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La puissance de Dieu, le bien, ne rencontre pas d'opposition

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1963


Les Écritures nous disent que Dieu est entièrement bon. Elles Lui attribuent la puissance infinie et la présence infinie, manifestées dans Sa création par des qualités spirituelles telles que la bonté, l'harmonie et la sainteté. Le Psalmiste déclara (Ps. 93:1): « L'Éternel règne, il est revêtu de majesté ! L'Éternel a pour vêtement, pour ceinture, la puissance; aussi la terre est-elle ferme et elle ne chancelle pas. » Il termine ce psaume par ces mots: « Tu es inébranlablement fidèle à tes promesses. La sainteté sert de parure à ta maison, ô Éternel, pour toute la durée des siècles ! »

La Science Chrétienne enseigne qu'un homme comprend la bonté de Dieu dans la mesure où il s'éveille à son moi parfait, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Il apprend en Science que sa véritable individualité existe comme témoin de Dieu, le bien, et qu'elle est constituée seulement des éléments spirituels de l'être qui témoignent de la nature de Dieu, de Sa sainteté et de Son immortalité.

La puissance et la présence incontestables de Dieu sont mises en évidence dans les qualités spirituelles qui ne peuvent être envahies et qui composent la véritable individualité de l'homme. Quand celui-ci s'identifie avec des qualités telles que la droiture, la bonté et l'harmonie, il perd sa croyance en la réalité de qualités négatives supposées et mortelles qui prétendent faire partie de sa conscience. Mrs. Eddy écrit dans son Message to The Mother Church for 1901 (p. 22): « Si la Vérité est vraie, son opposé, l'erreur, ne l'est pas; et si l'Esprit est vrai et infini, il n'a pas d'opposé; par conséquent la matière ne peut être une réalité. »

Chaque disciple sincère de Christ Jésus peut démontrer dans sa propre vie que la santé, le bonheur et tout ce qui est bon lui appartiennent, en tant que reflet parfait de Dieu. Dans la mesure où il s'identifie avec ses qualités vraies, semblables au Christ, il s'adresse à la loi spirituelle qui annule, ajuste et guérit ses croyances en des conditions humaines discordantes.

Le Maître comprenait que la prétendue matière ne peut se vanter d'être au-dessus de la suprématie et de la réalité des qualités spirituelles manifestées par l'homme. Il savait que la matière et la discorde ne sont pas réellement vraies, car il comprenait qu'elles objectivent une conscience charnelle supposée et mortelle. Il comprenait que seules les qualités inorganiques et spirituelles composent l'homme et qu'elles reflètent Dieu; cette compréhension lui permit de subjuguer et de détruire la croyance populaire selon laquelle la conscience de l'homme est charnelle, et d'établir à la vue humaine les faits véritables de l'être.

Mrs. Eddy déclare dans Miscellaneous Writings (p. 260): « Jésus savait que la pensée mortelle erronée renferme seulement en elle-même la supposition du mal, et que le péché, la maladie et la mort en sont les états subjectifs; il savait aussi que le pur Entendement est la vérité de l'être qui subjugue et détruit tout opposé hypothétique ou élémentaire de Celui qui est Tout. » On peut demander: « Mais comment peut-on appliquer cette déclaration à la vie humaine, où le bien et le mal, l'Esprit et la matière, paraissent si réels ? »

L'apôtre Paul comprit que l'on ne peut discerner la totalité de la bonté de Dieu que lorsque la pensée devient spirituelle. Il déclara (I Cor. 2:14): « L'homme naturel n'accueille point ce qui vient de l'Esprit de Dieu; c'est pour lui une folie et il ne peut rien y comprendre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. »

Lorsqu'un homme purifie sa pensée et sa vie en demeurant fidèle à la vue spirituelle de lui-même et des autres, il cesse de croire que n'importe quelle phase particulière de l'entendement mortel peut changer ou altérer les composants spirituels de sa véritable identité. Il commence à comprendre en Science ce grand fait spirituel: que l'intégrité de chaque être spirituel individuel demeure pour toujours inviolée par toute l'erreur mortelle. Une telle compréhension spirituelle détruit ses craintes du faux témoignage des sens. De plus, cette compréhension spirituelle annihile sa croyance aux variations du mensonge, qui témoignent d'entendements séparés de Dieu, le bien, et elle révèle la véritable réflexion de la bonté de Dieu dans son être vrai.

La vraie prière, telle qu'elle est enseignée en Science Chrétienne, révèle les aspects infinis de la bonté de Dieu exprimés par les véritables expressions infiniment variées de Dieu. Dans la mesure où l'individu accepte la bonté infinie inhérente à son individualité véritable et à celle d'autrui, il voit au-delà de la prétention de l'entendement mortel, prétention que le mal est varié et personnel. Une personne prie efficacement en Science Chrétienne lorsqu'elle transforme les mensonges des éléments mortels du caractère en les qualités spirituelles qui existent dans toute individualité véritable et qu'elle les exprime.

Il doit y avoir une soif profonde d'être conscient de son vrai moi pour comprendre que l'on n'est réellement pas une personnalité double. Il doit y avoir une ferme résolution de se conformer à une conscience animée par la loi immuable de Dieu pour mettre la pensée et la conduite humaines en harmonie avec l'Amour divin. Il doit y avoir un profond désir de spiritualité exprimé par un renoncement volontaire et empressé de la propre volonté, de la propre justification et de toutes les croyances en un moi séparé de Dieu.

Le sens personnel d'existence constitué de matérialisme stérile, improductif et sans satisfaction, si prévalent dans toute pensée mortelle, doit céder la place, dans la conscience de chacun, aux purs éléments de l'être, constructifs et désintéressés, qui sont entièrement développés dans notre conscience véritable, bien que faibles à notre vue par manque d'acceptation et d'utilisation.

Il y a suffisamment de pouvoir spirituel dans les qualités spirituelles de notre véritable identité pour rétablir, corriger et guérir toute situation humaine discordante. A mesure que nous reconnaîtrons le pouvoir résidant dans la bonté, en admettant comme réel et vrai seulement le rythme harmonieux des idées spirituelles de Dieu dans notre conscience, nous comprendrons et démontrerons que Dieu, le bien, n'a pas d'opposé.

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