Apprendre à aimer la Bible et le livre de Mrs. Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, et à chérir toujours davantage leur message de Vérité, de Vie et d’Amour, est un aspect important de l’instruction qu’un petit élève reçoit à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Les enfants commencent très jeunes à en étudier les « premières leçons », enseignées à l’école du dimanche (voir le Manuel de L’Église Mère, de Mrs. Eddy, Art. XX, Sect. 3).
La monitrice d’une petite fille écrivit un jour au surintendant et lui rapporta l’anecdote suivante, qui met en scène sa petite élève et ses livres.
La grand-mère d’une fillette de sept ans, élève dans sa classe, demanda à la maman quel serait le cadeau de Noël idéal pour sa petite-fille. La maman proposa la Bible et Science et Santé. Ces livres, présentés dans une petite valise, furent aussitôt achetés et envoyés à la grand-mère qui demeurait dans une autre ville et qui attendait la visite de sa petite-fille pour Noël. Le grand-père, qui n’était pas Scientiste Chrétien, fut très perplexe quand il vit ce cadeau qu’il jugea déplacé pour un petit enfant. Il en était tellement convaincu, qu’il lui acheta plusieurs autres cadeaux pour effacer la déception à laquelle il s’attendait.
Noël fut fêté en compagnie de nombreux parents, et la petite fille déballa les livres dans une atmosphère très joyeuse. Le bonheur de l’enfant fut incontestable, car non seulement elle oublia tous ses autres cadeaux durant la fête, mais elle voulut absolument lire à haute voix des passages tirés de ses livres. La petite fille éleva à tel point la pensée de l’assistance d’une conception matérielle de Noël à la contemplation du Christ, que tous l’écoutèrent lire les Béatitudes, les commandements et l’oraison dominicale avec son interprétation spirituelle telle qu’elle se trouve dans Science et Santé (p. 16), passages qu’elle avait elle-même repérés. La stupéfaction du grand-père fut si grande qu’il prit l’enfant à part et lui demanda de lui relire les passages.
L’enfant ne se sépara pas un instant de ses livres. Le lendemain matin on la trouva, ses livres dans les bras, devant la porte entrouverte de la chambre de sa cousine. Son père, médecin, lui avait recommandé de ne pas s’approcher, sa petite cousine souffrant d’une maladie contagieuse. La petite fille lui lisait « l’exposé scientifique de l’être », qui commence ainsi: « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière » (Science et Santé, p. 468). Elle lui parla ensuite de Dieu qu’elle avait appris à connaître à l’école du dimanche, et lui expliqua comment mettre en pratique l’oraison dominicale; et elle ajouta: « Je vais maintenant te lire dans Science et Santé l’oraison dominicale et son interprétation spirituelle. »
Puis le médecin et sa famille s’en allèrent, et le docteur de l’endroit fut appelé pour s’occuper de la petite cousine. Mais lorsqu’il arriva, il ne trouva aucune trace de maladie et l’on permit à la fillette de se lever.
Commentant l’expérience, la maman de la petite élève écrivit: « En plein milieu de la fête matérielle ce petit enfant nous apporta le message guérisseur du Christ, la Vérité, qu’elle avait connu à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, et pour la première fois j’eus une vision claire de la vraie signification de Noël. »
