Je suis heureuse et ma gratitude est infinie d'avoir pu, grâce à la Science Chrétienne [Christian Science], que je pratique depuis plusieurs années, démontrer souvent la puissance de l'Amour divin.
L'année dernière vers la fin de juin, alors que je me préparais avec joie à assister à la prochaine réunion de mon association, je fus prise un soir chez ma fille d'un violent malaise, et je dus m'aliter chez elle. Ma fille n'est pas Scientiste Chrétienne et me voyant souffrir, elle appela son docteur. Celui-ci après m'avoir auscultée, diagnostiqua un infarctus du myocarde, et me dit que je devais garder le lit et observer le repos le plus complet pendant six mois.
Après avoir fait prévenir une praticienne de la Science Chrétienne à qui je demandai de me traiter, je m'efforçai de mettre en pratique les enseignements de cette Science, et je maintins fermement ce que Mrs. Eddy nous dit à la page 475 du livre de texte, Science et Santé: « L'homme est spirituel et parfait, et parce qu'il est spirituel et parfait, on doit le comprendre ainsi dans la Science Chrétienne. L'homme est idée, l'image de l'Amour; il n'est pas physique. »
Au bout de trois jours, je ne souffrais plus du tout et sans ma fille, je me serais levée. J'avais refusé de prendre les médicaments prescrits par le docteur, mais pour éviter tout conflit avec mon entourage je restai couchée, calme et confiante.
Je désirais vivement me rendre à mon association qui devait avoir lieu dans un mois à 600 km de Paris, et mon fils me promit de m'y conduire en voiture si un cardiogramme donnait des résultats satisfaisants. Je priai de tout mon cœur avec la certitude que Dieu exaucerait ma prière.
Soutenue toujours par le travail de la praticienne et me sentant de plus en plus forte, je pris rendez-vous avec un cardiologue et mon fils m'y conduisit.
Pendant cette visite je fus poussée à dire à l'oreille du docteur que je désirais lui parler. Celui-ci fit sortir mon fils et me demanda ce que je voulais lui dire; je lui confiai que j'étais Scientiste Chrétienne, que je désirais ardemment partir et que je me sentais tout à fait bien. Après l'auscultation il permit à mon fils de me conduire au but de mon voyage. Je le remerciai et lui dis: « Vous verrez docteur, que je reviendrai complètement guérie. »
Il me répondit: « Mais je ne demande pas mieux que de voir un miracle. »
Je fus obligée d'aller le voir de nouveau après mon retour à cause de la législation sur les Assurances sociales. Après un examen minutieux, il me dit: « Je vous trouve très bien, continuez votre traitement puisqu'il vous réussit si bien. »
C'est avec joie que je rends grâce à notre Père-Mère Dieu pour cette belle démonstration, pour Christ Jésus, pour notre vénérée Leader. J'ai confiance en Dieu, le bien, et le bien seul, car Il est Tout-en-tout, Il est la seule intelligence.
Ma gratitude est infinie pour L'Église Mère et toutes ses activités. La qualité de membre dans une église filiale et le cours d'instruction sont pour moi de grandes bénédictions. — Paris, France.