« Célébrez l'Éternel; car il est bon... Ainsi parleront les rachetés de l'Éternel... Qu'ils célébrent donc la bonté de l'Éternel, et ses miracles en faveur des enfants des hommes ! » Ainsi lisons-nous au Psaume 107 (versets 1, 2 et 8), et je voudrais moi aussi dire toute ma joie et ma gratitude aujourd'hui pour une merveilleuse guérison que j'ai eue grâce à la Science Chrétienne [Christian Science] il y a environ onze ans.
Je souffrais depuis quelque temps d'insomnie et je passais les nuits déchirée de crainte et d'anxiété à la pensée qu'il me faudrait peut- être retourner dans un sanatorium pour malades des poumons, où j'avais déjà passé deux années loin de mon mari et de mes quatre enfants, loin de mon travail, et dont j'étais rentrée depuis peu. Un médecin m'avait avertie avant ma sortie du sanatorium qu'en cas de rechute il aurait à pratiquer une opération. Je me trouvais maintenant dans ce terrible état de détresse physique et morale.
Il m'était impossible de rester sur mon séant plus d'une heure ou deux par jour. Ne pouvant demeurer chez moi à cause du danger de contamination pour mes enfants, j'eus la possibilité de passer un mois à la campagne chez des amis très chers. Il était prévu que je reprendrais là des forces, mais mon état s'aggrava au contraire visiblement.
Je me rappelle une nuit où je restai debout à la fenêtre, me tordant les mains de désespoir. Les levant vers le ciel je suppliai de tout mon cœur Dieu de m'aider. Et Dieu répondit en effet à ma prière.
Le lendemain matin même un parent très proche me parla de la Science Chrétienne. Il déclara avoir entendu dire que les malades étaient guéris par elle, grâce à la prière, tout comme Christ Jésus avait guéri, et il croyait que moi aussi je pouvais recevoir un soulagement. A contrecœur et non sans hésitation je consentis à lire Science et Santé, de Mrs. Eddy. Lorsque j'arrivai à la fin du premier chapitre, qui est intitulé «La prière», j'étais envahie d'une joie inexprimable et je sus que j'avais trouvé la religion que je désirais.
Je pris un rendez-vous avec une praticienne de la Science Chrétienne. Je dus faire un très gros effort pour me rendre chez elle, mais jamais je n'oublierai avec quel amour elle m'accueillit et me parla de Dieu. Elle m'expliqua que Dieu est Amour et que Dieu m'aimait, qu'Il est bon et par conséquent ne veut pour nous que le bien, nullement la maladie.
Je ne pouvais comprendre alors tout ce qu'elle me disait mais je sentis à nouveau en moi cette joie ineffable et j'eus immédiatement l'espoir que tout irait bien. Je rentrai à la maison une heure plus tard environ, ayant recouvré des forces et heureuse, et je dis à mon mari avec une ferme conviction que j'allais me rétablir. Tout ce que les médicaments et le repos avaient été incapables de faire fut accompli en une seule nuit, comme si un grand miracle s'était produit, grâce à la prière.
Le lendemain matin je pus me lever et me mettre à l'ouvrage. J'aurais voulu crier de joie et faire part au monde entier de ce miracle. Devant la loi j'étais toujours sous surveillance médicale et je dus me faire radiographier de temps à autre. Mais je m'attachais fermement à ces paroles de la Bible que la chère praticienne m'avait citées: « L'esprit de l'homme est une lampe de l'Éternel; il sonde toutes les retraites cachées du cœur » (Prov. 20:27).
J'en vins à comprendre que l'illumination de ma conscience par la Vérité amènerait l'élimination des ombres sur les radios de mes poumons. Peu après je retrouvai la plénitude de la santé et je n'ai plus jamais ressenti depuis lors aucun symptôme de cette affection.
Par la suite mes enfants et moi-même avons eu de nombreuses guérisons en Science Chrétienne, comme par exemple celles d'un rhumatisme, d'une angine, de rhumes, de la grippe intestinale. L'un des enfants fut guéri d'une pneumonie en deux jours.
Je suis infiniment reconnaissante pour les enseignements de cette Science, pour la qualité de membre de L'Église Mère et d'une église filiale, ainsi que pour le privilège de pouvoir travailler pour cette église. Ma gratitude la plus sincère va vers la chère praticienne pour son aide dévouée. — Coire, Suisse.
