J'entendis parler de la Science Chrétienne [Christian Science] pour la première fois en 1914, et cinq ans plus tard je devins membre de L'Église Mère et d'une église filiale. Pendant toutes les années passées, la Science a été pour moi le chemin de la Vie, et je n'ai pas eu recours à la médecine, sauf pour les examens habituels en vue d'une assurance sur la vie et pour la vaccination obligatoire alors que j'étais en mission outre-mer dans l'armée des États-Unis.
Cela ne veut pas dire que je n'ai jamais eu de malaises ou de difficultés. Mais les problèmes physiques ont tous été de peu d'importance, grâce à la protection de la Science Chrétienne [Christian Science]. Pendant plus de quarante ans je n'ai pas été absent de mon bureau plus de dix jours au total pour cause de maladie. Les problèmes d'affaires ont également été résolus promptement comme résultat de mon application des vérités enseignées en Science.
A l'époque où mon attention fut attirée par cette religion, je fumais cent cigarettes par jour, et les fumais complètement. Un soir une parente, qui était praticienne de la Science Chrétienne, remarqua que je ne semblais pas prendre de plaisir à fumer et que c'était seulement une habitude. Elle me demanda si j'aimerais être guéri. J'avais seulement une faible notion de ce qu'est réellement la Science, mais j'acceptai volontiers d'être traité en Science Chrétienne. Trois jours plus tard je m'aperçus que je ne fumais plus. J'étais allé à mes occupations habituelles, rencontrant principalement des hommes qui fumaient, mais j'avais totalement oublié cette habitude. La guérison fut permanente.
Un jour, à New York en voyage d'affaires, je m'affaissai dans ma chambre d'hôtel, me coupant profondément la plante du pied gauche en tombant. J'étais vacillant et mal à l'aise, mais je retournai seul à Washington, protégeant la blessure avec du coton pour la tenir propre. Grâce aux prières d'une praticienne et à l'aide d'amis, je fus à même de reprendre mon travail normalement en quelques jours.
Après le jour de la victoire en Europe, en 1945, j'étais à bord d'un avion militaire allant de Munich à Berlin. A cause du mauvais temps l'avion dériva de sa route et nous nous perdîmes. Je me mis à lire un éditorial dans The Christian Science Journal, intitulé « L'homme peut démontrer la domination de Dieu sur le temps ». Très rapidement le temps s'éclaircit, et l'avion fit un atterrissage forcé, mais sans dommage, dans un pâturage de Tchécoslovaquie.
Mon travail exige que je prenne souvent l'avion, et je trouve une grande assurance dans cet énoncé de la page 283 de Science et Santé par Mrs. Eddy: « L'Entendement est la source de tout mouvement, et il n'y a pas d'inertie qui en retarde ou arrête l'action perpétuelle et harmonieuse. »
J'ai été directeur d'une association commerciale nationale, et il fallait, pour parler en public et me présenter devant des organisations et des comités du Congrès, que je puisse penser vite et donner d'emblée des réponses justes. Un matin je reçus un coup de téléphone du secrétaire d'un important comité du Congrès, me demandant de prendre un taxi et de venir immédiatement devant le comité.
En chemin je consacrai mon temps à savoir que l'homme, l'idée de l'Entendement, exprime toute l'intelligence de l'Entendement. Au lieu d'essayer de penser à ce que j'allais dire à ce comité, je m'en remis entièrement à l'assurance donnée par Ésaïe: « Vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira: C'est ici le chemin, suivez-le « (30:21). Après m'avoir entendu le président me fit signe de venir sur l'estrade et me complimenta en disant qu'il avait rarement entendu un témoin s'adresser au comité avec autant de force et d'efficacité.
Je ne peux décrire convenablement ma reconnaissance envers Mrs. Eddy, pour L'Église Mère et ses filiales, pour le cours d'instruction en Science Chrétienne [Christian Science], et pour toutes les autres voies par lesquelles le bien nous parvient. — Washington (District de Columbia), États-Unis.
