Le cœur joyeux et reconnaissant, je désire rendre témoignage à la direction et à la grâce divines que, par la Science Chrétienne, j'ai eu le privilège d'éprouver.
Déjà toute enfant, je désirais savoir quelle était la vraie religion. Je le demandai à ma mère plusieurs fois. Elle me répondit qu'elle avait lu la Bible entière sept fois consécutivement et que même alors elle n'en était pas certaine. Elle essayait surtout, disait-elle, de comprendre comment Jésus guérissait, car elle avait l'impression qu'il l'avait fait sur une base entièrement spirituelle.
A cette époque, la Science Chrétienne était encore inconnue dans les provinces baltiques où nous vivions. Je continuai de rechercher la vérité et, chaque dimanche, j'assistais au culte de l'une des églises locales.
Ce n'est que deux ans avant la première guerre mondiale que j'entendis parler de la Science Chrétienne. Au début, cependant, je ne pus pas l'étudier. Mais quand la guerre eut éclaté et que j'eus été internée, je retrouvai dans ma valise un exemplaire en allemand du Héraut. J'y puisai réconfort et soutien jusqu'à mon licenciement du camp et mon transfert en Allemagne.
Sitôt arrivée, j'achetai un exemplaire du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé par Mrs. Eddy, et en commençai l'étude. Je me rappelle encore très bien les deux phrases qui me frappèrent spécialement. Les voici (p. 492): « La notion que l'entendement et la matière se confondent dans l'illusion humaine concernant le péché, la maladie et la mort, devra finalement se soumettre à la Science de l'Entendement, qui nie cette notion. Dieu est Entendement, et Dieu est infini; donc tout est Entendement. » Je ne pouvais oublier ces affirmations. Nuit et jour, je priais Dieu et Lui demandais de m'en faire comprendre toute la valeur spirituelle.
Puis je tombai malade. Le docteur appelé par ma parenté diagnostiqua un cas grave de paralysie nerveuse, prescrivit des remèdes et prit des dispositions pour mon transfert immédiat à l'hôpital. Je restai cependant fermement confiante en Dieu, ne pris pas les remèdes et refusai mon transfert à l'hôpital. Je savais que Dieu était le seul vrai médecin et le seul soutien de l'homme. Pendant ces mois de souffrance, quand la crainte m'envahissait, je priais et méditais ces paroles de Jean (I Jean 4:8, 18): « Dieu est amour... Il n'y a point de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte » et la crainte me quittait.
Chaque jour, j'étudiais la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et, au bout d'une année environ, la signification spirituelle des affirmations ci-dessus mentionnées du livre de texte devint parfaitement claire; elle eut un effet guérisseur sur ma conscience. Peu à peu, je pus à nouveau mouvoir la partie inférieure de mon corps et bientôt j'étais capable de me tenir debout normalement et de marcher. J'étais guérie.
Mon cœur déborde de gratitude envers Dieu pour Christ Jésus, notre Maître, pour notre Leader, Mrs. Eddy, et pour toutes les bénédictions reçues grâce à la Science Chrétienne. Je suis aussi reconnaissante du privilège d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale et d'avoir suivi le cours d'instruction. Puisse mon témoignage bénir tous ceux qui le liront. — Berlin-Friedenau, Allemagne.