètement suffisantes, pour notre Maître remarquable, Christ Jésus, pour notre Leader bien-aimée et dévouée, qui ouvrit toute grande la porte de « l'abri du Très-Haut » (Ps. 91:1) afin que nous puissions y demeurer, pour les praticiens dévoués, qui transmettent son message d'amour et de guérison, pour L'Église Mère et ses membres, dont ma femme et moi avons la joie de faire partie, pour le cours d'instruction, qui nous donne une inspiration spirituelle profonde, et par-dessus tout, pour Dieu omniprésent, qui est la source de toute inspiration. Sa bonté est en vérité sans limites, et savoir cela fait de chaque lendemain un jour heureux et merveilleux à attendre.
Bangalore, Inde
