Étant enfant, je survécus à une grave pneumonie, mais on me considéra ensuite comme un enfant débile. Dès ma plus tendre enfance, je désirais ardemment posséder la même vigueur que les autres garçons de mon âge et participer à leurs activités. Lorsque j'eus huit ans, ma mère se tourna vers la Science Chrétienne et fut guérie d'un état physique qui n'avait pas cédé au traitement médical. A la suite de la guérison de ma mère, ma sœur et moi, nous fûmes envoyés à l'École du dimanche de la Science Chrétienne, que je fréquentai quelques années sans y prendre un intérêt ou une part réels.
Quand j'eus atteint l'âge de quinze ans, mon père, qui ne s'intéressait pas sérieusement à la Science Chrétienne, insista pour que je subisse un examen médical. Le verdict du docteur fut que j'avais le cœur faible. Je devais réduire mes activités, dit-il, me reposer autant que possible et éviter l'exercice physique qui pourrait m'être fatal.
Ce verdict décourageant me sortit de mon attitude indifférente envers la Science et je me mis à entretenir l'espoir qu'en appliquant ses enseignements je pourrais être libéré de ce handicap physique et des restrictions qu'il m'imposait. Désirant sincèrement résoudre ce problème, je commençai par méditer ce verset de Job, dont ma monitrice à l'École du dimanche avait souligné l'importance (22:21): « Réconcilie-toi donc avec Dieu; tu seras en paix, et le bonheur te sera rendu. »
Je recherchai l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne et, suivant ses conseils, je me mis à étudier chaque jour à fond et systématiquement les Leçons bibliques contenues dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, le Sermon sur la montagne et les ouvrages de celle qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, Mrs. Eddy. C'est alors que je saisis l'importance de cette affirmation que notre Leader énonce dans Science et Santé (p. 170): « La causation spirituelle est l'unique question à considérer, car plus que toute autre question, la causation spirituelle a trait au progrès humain. »
En comprenant la signification de ces paroles, je pus aller de l'avant et accomplir tout ce qui me semblait normal et juste de faire, affrontant chaque difficulté avec une foi accrue et de plus en plus consciente de la présence, du pouvoir et de l'amour divins.
A peu près à cette époque, mon père acheta la majorité des actions d'une fonderie; m'efforçant de me mettre au courant des affaires, je travaillai de longues heures et me soumis à un labeur physique fatigant. C'était une nécessité de revêtir chaque jour mon armure spirituelle; il fallait commencer mon travail tôt le matin, mais cela ne me détourna pas d'étudier à fond la Leçon biblique avant de partir pour mon travail.
Grâce aux vérités spirituelles que je commençais de comprendre, je pus travailler avec le sentiment de dominer la situation, sans éprouver d'effets néfastes durant toute cette expérience. Ma taille et ma force se développèrent et quelques années plus tard, lorsque je subis un examen médical pour une assurance sur la vie, le médecin me trouva normal à tous égards.
Au cours des années, j'ai été aussi guéri d'une arthrite à l'épaule et au bras, d'une vertèbre déplacée, d'une foulure à la cheville et d'un grave coup de soleil. Je puis attester beaucoup d'autres preuves du pouvoir protecteur, guérisseur et fortifiant de la Science Chrétienne, confirmant cette déclaration du Psalmiste (18:33): « C'est ce Dieu qui me ceint de force, et qui aplanit mon chemin. » — San Francisco (Californie), États-Unis.