Tout au long des nombreuses années que j'ai été membre d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, j'ai reçu maintes guérisons et maintes bénédictions grâce à la mise en pratique des enseignements de la Science Chrétienne, et j'aimerais raconter en particulier une de ces guérisons, qui se produisit il y a bien longtemps.
Un jour, alors que j'étais à mon travail, mes yeux se mirent à enfler. Lorsque je rentrais à la maison le soir je pouvais à peine voir, et j'avais aussi du mal à entendre. J'étais incapable de lire; je pensais en premier lieu à « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, de notre Leader, Mrs. Eddy. Il se termine ainsi: « L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. » Je ne ressentais aucune douleur et je m'endormis.
Le lendemain matin il me fut impossible d'ouvrir les yeux. J'avais tout le visage enflé. Je m'assis et me couvris le visage d'une étoffe; je me remémorais des passages du livre de texte, en particulier celui déjà cité, « l'exposé scientifique de l'être », et des cantiques familiers de l'Hymnaire de Christian Science. Je passai dans cet état la moitié de la journée.
Puis une amie qui n'est pas scientiste chrétienne vint me voir; je sus au son de sa voix combien elle avait eu un choc en voyant mon visage. Elle voulut appeler sur-le-champ un médecin. Mais je refusai de la laisser faire, et restai seule le reste de la journée, confiante que l'aide de Dieu est toujours proche.
Je m'efforçai à diverses reprises de me conformer aux instructions que donnent Mrs. Eddy à la page 261 du livre de texte: « Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l'Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de l'immortalité. » Vers le soir je pus entrouvrir les yeux et l'ouïe commença de me revenir. Je continuai à prier comme on nous l'enseigne en Science Chrétienne et je pus le lendemain me rendre à mon travail, remplie de joie et de gratitude. Mon visage était encore enflé mais la vue et l'ouïe étaient normales.
Je trouvai le soir l'amie dont j'ai parlé plus haut à ma porte, avec un bouquet de muguet qu'elle me tendit en disant: « Maintenant je sais que Dieu t'a guérie. » Une semaine plus tard environ toute enflure avait disparu.
C'est avec gratitude et humilité que je songe à toutes les autres bénédictions qui m'ont été octroyées avec l'aide de Dieu grâce à la Science Chrétienne. — Saint-Gall, Suisse.
