Je fus très troublée et même effrayée lorsqu'un médecin déclara que je ferais bien de me résigner, car la maladie de peau qui me couvrait le corps entier était incurable; avant de m'endormir ce soir-là, je priai pour que l'on découvre un remède, pensant à quelque médicament ou cure car je ne connaissais rien autre que la médecine. On m'avait dit que cette affection était due à une insuffisance des glandes sébacées.
Deux jours après, une ancienne voisine de passage dans notre ville vint nous voir quelques instants. Je ne voulais voir personne, sachant combien mon aspect était repoussant; consciente de mon désarroi cette femme pleine de bonté vint à moi et, me prenant dans ses bras, me dit: « Ma chérie, Dieu vous aime. » Il me semblait n'avoir jamais entendu de paroles aussi belles.
Elle se mit à me parler de l'amour de Dieu pour Ses enfants et dit qu'Il ne les rend pas malades. Je n'avais donc pas à accepter cette maladie et pouvais en être complètement guérie. Elle m'apprit qu'elle était Scientiste Chrétienne et offrit de m'apporter l'ouvrage fondamental sur la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy, si mon mari était d'accord avec moi pour accepter son offre.
Nous décidâmes d'essayer la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. et le lendemain, qui était un vendredi, elle revint avec un exemplaire de Science et Santé et plusieurs périodiques de la Science Chrétienne. Elle me parla également des praticiens.
J'appelai donc une praticienne de la Science Chrétienne et lui parlai de mes misères; elle me dit de chercher dans ma Bible ce passage des Lamentations (3:37): « Qui pourrait donner un ordre et le faire exécuter, si le Seigneur ne l'a pas permis ? » Après l'avoir lu je ressentis une grande paix et j'eus l'impression d'être libérée, car je voyais si clairement maintenant que « si le Seigneur ne l'a pas permis » je n'avais pas à accepter d'être malade. Il me fut également indiqué d'étudier la définition du mot « huile » qui se trouve à la page 592 de Science et Santé. La voici: « Consécration; charité; douceur; prière; inspiration céleste. »
En réfléchissant à chacun de ces termes j'en vins à conclure qu'il n'y avait aucune raison pour que j'aie une déficience en « huile »: il n'y a aucune raison de manquer de douceur, de prière, de charité ou de consécration. Au cours de notre conversation, la praticienne me recommanda de ne pas examiner l'erreur mais de garder plutôt ma pensée « pleine d'huile », au sens où l'entend le texte cité. Je m'efforçai de lui obéir; deux jours plus tard, je m'aperçus en me réveillant que j'étais complètement guérie. Les mots sont impuissants à exprimer ce que je ressentis; quelle joie et quelle inspiration cette guérison m'apporta !
Je suis très reconnaissante envers Dieu pour la manière si tendre dont Il nous guide et nous protège, envers Christ Jésus, et pour la révélation donnée par Dieu à Mrs. Eddy de cette merveilleuse Science qu'elle a donnée au monde avec tant de dévouement. Je suis également reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, d'avoir reçu encore un autre don précieux, le cours d'instruction, ainsi qu'envers nos professeurs et praticiens. — Boise (Idaho), États-Unis.
