Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Apporter « de bonnes nouvelles »

[Article présentant un intérêt particulier pour les enfants]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1965


Catherine habitait à plus d'un kilomètre de l'école, et elle aimait faire ce trajet à pied deux fois par jour. Cela lui donnait l'occasion de rencontrer des camarades et de cheminer avec eux, de traverser un jardin public où elle pouvait s'ébattre librement et d'être fêtée par « Lady », le colley de la maison au sommet de la colline.

Mais ces derniers temps Catherine n'appréciait plus autant sa promenade, et elle passait ses récréations à regarder tranquillement les autres au lieu de jouer avec ses camarades ou de sauter à la corde comme d'habitude. Elle avait à l'orteil une grosseur ressemblant à une grosse verrue qui la gênait pour marcher, courir ou sauter.

Catherine avait appris en Science Chrétienne [Christian Science] que Dieu est Amour. Et elle avait appris que les enfants de l'Amour ne pouvaient être qu'harmonieux. Une verrue est le contraire de l'harmonie: elle ne peut donc être créée par Dieu qui « contempla ce qu'il avait fait, et [...] vit que cela était très bien » (Gen. 1:31).

Elle s'était toujours tournée vers Dieu pour trouver la guérison. Et elle appliquait souvent cette règle qui se trouve à la page 495 de Science et Santé, où Mrs. Eddy écrit: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. »

Quand la verrue la gênait particulièrement Catherine demandait à sa mère de l'aider à mieux comprendre Dieu et Sa ressemblance. Elles priaient ensemble pour comprendre l'irréalité de la vilaine grosseur, et voir la perfection de l'enfant de Dieu. Souvent elles s'attahèrent à approfondir divers aspects du rapport unissant l'homme à Dieu révélés par Mrs. Eddy. Elles méditèrent avec un intérêt particulier cette déclaration (Science et Santé, p. 463): « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. »

Un dimanche, la maman chantait doucement le solo qu'elle avait entendu au service le matin, tout en préparant le repas. C'était ce verset d'Ésaïe mis en musique: « Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles » (52:7).

Tandis qu'elle se remémorait le solo, elle fut frappée par ces mots: « bonnes nouvelles ». Elle songea que c'était bien à cela que servent vraiment les pieds: apporter de bonnes nouvelles, des messages d'amour. Elle appela Catherine pour lui faire part de l'idée qui lui était venue. Elles tombèrent d'accord que tous devrions faire plus attention à l'usage que nous faisons de nos pieds.

Catherine se rendit compte que depuis un certain temps elle se livrait à des commérages et que c'était là tout juste le contraire d'apporter de bonnes nouvelles. Elle se souvint de cette prière de Mrs. Eddy qui a la forme d'un poème et qui est intitulée « Étrennes d'une Mère aux petits enfants » (Poems, p. 69):

Père-Mère Dieu,
Toi qui m'aimes, —
Garde-moi quand je dors ;
Guide mes petits pas
Jusqu'à Toi.

Quand Dieu guide nos pas, nous ne pouvons apporter que des messages remplis de ce qui est vrai et harmonieux.

Catherine avait appris les Dix Commandements et les appliquait depuis longtemps, mais le neuvième commandement prit alors pour elle un sens nouveau: « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain » (Ex. 20:16). L'enfant de Dieu ne peut voir d'inharmonie chez aucun autre de Ses enfants, il ne peut donc en dire aucun mal — porter aucun faux témoignage.

Comme Catherine était heureuse que cette compréhension lui soit venue, comme vient le Christ ! Elle savait maintenant que ce vain bavardage n'avait jamais fait partie de son être véritable, l'idée de l'Amour divin; et après avoir remercié sa mère de l'avoir aidée à voir cette nouvelle vérité, elle s'en alla joyeusement jouer avec ses sœurs.

Le lendemain matin la grosseur était partie de son pied; elle était libre de marcher, courir, sauter comme avant. Catherine avait appris que rien d'inharmonieux ne saurait s'attacher à nos pieds si nous nous en servons pour apporter de bonnes nouvelles.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / avril 1965

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.