Aujourd'hui, grâce aux activités des organisations de la Science Chrétienne dans les collèges et les universités, formées selon l'Article XXIII, Section 8, du Manuel de L'Église Mère par Mary Baker Eddy, le pouvoir réformateur et rédempteur du Christ, de la Vérité, commence d'occuper une place légitime dans les établissements d'instruction. Les passages suivants concernent ces activités et sont extraits des rapports reçus par L'Église Mère.
D'une organisation de Nouvelle-Zélande:
Nos séances, comprenant des lectures préparées de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mrs. Eddy, ainsi qu'un espace de temps consacré aux expériences, aux témoignages de guérison et aux remarques sur la Science Chrétienne énoncés par les personnes présentes, ont eu lieu tous les quinze jours, le vendredi soir, durant l'année écoulée. Nous sommes reconnaissants d'avoir pu utiliser la salle de repos, dans l'édifice de l'Union des étudiants, et profiter de l'atmosphère paisible qui y a régné.
Nous avons commencé l'année scolaire par une réunion qui nous a amenés à examiner le but de l'organisation. Vers le milieu de l'année, une séance spéciale fut convoquée pour les membres présents et leurs aînés afin de réexaminer le but de l'organisation. Cette réunion fut féconde en bons résultats. Le film « Explications sur la Science Chrétienne » fut projeté deux fois vers midi, un mercredi du second semestre; il fut instructif et d'une belle inspiration.
Quatre membres de l'organisation, y compris le président actuel, assistèrent à l'assemblée bisannuelle des organisations du monde entier à Boston en 1961. Les informations et l'inspiration acquises à cette assemblée magnifique nous aidèrent à préparer une conférence sur la Science Chrétienne de même que nos examens finals.
La conférence fut le sommet des activités de l'année. Nous fûmes reconnaissants de pouvoir utiliser le Théâtre de Poche, dans le nouvel édifice de l'Union des étudiants; des quarante personnes qui y assistèrent, environ les deux tiers n'étaient pas Scientistes Chrétiennes. Les membres de l'organisation firent avec zèle les préparatifs nécessaires, les invitations en particulier, qu'ils s'efforcèrent d'envoyer individuellement à tous les étudiants possibles. Des invitations personnelles furent envoyées aux amis et connaissances.
Nous exprimons spécialement notre reconnaissance à notre conseiller. Pendant cette année, il n'a cessé de veiller à la bonne marche de l'organisation par sa consécration, ses encouragements, ses conseils et son soutien de l'idéal qu'elle proclame.
Le rapport reçu d'une université de l'état d'Ohio dit en substance:
L'un des membres de sa famille, non Scientiste Chrétien, dit à une étudiante: « Tu feras peut-être un semestre de collège. Je ne vois pas comment tu pourras continuer. » L'étudiante acheva ses quatre ans d'université, passant si bien ses examens qu'elle fut acceptée dans la société nationale américaine Phi Bêta Kappa.
Peu avant de terminer son lycée, elle n'avait pas d'argent pour le collège, mais elle se sentit tout de même guidée à s'inscrire. Ces paroles l'aidèrent: « Ne vous inquiétez pas du lendemain: il suffit que l'Amour divin soit une aide toujours présente; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez tout ce qu'il vous faut à chaque moment » (Miscellaneous Writings, p. 307, par Mrs. Eddy). Elle gagna une bourse de deux ans offerte par un groupe local de citoyens. Puis elle apprit qu'elle était susceptible de recevoir une bourse spéciale offerte par le corps enseignant de l'université dans laquelle elle avait demandé d'être admise. L'été qui précéda son entrée à l'école, elle gagna assez d'argent pour pouvoir, avec les deux bourses, fréquenter l'université une année.
Pour continuer de recevoir une aide financière, il lui fallait obtenir d'excellentes notes. Les fausses croyances de temps et d'intelligence limités, comme la crainte des examens, disparurent devant la compréhension que l'homme reflète l'Entendement parfait qui connaît toutes choses. Elle vit clairement que l'homme possédait en abondance les idées justes et le pouvoir de les exprimer. Les résultats de son travail quotidien métaphysique consacré apparurent bientôt aux autres, et elle reçut une bourse pour la deuxième année. Elle s'aperçut que plus elle travaillait selon la Science Chrétienne, plus son expérience universitaire s'améliorait. Elle accepta le poste de secrétaire de l'organisation de la Science Chrétienne et s'acquitta de nombreux devoirs. Parfois, le travail pour l'organisation exigeait plusieurs heures par semaine pour être bien fait. Cette activité accrut sa vigilance et lui apprit à organiser son travail d'une manière plus efficace, rapporte-t-elle.
Elle dut surmonter la croyance que la personnalité pouvait affecter ses progrès ou son bien-être. Des amis lui dirent que plusieurs de ses professeurs lui feraient des difficultés, se montreraient durs et qu'ils ne lui donneraient pas de bons chiffres. Durant cette période, elle déclara souvent que l'Entendement infini connaissait et approuvait son propre ouvrage. Lors de ce semestre, ses notes furent excellentes et elle reçut un prix spécial pour un essai écrit sous la direction du professeur que l'on supposait le plus difficile.
Il y eut des moments, écrit-elle, où sa pensée devenait apathique et où elle voulait toujours tout remettre à plus tard. Elle demanda une fois l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne. Cela lui fit distinguer une lueur de la vérité que le travail de Dieu est déjà fait. Écoutant comme un enfant les directives de l'Entendement divin, elle put achever le travail requis. Ayant maintenant terminé ses études, elle conclut ainsi: « Certainement, Dieu a été un secours toujours présent dans mes années de collège. »
