Jésus prouva que le Christ est l'idée spirituelle de Dieu, qui vient aux hommes pour les conduire vers Dieu, la Vérité et l'Amour éternels. Il y en eut cependant, parmi les contemporains de Jésus, qui furent incapables de le comprendre à cause de leur point de vue matérialiste. Méconnaissant sa mission ils le persécutèrent et le firent mourir.
L'Évangile de Jean rapporte (19:23, 24): « Les soldats... prirent ses vêtements... Ils prirent aussi sa robe, mais cette robe était sans couture... Ils se dirent donc les uns aux autres: Ne la déchirons pas; mais tirons au sort à qui l'aura. C'était afin que cette parole de l'Écriture fût accomplie: Ils ont partagé mes vêtements entre eux, et ils ont tiré ma robe au sort. »
Les faits de l'être sont souvent mal interprétés. L'entendement mortel essaie de découper la robe de la Vérité. Mrs. Eddy écrit (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 206): « Schismes, imaginations et croyance humaines ne font pas partie de la Science Chrétienne [Christian Science]; ils obscurcissent notre compréhension de la Science; c'est comme s'ils partageaient la robe de la Vérité et la tiraient au sort. »
Celui qui commence l'étude de la Science rempli d'ardeur éprouve un bonheur croissant. A mesure qu'il continue son étude, il acquiert une compréhension plus profonde de la vérité. Il obéit toujours plus fidèlement à l'ordre que donna Jésus à ses disciples, tel qu'il est rapporté par Matthieu (10:8): « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, nettoyez les lépreux, chassez les démons. »
Cet éveil de la compréhension spirituelle permet au Scientiste « de toucher le bord » même du pouvoir guérisseur de Dieu. Mrs. Eddy a écrit ces paroles magnifiques à la page 192 de Miscellany: « La robe idéale du Christ est sans couture. Tu en as touché le bord, et tu es guéri. »
Qu'est-ce qui nous rend capables d'obéir au commandement de Jésus ? C'est le Christ, l'idée divine de Dieu, que Jésus comprit et démontra. Il apprit à ses disciples à utiliser le pouvoir du Christ, et indiqua entre autres que l'efficacité et la manifestation de ce pouvoir n'étaient pas limitées à la carrière terrestre de Jésus, mais s'étendaient à toute l'éternité.
Mrs. Eddy écrit à la page 142 de Science et Santé: « Autrefois les partisans du Christ, la Vérité, mesuraient le christianisme à son pouvoir sur la maladie, le péché et la mort; mais en général les religions modernes ne tiennent compte que d'un seul de ces pouvoirs, — le pouvoir sur le péché. Nous devons rechercher la robe impartagée, le Christ intégral, comme notre première preuve du christianisme, car seul le Christ, la Vérité, peut nous fournir une évidence absolue. »
C'est ce passage qui permit à l'auteur de cet article d'accepter l'idée que la Science du Christ est l'enseignement même de la Vérité. Pendant des années elle avait pensé que d'autres religions présentaient le même intérêt, bien que ne les connaissant pas de façon approfondie. Cette attitude lui laissait quelques doutes dans la pensée et l'empêchait de faire beaucoup de démonstrations de la Vérité. Cependant, s'étant trouvée atteinte à un moment d'une maladie grave à laquelle seule l'application sans restriction de la Science Chrétienne [Christian Science] porta remède, elle perdit le dernier vestige d'attachement à la théologie scolastique qui lui restait.
Tel un rayon de lumière, la pensée lui vint que seule la Science de l'être fournit « la robe impartagée » du Sauveur. En d'autres termes, c'est lorsqu'il obéit au commandement de Jésus de guérir les malades, nettoyer les lépreux, ressusciter les morts, et chasser les démons que le Scientiste revêt cette robe. Cette façon de raisonner apporta à l'auteur tant de bonheur et de bien-être qu'elle reprit, malgré son âge avancé, ses activités à l'église, et accepta avec joie d'assumer d'autres responsabilités.
La Science divine requiert impérativement que nous fassions preuve de consécration, de patience, de persistance, de persévérance, d'endurance, et de confiance en l'aide puissante et triomphante de Dieu. « La robe impartagée » appartient à ceux qui mettent ces qualités en pratique.
L'étude de la Science du Christ permet au chercheur de comprendre que Dieu est l'Amour tout-puissant, suprême, toujours présent; et cette compréhension permet à ses semblables et à lui-même de se libérer du péché et de la maladie. Ce fait prouve suffisamment que c'est une religion pratique. Les œuvres de Mrs. Eddy montrent à celui qui l'étudie que cette divine loi de la Vérité opère depuis le commencement des temps, et qu'elle continuera à opérer éternellement.
Grâce à la clarté de sa compréhension, Mrs. Eddy put reconnaître la nécessité d'apporter sa révélation à l'humanité souffrante. Elle donna aux cœurs réceptifs « un autre Consolateur », celui que Jésus avait promis à ses disciples (voir Jean 14:16). Grâce à notre étude de la Science, ce Consolateur, nous comprenons qu'elle correspond à la robe sans couture du Messie; dans la mesure où elle sera acceptée, comprise et appliquée correctement, elle remplira sa mission qui est de guérir et de racheter le genre humain.
