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La continuité de la Bible

[Série d'articles destinés à montrer comment le Christ, la Vérité, est progressivement révélé au long de la Bible.]

Les douze tribus d'Israël

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1965


Au fur et à mesure que se déroule l'histoire des Hébreux, on trouve de nombreuses allusions aux descendants de Jacob — appelé encore Israël — qui donnèrent leur nom aux « douze tribus d'Israël » (Gen. 49:28); il est intéressant de remarquer leurs caractéristiques, mises en lumière par Jacob dans son estimation pleine de finesse et de détermination des qualités de ses fils et du sort qui les attendait.

Jacob, quant à lui, était né dans le pays de Canaan mais il s'était rendu tout jeune vers le nord à Caran, en Paddan-Aram, surtout pour se soustraire à la colère de son frère Ésaü; c'est à Caran que naquirent onze de ses fils et sa fille unique, Dina. Mais Benjamin, le douzième fils, naquit près de Bethléhem, dans la contrée qui s'appellera plus tard Juda.

Léa, moins aimée de son mari que Rachel, est la mère de sept de ses enfants: Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar et Zabulon, puis Dina (voir Gen. 29:32–35; 30:18–21). Bilha mit au monde Dan et Nephtali, et Zilpa eut Gad et Asser (voir Gen. 30:6–13), alors que Joseph et Benjamin étaient les enfants de Rachel.

La perspicacité du patriarche est bien mise en évidence dans la description qu'il donne et des actes passés et des perspectives d'avenir de ses fils. En dépit des grandes espérances qu'il avait entretenues au sujet de son fils aîné, Ruben, Jacob le décrit comme étant « impétueux comme l'onde » (Gen. 49:4) à cause de son manque de force morale. Deux des autres fils de Léa, Siméon et Lévi, sont associés en tant que représentant la cruauté, la colère et l'emportement, et leur père sentit que c'était là une cause de division et d'insécurité pour l'avenir (voir Gen. 49:5–7).

Jacob reconnut en son quatrième fils, Juda, des qualités innées de chef donnant une nouvelle preuve de sa pénétration dans sa compréhension du caractère de ce fils. Ses frères se prosterneraient devant lui; par ailleurs Jacob dit aussi: « Le sceptre ne sera point enlevé à Juda » (Gen. 49:10). L'histoire a prouvé la validité de la prédiction de Jacob, car le territoire appartenant à Juda lorsqu'il s'établit par la suite en Palestine comprenait Jérusalem, centre spirituel de la Terre sainte, tandis que Bethléhem, également située en Juda, devait voir la naissance de David et plus tard de Jésus lui-même.

Jacob parle plus brièvement de six des huit autres fils (voir Gen. 49:13–21). Il prédit que Zabulon et ses descendants auraient accès à des ports de la côte méditerranéenne, tel que Sidon; quant à Issacar, fort mais indiscipliné, il devait bientôt tomber en esclavage parce qu'il cherchait trop ses aises. Dan exercerait les fonctions de juge parmi les tribus, mais ses traits de caractère qui l'apparentaient au serpent constituaient une source de danger. Gad reçut l'assurance qu'il progresserait, Asser qu'il serait prospère, tandis que Nephtali était qualifié d'actif et d'aventureux, car il était « une biche agile » (Gen. 49:21).

Jacob vit en son fils Joseph un homme vraiment grand, qui réussirait dans ses entreprises en dépit de l'opposition à laquelle il se heurterait, tant de la part de ses frères que parmi certains de ses partenaires égyptiens, un homme secouru et soutenu par Dieu et par conséquent doté de bénédictions insignes. La prédiction effrayante de Jacob touchant son plus jeune fils, Benjamin, est brève, il est qualifié de « loup destructeur » (Gen. 49:27), mais nous savons par des passages antérieurs combien Jacob l'aimait. D'ailleurs un dictionnaire biblique note que « les hommes de Benjamin furent de rudes guerriers montagnards, d'éternels champions de la liberté. » De leurs rangs devait sortir le premier roi d'Israël, « Saül... de la tribu de Benjamin » (Actes 13:21).

Lorsque se produit la division de Canaan en douze tribus, à l'époque de Josué, le nom de deux des fils de Jacob — Lévi et Joseph — n'est point mentionné. La raison en est que les Lévites n'avaient point de territoire particulier, étant considérés avant tout comme un groupe destiné au sacerdoce, et les deux fils de Joseph, Éphraïm et Manassé, représentèrent individuellemetn leur père, ramenant ainsi à douze le nombre des provinces attribuées aux tribus.

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