Ma première guérison par la Science Chrétienne eut lieu quand, toute enfant, j'eus la clavicule cassée. Ma mère appela immédiatement une praticienne qui habitait à plus de cent quarante kilomètres et lui demanda de me donner un traitement. En quelques jours toute trace de la fracture avait disparu. Mon père, qui n'était pas Scientiste Chrétien à ce moment-là, n'était pas entièrement convaincu que la guérison avait eu lieu; il m'emmena donc chez un médecin pour le vérifier. Le médecin dit: « Oui, il y a eu une fracture. Mais les os ont été mis en place bien mieux que je n'aurais pu le faire. »
J'ai reçu maintes guérisons par le traitement seul de la Science Chrétienne; entre autres, à l'âge de huit ans, après avoir été accidentée par une voiture, j'avais été projetée en l'air et j'étais retombée sur la tête et l'épaule. Le choc m'avait arraché mes chaussures et j'avais perdu connaissance. Je ne me souviens pas avoir ressenti aucune crainte.
Mon père, qui avait été prévenu, vint pour m'emmener à la maison. Ma mère appela la praticienne qui m'avait aidée pour la fracture. Ma mère resta ferme et refusa d'identifier à l'enfant parfait et spirituel de Dieu, le seul véritable enfant, le tableau inharmonieux que je semblais offrir. En dehors d'un fort mal de tête qui disparut le lendemain il n'y eut aucune suite; je pus retourner à l'école le jour suivant.
La possibilité de prouver le pouvoir de Dieu toujours disponible, au moment nécessaire, grâce à notre compréhension personnelle de Sa toute présence, est une chose extraordinaire. Pendant la deuxième guerre mondiale, alors que j'habitais dans une petite ville de l'ouest des États-Unis, je fus prise d'une fièvre. Ma propriétaire s'inquiéta et après m'avoir fait des prédictions lugubres, insista pour que je suive un traitement médical. Je savais que c'était un moment d'épreuve et je demandai qu'on me laissât seule. J'élevai ma pensée avec reconnaissance pour écouter la voix de Dieu.
Je me souviens avoir pensé qu'il n'y avait peut-être pas de praticiens dans la ville, mais que le Dieu qui sait tout était là. La déclaration ferme, claire, que « tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout » de « l'exposé scientifique de l'être » auquel nous pouvons toujours avoir recours (à la page 468 de Science et Santé, de Mary Baker Eddy) fut un réconfort et un appui. La prière de Mrs. Eddy pour les petits enfants m'aida aussi à voir que Dieu nous guide et nous aime en tout lieu. Elle dit (Poems, p. 69):
Père-Mère Dieu,
Toi qui m'aimes, —
Garde-moi quand je dors ;
Guide mes petits pas
Jusqu'à Toi.
Je m'absorbai tant à contempler la réalité, à savoir que Dieu prend minutieusement soin de Ses enfants, que j'oubliai totalement la situation. Ce fut un moment merveilleux, et je sus que j'étais guérie.
Je fus guérie d'une laryngite au cours d'une conférence sur la Science Chrétienne. Cette conférence fut pour moi débordante de clarté et de joie spirituelle. En entrant dans la salle je ne pouvais prononcer une parole. En sortant je pouvais parler.
Il y a peu de temps une grosseur apparut sur mon corps, après une situation pénible où les rapports étaient devenus inharmonieux avec certaines personnes et où s'étaient présentées des suggestions de retour en arrière et de revirement. Je m'efforçai d'obtenir par moi-même la guérison mais la douleur persista et devint plus forte. Mon mari me demanda instamment d'appeler une praticienne, ce que je fis. Il était tard le soir. Je m'endormis consciente de l'immunité complète de l'homme à l'égard de toutes les croyances d'excroissance. Lorsque je me réveillai, je ne souffrais plus. A midi la grosseur avait diminué considérablement et le soir elle avait complètement disparu.
Je suis profondément reconnaissante pour ces guérisons, pour avoir été élevée dans un foyer où l'on attendait la guérison seulement de la mise en pratique de la Science Chrétienne, pour le développement spirituel, pour la joie de travailler pour l'église, pour un foyer harmonieux, ainsi que pour le cours d'instruction en Science Chrétienne, qui représente de solides fondations.
Ce témoignage ne serait pas complet si je n'exprimais pas la reconnaissance dont mon cœur déborde pour Christ Jésus et pour Mrs. Eddy, qui travailla avec tant de patience et dans un complet oubli de soi pour nous donner cette lumière spirituelle, la Science Chrétienne. — Riverside (Californie), États-Unis.