Je n'ai pas trouvé la Science Chrétienne; c'est elle qui m'a trouvée, grâce à la gentillesse d'un locataire de mon appartement, qui était un étudiant de cette religion.
La première fois que j'ai assisté à un service de la Science Chrétienne, j'ai vu, inscrits sur le mur de l'église où je me trouvais, ces mots de Christ Jésus: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai » (Matth. 11:28). J'ai dû faire traduire chacun de ces mots dans ma propre langue, parce qu'à ce moment-là, je ne savais pas l'anglais. J'ai cherché et j'ai trouvé le repos promis dont j'avais besoin. J'ai appris l'anglais en étudiant Science et Santé par Mrs. Eddy. Par cette étude, s'amorça une régénération de ma pensée et de mes actes.
Propre volonté, propre justice, et autres choses semblables furent et continuent d'être remplacées par ce qui est acceptable aux yeux de Dieu. La spiritualisation de ma pensée eut pour résultat de me faire abandonner mes lunettes et je n'en ai plus eu besoin depuis.
Une autre preuve de l'effet pratique de cette merveilleuse vérité fut que j'ai trouvé la subsistance dont j'avais terriblement besoin. J'appris très tôt dans mon étude que la gratitude est la porte ouverte à d'autres bénédictions, et depuis, je n'ai jamais pensé que j'avais une épreuve, mais que c'était toujours une opportunité de prouver davantage, grâce à la Science Chrétienne, l'amour de Dieu pour moi et pour tous.
J'ai obtenu beaucoup de guérisons, non seulement de difficultés physiques, mais aussi de problèmes d'affaires. Une grosseur à la plante du pied m'avait beaucoup inquiétée, mais elle se détacha dans la serviette avec laquelle je m'essuyais le pied. Les paroles anglaises du cantique N° 120 de l'Hymnaire de Christian Science se sont trouvées fort utiles dans ce cas. Les premiers vers sont inspirés d'Ésaïe (52:7): « Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles. »
J'ai eu plusieurs guérisons très rapides, parmi lesquelles, celle d'un empoisonnement dû à la ptomaïne, et celle de la malaria. Pour la malaria, je m'étais rendue chez une praticienne, dans la zone du canal de Panama, pour être aidée, mais je ne l'ai pas trouvée chez elle, car elle était allée du côté Atlantique du canal, assister à une conférence sur la Science Chrétienne. Je lui laissai un message, dont elle n'eut connaissance qu'à son retour, après minuit; mais, à cette heure-là, j'étais à bord d'un bateau à destination de San Francisco. Vers quatre heures du matin, je me réveillai toute joyeuse que tout soit bien, parce que Dieu est toujours présent. Et depuis vingt ans, la malaria n'est pas revenue.
Très récemment, j'ai été guérie d'une blessure à l'œil gauche, causée par le heurt d'un râteau en fer ayant basculé dans le hangar aux outils, où il était placé. Immédiatement, j'ai déclaré qu'il n'y avait pas d'entendement mortel malin, parce qu'il n'y avait qu'un Entendement, l'Entendement divin, agissant toujours harmonieusement et contrôlant toujours chaque action, selon la loi du divin Principe, Dieu.
La douleur s'arrêta net. Mais l'œil se mit à pleurer et la suggestion vint: « Va regarder ton œil. » Mais aussitôt, vint le message angélique de Science et Santé (p. 346): « Il est clair que le néant n'est rien, mais il nous faut comprendre que l'erreur n'est rien et que son néant n'est pas sauvé, mais qu'on doit en démontrer le non-être afin de prouver la réalité — savoir, la totalité — de la Vérité. » Je raisonnai que si l'erreur n'est rien, je ne pouvais, en conséquence, rien voir d'elle, alors pourquoi regarder. Ce fut la fin de l'expérience. La guérison fut si complète que mon mari ne remarqua rien de ce qui était arrivé et n'en sut rien jusqu'à ce que je lui en parle, quelques jours plus tard.
Est-il étonnant que mon cœur soit plein de gratitude pour la Science Chrétienne, cette méthode de guérison, semblable à celle du Christ ? Pour le précieux privilège d'avoir suivi le cours d'instruction, pour être membre de L'Église Mère et d'une église filiale et pour l'aide pleine d'amour des praticiens, en plusieurs occasions, je suis profondément reconnaissante. — Clearwater (Floride), États-Unis.