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Le fondement des bonnes affaires

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1962


En adhérant au Principe divin, à Dieu, l'homme d'affaires a un étalon exact pour évaluer sa conduite. Il trouve que ce Principe gouverne ses affaires humaines dans la mesure où il se place lui-même sous sa juridiction.

Si l'homme d'affaires veut donner l'exemple de la réussite, chacune de ses pensées et de ses actions doit répondre à l'exigence divine de perfection. L'intégrité et la sincérité sont nécessaires. Il est mauvais de transiger avec le Principe et, en même temps, de chercher le succès. L'humanité ne peut poursuivre une course droite à sa guise, selon la volonté humaine ou en se contentant de plans humains.

Le Scientiste Chrétien alerte ne s'adresse pas à l'entendement mortel pour qu'il lui dise si les conditions économiques sont bonnes ou mauvaises. Quoiqu'il reconnaisse la prétention des cycles économiques dans l'expérience humaine, il ne leur donne aucune créance. Mais il prend à cœur le conseil des Proverbes (3:5, 6): « Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta prudence. Pense à lui dans toutes tes entreprises, et il aplanira tes sentiers. »

Lorsque la confiance dans les dispositions de l'Amour et la direction de l'Entendement remplace la confiance dans les méthodes humaines et faillibles, le Christ, la Vérité, nous élève au-dessus de l'océan agité des chances et des variations financières. L'intelligence, enracinée et fondée dans sa cause première, l'Entendement qui connaît tout, s'exprime en actions vigoureuses, courageuses et décisives. Quand nos desseins se fondent sur le Principe, sur l'Entendement, ils échappent au témoignage de crainte et d'échec produit par le sens matériel.

La Science Chrétienne enseigne que le bien et l'abondance ne sont pas l'apanage de celui qui a de la chance. La chance n'a rien à voir avec le vrai succès. Le bien est spirituel; il est impersonnel, impartial, indivisible; il ne peut être partagé en morceaux comme un gâteau. Dieu, le Père, a réparti l'abondance du bien à tous Ses enfants. L'Esprit qui pénètre tout, l'Amour inépuisable, ne connaît ni « mien » ni « tien », mais communique le bien infini à tous.

Un sens limité, âpre au gain, naît de la crainte qu'il n'y a pas assez de bien disponible autour de nous. La jalousie et la concurrence déloyale en résultent et l'accompagnent.

L'homme inclut toutes les idées justes en vertu de sa relation spirituelle avec l'Entendement en tant que reflet. Ces idées sont aussi douées d'énergie et de vie que la lumière du soleil et, comme elle, ne sont pas susceptibles d'être contenues dans une serviette, un classeur ou une mentalité humaine s'appelant elle-même un cerveau. L'action de l'Entendement est spontanée, et la pensée juste a sa source dans l'intelligence infinie; l'inspiration est le don de l'Amour divin.

Les méthodes humaines prétendent pouvoir examiner et estimer les capacités, mais l'Entendement divin ne connaît aucune classification humaine. Si l'on est tenté de sous-estimer ses aptitudes mentales, que l'on considère la source de l'intelligence de l'homme. Serait-on porté à sous-évaluer la manifestation de l'Entendement infini ? Que l'on ne s'évalue donc pas soi-même faussement. Dans Non et Oui, Mrs. Eddy écrit (p. 17): « L'homme est le point culminant de la création; et Dieu n'est pas sans un témoin toujours présent, qui témoigne de Lui. »

Il n'y a aucune limitation dans l'infinité de l'Esprit. Il n'y a pas de pierres d'achoppement mentales nous isolant de l'abondance illimitée des idées justes et des qualités divines que l'homme inclut déjà comme expression infinie de l'Entendement.

Une Scientiste Chrétienne permit à des limitations, qu'elle s'imposait elle-même, de restreindre son activité dans un domaine qu'enfant elle avait beaucoup aimé. C'était l'architecture. Le manque d'habileté à dessiner et un sentiment de timidité l'empêchèrent même de faire le premier pas dans la carrière d'architecte.

Par l'application de la Science Chrétienne, cependant, les croyances restrictives d'expression créatrice limitée disparurent peu à peu. Elle fut amenée à s'occuper de propriétés immobilières sur une modeste échelle et trouva une vaste sphère d'activité. Elle eut part à la joie de construire de nouvelles maisons et d'en rénover d'anciennes; elle en régla le financement sans indécision ni confusion. Les occasions de conclure de bonnes affaires se présentèrent à elle constamment lorsqu'elle se confia à Dieu pour la diriger.

L'homme d'affaires trouvera un conseil excellent dans le Message to The Mother Church for 1902 par Mrs. Eddy. Le voici (p. 17): « Il est sage de bien vouloir s'attendre à Dieu et d'être plus sage que les serpents; de ne haïr aucun homme, d'aimer ses ennemis et de tirer profit de chaque heure qui passe. Alors ton gain durera plus que le soleil, car le soleil ne luit que pour montrer à l'homme la beauté de la sainteté et la richesse de l'amour. »

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