J'ai trouvé un jour cette citation d'un poète anglais du dix-huitième siècle, Edward Young: « Ils bâtissent trop bas, ceux qui bâtissent au-dessous des étoiles. » Cela m'a rappelé une des affirmations de Mary Baker Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 320): « L'étoile de Bethléhem est la lumière de tous les âges; c'est la lumière de l'Amour, baptisant aujourd'hui la religion sans tache du nom de Science divine. » L'obscurité des croyances humaines est certainement dissipée par la Science divine trouvée dans les écrits inspirés de Mrs. Eddy. Je trouve dans chacune de leurs pages des étoiles scintillantes dans le ciel de la Science, et j'acquiers dans une certaine mesure la vision spirituelle dont Mrs. Eddy dit qu'elle sera nôtre un jour.
Depuis quarante-cinq ans je m'en suis remis entièrement à la Science Chrétienne pour être libéré de discordes de toutes natures.
Ma mère est morte lorsque j'avais quatre ans, et jusqu'à ce que je lise pour la première fois notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mrs. Eddy, alors que j'approchais de ma vingtième année, sa main conductrice m'a beaucoup manqué. Mais lorsque j'étudiai le chapitre intitulé « La Prière » et que je perçus que Dieu est la Mère de l'homme aussi bien que son Père, je ressentis un sens de réconfort et de joie qu'il m'est difficile d'expliquer.
Mon désir sincère de comprendre la Science m'apporta bientôt une réalisation de la beauté de la sainteté, et cela, joint au désir de devenir membre de L'Église Mère, fit disparaître les faux appétits de la boisson et du tabac.
Il fut un temps où j'ai souffert de surdité totale pendant presque une année. Mon ouïe fut complètement rétablie après deux traitements donnés par un praticien de la Science Chrétienne. On me fit remarquer que j'aurais pu être guéri beaucoup plus tôt si j'avais tenu compte des paroles de Mrs. Eddy (ibid., p. 420): « Si ceux qui étudient la Science Chrétienne ne se guérissent pas eux-mêmes promptement, ils devraient ne pas tarder à faire venir un Scientiste Chrétien expérimenté pour les secourir. »
Pendant la seconde guerre mondiale, je m'engageai comme aide volontaire (titre alors en usage) pour L'Église Mère, et pendant un certain temps je fus en garnison dans un grand camp aux Indes. A un moment je souffris de ce que je pensais être la grippe. Je demeurai à mon bureau, parfois avec grande difficulté, mais m'efforçant à chaque minute de reconnaître Dieu comme toujours présent et omnipotent. Dans la soirée je me retirais de bonne heure pour étudier la Leçon biblique au moyen du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne.
Au bout de dix jours environ, alors que j'étais assis à mon bureau, je me sentis soudain libéré, au point que j'allai jouer au tennis dans la soirée. Quelque temps après, quand je quittai ce camp pour en rejoindre un autre, mon chef de corps, qui savait que j'avais eu une difficulté, me dit que j'étais le seul officier, sur les quelque huit cents qui étaient sous ses ordres, qui ne s'était pas fait porter malade.
En retournant faire une visite au camp environ trois mois plus tard, je fus accueilli par le commandant du camp. Il me demanda si je me rappelais le moment où je n'avais pas été bien, et poursuivit: « Vous aviez la malaria; mais connaissant vos opinions religieuses, les autorités ne vous ont rien dit. J'ai envoyé le médecin militaire à votre bureau sous un prétexte quelconque pour qu'il jette un coup d'œil sur vous. Il m'a dit que si vous vous faisiez porter malade, vous seriez immédiatement mis sur la liste des malades graves. J'appris ensuite que vous étiez au club en train de jouer au tennis, au grand étonnement de beaucoup d'entre nous. »
Il est agréable de rapporter que cet officier et sa femme m'ont dit que depuis ils s'étaient procuré un exemplaire de la Bible et de Science et Santé et qu'ils étudiaient sérieusement les Leçons bibliques.
Il n'y a rien d'étonnant à ce que, en tant que Scientiste Chrétien, je trouve que c'est un grand privilège de bâtir parmi les étoiles et de me joindre à un hymne de louanges semblable à celui entendu « pendant que les étoiles du matin entonnaient des chants d'allégresse, et que les fils de Dieu poussaient des acclamations » (Job 38:7). — Cobham (Surrey), Angleterre.