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La norme du bien

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1963


A toutes les époques de l'histoire humaine les hommes, de même que les nations, ont eu différentes normes du bien. La nature éphémère de ces normes montre le changement constant des éléments qui les formaient, tels que l'éducation, le goût, les désirs, ainsi que les conceptions morales et les contraintes de l'entendement humain qui en résultaient. A mesure que ces éléments progressent des niveaux primitifs vers des concepts plus élevés, la norme du bien de l'humanité approche de la norme divine absolue. Ce modèle immuable du plus haut bien, révélé et entièrement expliqué en Science Chrétienne, est la perfection de Dieu, avec la bonté et l'intelligence impeccables de Sa nature, reflétées par Son idée, l'homme.

La reconnaissance graduelle de ce véritable critère de toutes pensées et actions humaines indique une aube d'illumination spirituelle grâce à l'activité du sens spirituel, qui est la réflexion de l'intelligence de l'Amour divin. Les normes du bien sont par conséquent des indices de développement spirituel.

Quelque variable que puisse être le sens humain du bien, il considère uniformément la vie elle-même comme étant le plus grand bien. Donc tout ce qui semble, pour ce sens, soutenir, prolonger et rendre heureuse la vie humaine, est à la hauteur de sa norme du bien.

Puisque ceux qui ne sont pas instruits par la Science Chrétienne maintiennent que la vie est une propriété de la matière, les moyens qui semblent la procurer et la soutenir, tels que la nourriture, les médicaments, l'argent, et ainsi de suite, sont de même reconnus par eux comme matériels. Ainsi l'entendement humain place sa norme du bien sur un plan matériel. Cette norme, attachée à la matière et à un sens temporaire de morale, existe seulement dans un sens personnel changeant. L'instabilité de cette norme a été la cause de beaucoup de chagrins et de discordes, que seule la compréhension scientifique du bien, telle qu'elle est acquise en Science Chrétienne, peut guérir ou prévenir.

Mrs. Eddy fait remarquer le rapport entre la croyance matérielle erronée concernant la vie et le bien, et son effet sur la conduite humaine, lorsqu'elle écrit (Science et Santé, p. 550): « La contemplation continuelle de l'existence en tant que matérielle et corporelle — comme ayant un commencement et une fin, et dont la naissance, la décadence et la dissolution constituent les phases — cache la véritable Vie spirituelle, et fait traîner notre étendard dans la poussière. » Il s'ensuit que des normes inférieures de pensée et d'action peuvent remonter au sens matériel de l'existence, et qu'un véritable sens spirituel ou scientifique de vie ne peut manquer d'améliorer la conception morale et ainsi d'élever le niveau entier de la vie humaine. Alors la compréhension de la vie, telle qu'elle est révélée en Science Chrétienne, devient d'une suprême importance.

La Science Chrétienne montre clairement que la croyance mortelle au sujet de l'existence est basée seulement sur l'observation matérielle, qui néglige complètement ou ignore à dessein le raisonnement spirituel et son examen minutieux des découvertes du sens matériel. Ces dernières sont totalement dépourvues de base en réalité, car il faut beaucoup plus que cinq sens matériels pour discerner la vérité ultime ou le fait absolu de l'être.

La Science Chrétienne explique, et prouve d'une façon parfaitement pratique, la nature purement spirituelle de la vie en tant que reflet de Dieu, qui est la seule Vie infinie, l'Entendement et la force motrice de Son propre univers spirituel et infini. Et ainsi la Science Chrétienne montre que ce ne sont pas les moyens matériels, mais seulement notre compréhension de Dieu qui peut soutenir, prolonger, et rendre heureuse notre existence terrestre.

La conclusion logique est que, puisque la Vie est Esprit, aucun bien véritable ne peut être trouvé sur le plan illusoire de la matérialité. Mrs. Eddy déclare (ibid., p. 103): « Le maximum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. » Donc la vraie norme du bien est la norme de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. Plus est élevée notre compréhension de la Vie divine, plus notre concept du bien est spirituel. Seule la pensée ou l'action qui exprime la bonté de Dieu, impartiale et pleine de sagesse, est à la hauteur de la norme divine immuable.

La compréhension de la vie immortelle en tant que réflexion de Dieu dissipera progressivement le nuage le plus sombre de la croyance mortelle: la crainte de la mort, car cette compréhension fait la lumière sur l'unité perpétuelle de l'homme avec Dieu. Ainsi cette compréhension nous rend libres de déployer nos talents, de jouir de la santé et du succès dans une mesure plus grande que jamais auparavant. Notre Leader nous assure, sous la rubrique marginale « Norme chrétienne » (ibid., p. 426): « Le renoncement à la foi en la mort et à la crainte de son aiguillon, élèverait la norme de la santé et des mœurs bien au-dessus de son niveau actuel, et nous mettrait à même de tenir haut la bannière du christianisme avec une foi inébranlable en Dieu, en la Vie éternelle. »

Il n'est pas nécessaire d'être embarrassé pour savoir si une pensée, une action, ou un pas envisagé est à la hauteur de la norme divine. Il n'y a qu'à se demander: Cette pensée est-elle en harmonie avec l'amour inconditionnel et tout intelligent de Dieu ? Cette qualité de caractère que je manifeste est-elle égale à la norme établie par l'Amour divin, ou représente-t-elle un compromis avec cette norme ? Est-ce l'Entendement divin qui me pousse à faire ce pas, ou bien est-ce l'impatience, la crainte, le préjugé, la jalousie ou la cupidité ?

Celui qui veut seulement répondre à ces questions d'une manière réfléchie et avec une honnêteté complète devant Dieu, puis accepter la correction et la restriction morale que sa propre reconnaissance de la norme divine du bien place sur lui, sera guidé avec sagesse et obéira à la loi de Dieu.

Mais pour répondre à ces questions en partant de notre plus haute compréhension de Dieu et de Son gouvernement infiniment sage de l'homme, nous devons veiller à nous élever au-dessus de l'influence de la volonté humaine. Dans la poursuite à corps perdu de ses propres désirs intenses, la volonté humaine peut essayer de dominer la pensée d'un homme et le rendre disposé à croire que le mal est le bien et que le bien est le mal. Pour nous protéger contre cette prétention agressive et parfois subtile de l'entendement charnel, nous devons être tout à fait sûrs que nous n'avons pas de volonté qui ne soit pas digne du témoin individuel de Dieu, que nos désirs, nos mobiles et notre conduite sont à la hauteur de la norme divine.

Le prophète Michée, utilisant les paroles les plus simples possibles, donna la règle de base pour vivre en accord avec la norme divine du bien, lorsqu'il dit (6:8): « On t'a dit, ô homme, ce qui est bien, et ce que l'Éternel demande de toi: c'est de faire ce qui est juste, d'aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu. » Et Christ Jésus, notre Guide, qui établit la vraie norme chrétiens pour tous les temps à venir, nous donna le modèle du plus haut type de vie humaine (Matth. 7:12): « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi faites-le pour eux; c'est la loi et les prophètes. »

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