Je ne cesserai jamais d'être reconnaissant que ma femme ait entrepris l'étude de la Science Chrétienne [Christian Science] pour être guérie de troubles physiques, car c'est grâce à son étude de cette Science que je m'y suis intéressé moi-même. Je n'avais pas de religion, bien qu'ayant fréquenté une école du dimanche protestante étant enfant, et la Science Chrétienne [Christian Science] me parut offrir tout ce que l'on peut désirer dans une religion, y compris la guérison.
J'ai eu de nombreuses guérisons parmi lesquelles celle d'une entorse. Cela se produisit alors que j'étais employé dans une grande usine travaillant pour la défense nationale. La douleur fut intense, et je me tournai vers Dieu par la prière. Le Psaume quatre-vingt- onze de la Bible et certaines vérités énoncées dans Science et Santé, de Mrs. Eddy, vinrent à ma pensée.
Dans ce passage du livre de texte je trouvai ce qui correspondait à mon besoin (p. 476): « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » La douleur disparut immédiatement. Je boitais légèrement, ce que personne ne parut remarquer. Je pus terminer ma journée, accomplissant mes activités normales sans perdre de temps dans mon travail, et bientôt je ne boitai plus.
Après la première guerre mondiale, je suivis un cours de pilotage. J'avais eu environ quatre heures et demie d'enseignement avec les doubles commandes lorsque l'instructeur m'envoya faire mon premier vol seul dans l'avion d'entraînement. J'étais un peu nerveux et je sentis le besoin de faire un travail de protection par la prière. Je réalisai mon unité avec Dieu et mon inséparabilité d'avec Lui comme Son idée, et je me dis que peu importait l'endroit où je me trouvais, au milieu de l'océan, sur terre, ou dans les airs, je ne pouvais être séparé de Lui.
Je continuai à penser de cette façon jusqu'à ce que j'atteigne la vitesse convenable pour atterrir. Lorsque je tirai sur le manche à balai, il me resta dans la main. Pendant que j'essayais de le remettre en place, les roues touchèrent le sol, et il me sembla que l'avion allait piquer du nez. Mais il n'en fut rien; la queue finalement se posa, et je fis un atterrissage sans dommage en n'ayant aucun contrôle longitudinal ni latéral.
Les paroles ne peuvent exprimer ma gratitude pour la guérison et la protection mentionnées ci-dessus et pour de nombreuses autres guérisons, pour le cours d'instruction, pour le fait d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et pour le privilège de servir cette église filiale dans ses diverses activités, servant ainsi la Cause de la Science Chrétienne [Christian Science]. — Tieton (Washington), États-Unis.
