Les bénédictions que j'ai reçues grâce à l'étude de la Science Chrétienne sont nombreuses et c'est avec une profonde gratitude que je voudrais relater une guérison obtenue un jour de décembre en 1958.
Je souffrais depuis mon enfance d'étouffements qui m'handicapaient beaucoup et qui m'épuisaient, car il m'était impossible de dormir pendant ces attaques. Même après avoir été guérie en Science Chrétienne de dépression nerveuse, de la fièvre des foins, de la tuberculose de deux vertèbres, les étouffements persistaient.
Je m'attachais à la pensée que c'est en Dieu « que nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Actes 17:28), que Dieu est la source de ma vie et qu'elle ne dépend donc pas de mon cœur ou de ma respiration. J'arrivais ainsi à surmonter la crainte et à rester paisible. Mais le mal ne disparaissait pas entièrement.
En septembre 1958, je rendis visite à une praticienne en Europe, et nous décidâmes de faire un travail métaphysique, spécifiquement pour ce problème. Le mois suivant j'eus l'occasion de retourner dans la même ville, je revis la praticienne alors que j'avais une crise grave. Il me semblait avoir tant de questions à lui poser, pourtant près d'elle, qui reflétait tant d'amour, les questions qui m'avaient ennuyée se dissipèrent avant de les avoir posées.
En décembre, de nouveau je rendis visite à la praticienne et notre conversation me donna une grande inspiration. Cependant les crises se succédaient et j'étais épuisée. Un jour, je m'étais allongée pour me reposer et lire Le Héraut. Je revenais d'une Salle de Lecture de la Science Chrétienne; même avant de commencer ma lecture, ma pensée était si claire que j'étais consciente de la présence de Dieu. En l'espace de quelques secondes toute peine me quitta, et je m'endormis jusqu'au lendemain. J'étais complètement guérie.
La Science Chrétienne est merveilleuse mais elle est aussi exigeante, et j'ai dû apprendre à mettre ses enseignements en pratique. Mon désir est de suivre les paroles de Paul (Phil. 3:13): Oublier « ce qui est derrière moi » et atteindre « ce qui est devant moi ». — Léopoldville-Kalina, Congo.