C'est vers 1896 que j'entendis parler pour la première fois de la Science Chrétienne. Peu auparavant, j'avais eu un accident à la suite duquel des organes déplacés me faisaient souffrir. Aucun des traitements médicaux que j'essayai ne me soulagea; mon travail de professeur devint difficile et douloureux.
Une chère amie m'offrit ensuite Science et Santé par Mrs. Eddy, me disant que des personnes avaient été guéries en le lisant. Je le pris avec joie; dès que j'en eus entrepris la lecture, je sus qu'il contenait la vérité que j'avais si longtemps cherchée. Je ne le déposai pas avant de l'avoir fini. J'avais alors oublié la douleur et je me trouvais bien.
Dès que je commençai à lire Science et Santé, je me mis à aimer Mrs. Eddy; je savais que je devais m'efforcer de vivre les vérités que j'étais en train d'apprendre si je voulais guérir les autres. J'eus de nombreuses expériences réjouissantes durant ces premières années, qui me montrèrent ce que la Science Chrétienne pouvait faire en face même d'une violente opposition. J'avais à l'affronter à la maison et là où j'allais aider les autres; mais cela me fit gagner beaucoup de sagesse et de patience; je compris mieux la méthode qui permit à notre Maître d'accomplir son ministère guérisseur.
Il y a quelques années, j'eus une preuve merveilleuse de la présence et du pouvoir divins. J'étais allée tôt à un rendez-vous chez une coiffeuse d'un grand magasin. Quand j'eus atteint la dernière marche de l'escalier menant à l'entrée du magasin, je tombai en arrière sur les marches. Immédiatement, je déclarai que Dieu, la Vie, était indestructible et éternel et que la Vie était la conscience divine. Je pus me relever, quoiqu'on diagnostiquât plus tard une clavicule brisée et une grave blessure à la tête.
Du magasin, je téléphonai à une praticienne et lui demandai le traitement de la Science Chrétienne. Je ne discutai pas de la chute avec la coiffeuse; je la priai seulement d'aller doucement sur le côté blessé de la tête. Rentrée à la maison, je retéléphonai à la praticienne. Elle vint me voir et me fit entrer dans un home de la Science Chrétienne, car j'avais besoin d'être soignée.
Je suis très reconnaissante des soins que me donnèrent les gardes-malades dont la gentillesse me mit à l'aise. En quatre semaines, la clavicule et ma tête furent complètement guéries. Je ne puis exprimer assez de gratitude pour le travail consacré de la praticienne, qui ne cessa, jour et nuit, de maintenir la certitude calme et joyeuse des vérités que j'avais déclarées au moment de ma chute, à savoir que la Vie était indestructible et éternelle et que la Vie était la conscience divine.
Quoique j'aie plus de quatre-vingt-dix ans, je n'ai accepté dans ma conscience aucune pensée relative à la vieillesse pendant cette période, et je suis d'autant plus reconnaissante de la guérison. L'homme n'a pas d'âge, puisqu'il est l'expression de la Vie éternelle; voilà l'un des faits les plus remarquables découverts par notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, qui nous les a transmis par la Science Chrétienne.
Je suis abonnée au Christian Science Monitor depuis son premier numéro et je prends plaisir chaque jour à tous nos périodiques. Les conséquences du travail de notre Leader pour l'humanité prennent de plus en plus d'importance. — Londres, Angleterre.
