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Je ne suis pas venue à la Science Chrétienne...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1965


Je ne suis pas venue à la Science Chrétienne pour chercher la guérison, mais parce que j'étais insatisfaite de ma vie, que tout s'écroulait autour de moi et que je restais sans foyer, sans travail, sans affections. Je fus guérie du chagrin et du regret en un seul traitement que me donna une praticienne, au point que je fus dès lors heureuse et eus l'esprit en paix, et qu'il me semblait être soulevée de terre. Je n'ai jamais après cela douté du pouvoir curatif de la Science Chrétienne, bien que nombre de difficultés se soient présentées.

J'ai été guérie de la grippe, de rhumes, d'entorses, de brûlures, de conjonctivite. Des inharmonies ont été corrigées entre des personnes, des difficultés qui se présentaient au foyer et au travail ont été aplanies; je suis très reconnaissante pour ces praticiens qui m'ont aidée à entrevoir mon être réel.

Il y a quelques années je suis revenue des États-Unis où j'avais fait un séjour qui m'avait beaucoup mûrie, et tout de suite je m'occupai de trouver à me loger et entrepris de consacrer tout mon temps à la pratique de la Science Chrétienne. Les choses s'enchaînèrent heureusement et dans une harmonie complète; ce fut une illustration dans une certaine mesure au moins de ces paroles retentissantes de notre Leader, Mrs. Eddy: « Nous vivons une époque de l'aventure divine où l'Amour se révèle comme Tout-en-tout » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 158).

Vint ensuite une période où mes frais augmentèrent et le coût de la vie ne cessait de monter; l'impression de voir mes fonds s'épuiser était alarmante. Je savais que c'est le devoir absolu de tout Scientiste Chrétien de prouver et de démontrer en quoi consiste réellement les ressources, et je savais aussi que la nature des ressources est spirituelle, qu'elles n'ont donc rien à voir avec le solde d'un compte en banque. Je me rappelais avoir lu dans un de nos périodiques une remarque constatant en substance que les frais engagés pour en apprendre davantage sur la Science Chrétienne dans le but d'aider nos semblables constituaient un investissement solide.

Je reconnus alors qu'il n'est pas d'investissement plus important au monde que d'établir la pratique officielle de la Science Chrétienne dans une localité où le besoin s'en fait sentir. Je ne changeai rien à mes plans. Je m'efforçai de maintenir un train de vie digne d'un praticien de la Science Chrétienne et continuai à m'abonner à tous les périodiques et à apporter un soutien financier à l'église et au Champ. Dès lors je considérai chaque versement d'argent comme un investissement, au point d'être davantage intéressée par les sorties de fonds que par les rentrées, ce qui devint un jeu passionnant et plein d'inspiration. Je fis circuler mon argent le plus vite possible, ne gardant pas même un jour aucune dette un peu importante si je pouvais l'éviter. Je me sentais pleine d'inspiration et de joie.

Vers le premier de l'an la banque envoyait le relevé des comptes pour le semestre écoulé; mon relevé accusait un solde créditeur équivalant à quinze centimes — toutes factures payées il restait encore quinze centimes du côté du crédit, du Principe. Cela aurait pu être pour moi le coup de grâce, mais il n'en fut rien. Je ne fis qu'en rire bien fort car je savais que l'entendement charnel ne peut rien donner à une idée spirituelle.

Je m'employai alors à mettre dans la balance, du côté du Principe, toute ma gratitude pour les dividendes que la Science Chrétienne m'avait déjà versés: chaque preuve de son pouvoir curatif — jusqu'à ce que je me rende pleinement compte combien j'étais riche et quel opulent Père-Mère j'avais. Le mesmérisme fut brisé. Mon témoignage serait incomplet si je n'ajoutais pas combien je suis reconnaissante pour la manière dont « les écluses des cieux » s'ouvrirent et leurs trésors se déversèrent par des sources innombrables, à la fois si abondamment et en succession si rapide que j'étais tentée de dire: « N'allez pas si vite ! »

Saint Paul avait le vif sentiment que l'homme dispose de ressources suffisantes puisqu'il attribua ces paroles à Dieu (II Cor. 12:9): « Ma grâce te suffit. » La Science nous permet de comprendre que cette « grâce suffisante » est constituée des qualités de l'Entendement qui nous sont prodiguées, qui durent toujours, sont toujours disponibles et représentent toujours exactement ce que nous pouvons employer. Un compte en banque, qu'il présente un solde créditeur infime ou énorme, ne peut jamais constituer la base de telles ressources. Nul ne peut en être dépouillé par vol ou fraude, nul ne peut venir à en manquer, car ces biens-là existent en quantité illimitée. Nous en sommes comblés et il en existe assez pour tous ceux qui désirent les recevoir.

Je ne saurais être assez reconnaissante pour tout ce que l'étude de la Science Chrétienne représente pour moi. Ma régénération spirituelle s'est poursuivie, m'apportant la paix, et mon existence entière a été transformée. —

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