Pendant environ deux ans, j'ai eu mes mains couvertes de verrues, mais je ne fis pas grand- chose pour m'en débarrasser. Un jour, un de mes amis, qui n'est pas Scientiste Chrétien, se fit enlever quelques verrues par un docteur, qui dut les brûler. Lorsque j'entendis et vis ce qu'il avait dû faire pour enlever ces verrues, je décidai de vraiment travailler en Science Chrétienne pour m'en débarrasser une fois pour toutes. Je me rappelai avoir entendu ma mère me dire que lorsqu'elle avait à peu près mon âge, elle s'était débarrassée de ses verrues, rien qu'en lisant Science et Santé, de Mrs. Eddy, chaque jour. Cela avait été la première guérison qu'elle avait obtenue grâce à la Science Chrétienne.
A l'époque où je décidai d'essayer de me débarrasser des verrues, j'eus un accident à l'école. Je me tordis la cheville si fort qu'on dut m'emmener hors de la salle de gymnastique. Comme c'était le moment de rentrer à la maison, on me porta jusqu'à l'autobus. Je refusai d'aller voir l'infirmière de l'école car je voulais me tirer d'affaire tout seul. Je travaillai avec l'oraison dominicale, des passages de Science et Santé, enfin tout ce que je pouvais me rappeler avoir appris à l'école du dimanche. Il y avait une grande distance à parcourir de l'autobus à la maison; je souffrais et boitais, mais j'y arrivai.
Lorsque j'arrivai à la maison, ma mère m'aida et ensemble nous affirmâmes la vérité. Je boitai pendant trois jours, mais je ne manquai pas l'école. Ma cheville était enflée et contusionnée, mais la douleur ne m'empêcha pas de vaquer à mes occupations. Tous mes camarades d'école étaient surpris que je ne reste pas à la maison. Je suis certain que c'est le bon travail fait à ce moment-là qui guérit la cheville; en même temps, toutes les verrues disparurent. Je me réveillai un matin et constatai qu'il n'y en avait plus. Tout d'abord je ne pouvais comprendre comment cela était arrivé; j'étais si occupé à travailler pour ma cheville que j'avais complètement oublié les verrues. Mais je compris ensuite que Dieu avait répondu à mes prières. Dans l'existence d'un enfant de Dieu, tout doit être parfait.
Il y a quelques années, alors que nous jouions, un camarade poussa des parpaings qui tombèrent sur ma main. J'eus l'index écrasé. Je courus à la maison en pleurant et comme le doigt avait l'air très mal en point ma mère appela immédiatement un praticien. Au bout d'une heure, la plaie cessa de saigner. Cependant, des fragments de ciment étaient restés dans mon doigt. J'étais très fâché contre mon camarade et lui en voulais toujours beaucoup de cet accident. Ma mère me dit qu'il me faudrait surmonter mon ressentiment. Mon frère raconta à ce garçon ce qui était arrivé. Il vint à la maison me dire qu'il regrettait beaucoup, qu'il ignorait complètement ce qui était arrivé et qu'il n'avait vraiment pas voulu me faire de mal. Je lui pardonnai. Pendant la nuit les fragments sortirent du doigt et la guérison s'opéra.
J'ai aussi été guéri de l'urticaire. J'ai donné un témoignage à l'église un mercredi soir au sujet de mes guérisons. J'aime aller à l'église le mercredi soir entendre comment les gens ont été guéris, pour pouvoir me rappeler leurs démonstrations. J'aime bien l'école du dimanche où j'apprends beaucoup de choses concernant Dieu. J'espère devenir membre de L'Église Mère quand j'aurai douze ans, comme mon frère. Il est très content d'être membre de L'Église Mère.
Franklin Lakes (New Jersey)
États-Unis
