J'aimerais relater la guérison d'une affection destructrice des tissus qui avait pris une extension si rapide qu'en trois semaines environ il s'était formé une plaie large et profonde. Il n'y eut aucun diagnostic et aucun nom ne fut attribué à cette affection. Lorsque je fus conduit dans une maison de santé de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce., dès la première semaine, je promis à la directrice de ne pas regarder la plaie.
Je fus fidèle à ma promesse mais un jour un coin du pansement se souleva et ce que j'aperçus me donna un choc. Mais cela ne dura pas car je me tournai tout de suite vers Dieu avec une conviction absolue que « tout est possible à Dieu » (Matth. 19:26). A aucun moment je n'eus le plus léger doute au sujet de la guérison finale.
Un praticien me donna de l'aide. Il ne fut jamais question du mal au cours de nos conversations. Nous parlions des grandes figures de la Bible, en particulier de Jésus, de ses guérisons, et de certaines des guérisons de notre Leader, Mary Baker Eddy, dont le souvenir nous a été conservé. Au lieu que cette épreuve m'apparaisse comme une calamité, elle me sembla constituer une période de purification et de croissance spirituelle.
Les dix premiers jours je ne pus dormir, ni de jour ni de nuit, parce que je souffrais constamment, et je m'affaiblis à un point tel que je n'avais plus même la force de signer mon nom. Puis la douleur disparut subitement et je fus alors envahi d'une joie et d'une inspiration profondes, si bien que tout en restant encore alité je fus à même de rédiger le texte d'une allocution que l'on m'avait demandé de prononcer quelque temps après, ce que je fus très reconnaissant de pouvoir faire. Je fus entièrement guéri en à peine plus de trois mois, sauf quelques cicatrices très apparentes qui ont graduellement disparu, au point qu'elles sont presque invisibles maintenant.
Durant cette période je méditai chaque jour une remarque de Mrs. Eddy qui se trouve dans ses Miscellaneous Writings. Après avoir déclaré que l'Entendement est Dieu, le bien immortel, elle ajoute: « Cet Entendement n'est donc point sujet à croître, à changer ou à diminuer, mais il est l'intelligence divine, ou Principe, de tout être réel, maintenant l'homme à jamais dans le cycle rythmique d'une félicité continue, comme le témoin vivant et l'idée éternelle du bien inépuisable » (p. 82).
Ma gratitude pour cette guérison est indicible, ainsi qu'envers Mrs. Eddy qui nous a montré comment nous pouvons mettre à profit le grand amour de Dieu envers l'homme. Je voudrais aussi exprimer ici ma gratitude envers le praticien, envers les gardes-malades pleines de patience et de gentillesse, et envers ma femme pour les encouragements qu'elle me donna chaque jour sans défaillance durant ses visites et pour sa conviction en ma guérison finale. — Londres, Angleterre.
