J'ai eu de nombreuses guérisons instantanées par la Science Chrétienne, mais celles qui ne l'ont pas été m'ont vraiment obligée à étudier. Grâce à ces expériences, ma croissance spirituelle a été ferme et constante.
Il y a plusieurs années, je fus guérie d'un goitre intérieur. A la même époque, je passais par une épreuve difficile à mon foyer. Quoique je me sentisse très mal physiquement, je ne pensais qu'à surmonter la difficulté pour prouver que la Science Chrétienne guérit.
Ma mère eut un jour la visite d'une de mes amies qui lui dit, pour me forcer à une opération, qu'il était mal de ne rien faire pour moi; nous nous rendîmes alors chez un praticien de la Science Chrétienne. Il me parla de Dieu et de l'homme, Son enfant bien-aimé. Il me montra l'importance de déclarer immédiatement la vérité relative au rapport de l'homme avec Dieu, chaque fois qu'un problème se présentait.
Le praticien vivait l'enseignement de la Science Chrétienne en étant affable, courtois, plein de considération, patient et aimant. Mais il voyait le néant, l'illusion de la maladie qui ne faisait pas partie de l'homme; et il m'en fit percevoir l'irréalité. Quand je quittai son bureau après la première visite, l'un des symptômes les plus disgracieux avait disparu.
Je continuai d'être traitée pendant quelque temps. Un jour, je lus les témoignages publiés dans un Christian Science Sentinel. Une dame racontait la guérison d'une excroissance et citait le passage suivant de Science et Santé avec la Clef des Écritures par Mary Baker Eddy (p. 463): « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » J'avais souvent lu cette affirmation auparavant, mais à cet instant elle me fut si claire que je fus complètement guérie.
La guérison eut lieu quand, au sens humain, la situation à mon foyer semblait insupportable. Ce fut une preuve concluante qu'il n'est pas nécessaire d'être en dehors d'un lieu ou d'un événement pour être guéri. Là où l'homme se trouve, là même est Dieu.
Plus tard, j'entrai dans le monde des affaires où je fus engagée dans une activité qui demandait de longues heures de travail et beaucoup de résistance physique. Je fus obligée de passer des examens physiques pour des polices d'assurance. Us se déroulèrent toujours sans difficulté. Il ne fut jamais question de mon cœur qu'on supposait avoir été faible, ni d'aucune autre condition physique inharmonieuse.
Pendant une période de plus de cinquante ans, les guérisons dans notre famille ont été innombrables; parmi celles-ci, je citerai des attaques chroniques de bronchite aiguë, le chagrin, des accidents, une épaule démise, l'influenza, des refroidissements, des brûlures d'huile bouillante, une affection du sacrum, de prétendues maladies infantiles, une infection à l'œil, une cheville foulée, des maux de tête et des affaires peu florissantes. Je suis reconnaissante que des êtres chers aient été protégés durant les épreuves de la guerre.
Je suis toujours plus reconnaissante à notre Leader, Mrs. Eddy, d'avoir, dans son si grand amour de l'humanité, bravé les critiques et la condamnation du monde pour nous donner sa révélation divine. — Des Moines (Iowa), États-Unis.
