Lorsque j'étais enfant, la Bible était mon livre favori, et souvent je regrettais que la méthode de guérison de Jésus, bien qu'ayant été enseignée à d'autres par ses disciples, se soit finalement perdue et qu'elle ne nous ait pas été transmise.
Une fois adulte, je me renseignai sur la Science Chrétienne et l'on me donna quelques exemplaires du Sentinel. Les témoignages de guérison me captivèrent, et bien que les articles me semblent écrits en un langage étrange, ils m'intéressèrent profondément et je désirais beaucoup les comprendre.
Lorsqu'on me proposa une opération pour enlever une tumeur je me consacrai de tout mon cœur à l'étude de la Science Chrétienne et pendant trois ans, je ne voulus rien faire d'autre que lire Science et Santé. J'avais soif de vérité, et je lus, et lus, sans vouloir m'arrêter.
J'eus de nombreuses guérisons pendant cette période. Rhumes, constipation, grippe et bronchite disparurent. Je fus guérie d'anémie après un seul coup de téléphone à une praticienne de la Science Chrétienne. Joie, force et inspiration remplacèrent une extrême fatigue due à de longues heures de travail.
Pendant de nombreuses années, j'avais porté pendant le jour des lunettes aux verres teintés à cause du soleil, et des lunettes noires le soir lorsque je roulais en voiture, car la lumière éblouissante des phares des autres voitures faisait pleurer mes yeux continuellement. Mais j'avais lu dans un Sentinel que la vue est spirituelle. Aussi, quand je commençai à lire Science et Santé, j'enlevai mes lunettes. Je lisais ce livre constamment, partout où j'allais, dans les trams et les autobus mal éclairés aussi bien que tard dans la nuit à la maison. L'éblouissement et la fatigue des yeux disparurent et jamais plus je n'ai dû porter des lunettes.
La complète guérison de la tumeur prit plus de temps. J'étais hantée par la description de sa dimension que m'en avait faite un docteur. J'allai voir une praticienne, mais elle me demanda quand je voulais revenir. Je répondis que je ne reviendrai pas, mais que j'allais lire Science et Santé.
Je ressentis une grande joie lorsque je lus ces mots, à la page 207: « Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède pas de cette grande et unique cause. » Je sus que j'avais trouvé la vérité que je cherchais. Je compris que cette tumeur ne pouvait affecter ma véritable identité d'idée spirituelle de Dieu, et je n'avais plus aucune crainte. L'hémorragie avait cessé après ma visite à la praticienne et il n'y eut plus jamais d'autres symptômes, sauf peut-être la fatigue mentionnée plus haut.
Mais je pensais que je ne comprenais pas encore assez la Science Chrétienne pour pouvoir me débarrasser de cette tumeur. Les paroles du docteur me poursuivaient toujours. Chaque fois que cette tumeur me venait à la pensée, je me répétais le passage cité précédemment, mais seulement en partie; je m'arrêtais à la virgule. Il me semblait trop difficile de me rappeler la fin, car je ne la comprenais pas. Je ne me rendais pas compte que je n'utilisais que la moitié de cette puissante vérité, je n'utilisais pas la partie qui niait l'erreur pour l'annuler. Mentalement, je mettais cette condition de côté pour m'en servir plus tard, quand je comprendrais mieux la Science Chrétienne.
Très souvent, par la suite, j'essayai de disséquer mes pensées pour trouver mon erreur, mais en vain. Des années plus tard, une bibliothécaire de service dans une salle de lecture de la Science Chrétienne me conseilla de cesser de penser à la tumeur et de ne plus vérifier sa dimension. Je compris alors que j'avais essayé de guérir la matière par une vérité spirituelle, au lieu de reconnaître l'irréalité de la matière. Au bout de quelque temps j'oubliai la tumeur, qui disparut complètement, car elle avait cessé de demeurer dans ma conscience.
C'est pour l'habitude de fumer que j'ai dû travailler le plus, et lorsque j'en fus libérée, cette guérison m'apporta aussi ma plus grande bénédiction; car lorsque je fus soudain libérée de cette habitude, j'en compris le néant absolu. Pour la première fois je me rendis compte que ce n'était qu'une croyance erronée qui m'avait mesmérisée pendant si longtemps.
Je suis reconnaissante d'avoir suivi le cours d'instruction en Science Chrétienne, et pour le mouvement de la Science Chrétienne qui, avec ses divers aspects, est complet. Ma gratitude pour cette Science grandit à chaque nouvelle expérience. C'est vraiment une bénédiction et un privilège que d'être un Scientiste Chrétien.
Chicago (Illinois), États-Unis