Quand j'entendis parler de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. pour la première fois, en février 1933, mon moral était très bas. J'avais toujours pensé que je ne valais pas grand-chose et que je ne pourrais jamais rien obtenir dans ce monde.
J'étais assise près de la fenêtre, songeant à ma situation avec désespoir quand je pris un Christian Science Sentinel, ce devait être un de ces périodiques offerts au public que ma mère, qui était chez nous à ce moment-là, avait dû prendre. Je l'ouvris et lus le premier paragraphe où l'on faisait ressortir que l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu, qu'il est parfait et éternel. Ce fut pour moi une révélation. Je n'avais jamais rien lu de pareil. A cet instant je fus si inspirée que je pouvais voir et comprendre que cette déclaration s'appliquait à toute l'humanité, et même à moi. A partir de ce moment je vis tout sous un autre jour.
J'achetai Science et Santé avec la Clef des Écritures, de Mary Baker Eddy et le lus en entier. Il me semblait que ce que je lisais correspondait à ce que j'avais toujours confusément désiré. Tout le monde dans ma famille et au bureau remarqua un grand changement dans mon attitude à partir de ce moment-là. Il me semblait que j'avais des ailes.
Récemment j'ai eu une guérison. J'avais depuis longtemps une excroissance sur le sommet du crâne qui ne me gênait guère, sauf pour me peigner. Mon coiffeur remarqua qu'elle avait grossi et me demanda pourquoi je ne me la faisais pas enlever. La tumeur grossissait et devenait douloureuse et mes cheveux commencèrent à tomber tout autour. Je pris alors peur, et compris qu'il me fallait immédiatement faire quelque chose.
Je commençai à affirmer la vérité concernant Dieu et l'homme, telle que nous l'enseigne la Science Chrétienne. J'étudiai « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé, et compris qu'effectivement « l'Esprit est la Vérité immortelle; la matière est l'erreur mortelle. » Je sus qu'étant en réalité l'idée parfaite de Dieu je ne pouvais avoir aucune espèce de tumeur, et que l'homme est parfait et éternel de toutes manières et en tout temps.
J'avais tout oublié de cette excroissance quand un soir, quelque temps après, il m'arriva de me toucher la tête; je sentis que la tumeur avait disparu et que mes cheveux repoussaient. J'étais infiniment heureuse de cette démonstration.
Je suis très reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, d'avoir suivi le cours d'instruction et pour toutes les activités du mouvement de la Science Chrétienne. — Phoenix (Arizona), États-Unis.
