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Le pardon et la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1961


Lorsque nous sommes en lutte avec un mal physique ou moral, ou avec quelque autre condition inharmonieuse, nous pouvons nous trouver encouragés par l'appel du Psalmiste à Dieu: « Vois ma misère et mon tourment, et pardonne tous mes péchés » (Ps. 25:18).

La Science Chrétienne met en lumière l'action curative du pardon divin. Le péché, explique-t-elle, est un sens erroné de l'être, une croyance que la matière, bien plus que l'Entendement, est la source de la pensée et que l'homme est matériel. Les maux physiques et les autres discordes humaines constituent partiellement, dans ce sens faux et pécheur, l'illusion apparente du péché.

Dans le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mrs. Eddy énonce les Articles de foi de la Science Chrétienne. Voici l'un d'eux (p. 497): « Nous reconnaissons que le pardon du péché par Dieu consiste dans la destruction du péché et dans l'intelligence spirituelle qui chasse le mal comme irréel. Mais la croyance au péché est punie tant que dure la croyance. » Lorsqu'on expose le sens erroné pour ce qu'il est, un néant, le péché et la souffrance qu'il cause s'évanouissent tous deux.

Le sens erroné, appelé péché, est donc un facteur essentiel de n'importe quelle souffrance. Mais le péché est la suggestion impersonnelle et mauvaise de l'entendement mortel et non simplement l'action personnelle d'un mortel. La Science Chrétienne délivre les mortels du faux sens du péché en en montrant l'irréalité. Cette Science sauve tous ceux qui s'adressent au Principe divin, à l'Entendement, à Dieu, après s'être détournés de la croyance que le péché a le pouvoir de faire de l'homme un pécheur mortel, exposé à la souffrance en punition de sa nature pécheresse. A la page 23 de Science et Santé, Mrs. Eddy écrit: « En théologie, l'expiation est un problème difficile, mais son explication scientifique est, que la souffrance est une erreur du sens pécheur que détruit la Vérité, et que finalement le péché et la souffrance tomberont tous deux aux pieds de l'Amour éternel. »

La prière du Scientiste Chrétien établit la Vérité divine dans la conscience humaine, et guérit. Discernant l'erreur de pensée qui inclut le péché et la condition inharmonieuse qui en résulte, le Scientiste nie mentalement chaque prétention de pouvoir, de présence, de substance ou d'intelligence en dehors de l'unique Entendement. Ce ne sont pas des négations purement abstraites; ce sont des exposés de la Vérité qui détruisent l'erreur.

Si la prétention se nomme faiblesse, le Scientiste la nie avec la conscience claire de la force infinie du Principe. S'il s'agit de la convoitise, il la nie en comprenant la pureté parfaite de l'Amour divin. Si c'est de la domination personnelle, il la nie par la certitude de l'unité absolue de l'Entendement et en réalisant que l'identité individuelle de l'homme est le reflet de l'Unique infini.

La Science Chrétienne pardonne le péché en le détruisant comme Jésus. Le Sauveur représenta le Christ, ou la Vérité. Son exemple et la révélation de la Science du Christ, ou la Science Chrétienne, nous permettent aujourd'hui de présenter la même Vérité, qui pardonne les péchés et guérit la maladie. Lorsque la souffrance humaine nous confronte, nous pouvons utiliser cette Science et sauver l'individu du sens qu'il est séparé du bien spirituel. Pour y parvenir, il est essentiel de comprendre que celui qui s'adonne au péché doit souffrir des conséquences qu'il implique. Cependant, celui qui s'y adonne n'en est pas réellement l'auteur; il en est la victime. Le péché peut lui être pardonné s'il le reconnaît et y renonce parce que dans son être réel il n'est pas coupable. Mais dans la mesure où il accepte le sens erroné comme celui de son être, il continuera de souffrir jusqu'à ce qu'il ne s'identifie plus à ce sens erroné.

Puisque le péché est le mal impersonnel, personne ne peut lui donner une entité. L'on en est sauvé en s'éveillant de son influence mesmérique. La prière effective du Scientiste Chrétien classe le péché comme une fausse prétention relative à Dieu et à l'homme, la remplace par la vérité et libère la victime du péché et de ses effets.

Pour réussir dans le ministère de la guérison, il nous faut être vraiment compatissants, aimants, indulgents. Il nous faut le désir sincère de voir l'irréalité des erreurs que les autres expriment, de pardonner aux hommes non en tolérant, mais en détruisant mentalement les maux qui apparaissent. Manquer de pardon véritable, c'est échouer dans la guérison par la Science Chrétienne; le pardon effectif assure le succès. Jésus souligna ce point quand il nous donna l'Oraison dominicale suivie de cette exhortation: « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi les vôtres. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père ne vous pardonnera pas non plus » (Matth. 6:14, 15).

Jésus fut l'exemple parfait. Bien que jugé et reconnu coupable injustement, cloué à une croix, injurié, hué, haï, abandonné, il pria pour ses ennemis. Il savait que, quoiqu'ils parussent les auteurs du mal, ils en étaient ses victimes. Ce pardon ne guérit pas les multitudes qui le haïssaient, elles ne recherchaient pas la guérison. Mais il réprimanda alors et il réprimande aujourd'hui l'égoïsme qui se justifie lui-même. Jésus accomplit sa mission. De même, chacun de nous accomplira sa mission individuelle selon qu'il suit l'exemple de Jésus.

Nous lisons dans le Message to The Mother Church for 1902 par Mrs. Eddy (pp. 18, 19): « Sa nature rendit Jésus vivement sensible à l'injustice, à l'ingratitude, à la trahison et aux brutalités qu'il endura. Cependant, voyez l'amour qu'il manifesta ! Dès qu'il eut rompu les entraves de la tombe, il se hâta de consoler ses disciples infidèles et de désarmer leurs craintes. »

Quelqu'un nous doit-il une preuve de justice, de la reconnaissance, du respect, de l'estime, de la coopération, de l'affection, du réconfort ? Alors ne devrions-nous pas suivre l'exemple de Jésus, et ne jamais demander une récompense, même en pensée, mais pardonner et aimer ?

Chacun est en réalité le débiteur de Dieu et douter que Dieu, la Vérité, exige le paiement de notre dette, c'est douter que le Principe divin soit juste, et par là contracter une autre dette. Le remboursement que Dieu demande se paie en valeurs d'amour, et l'Amour divin fournit le cours légal par lequel la demande peut être satisfaite.

Quand nous pensons à l'appel formulé par le Psalmiste « Vois ma misère et mon tourment, et pardonne tous mes péchés », nous ferions bien de considérer notre fidélité à l'Oraison dominicale et particulièrement à ce verset: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés (Matth. 6:12). Le fait d'acquiescer à l'exigence de ce verset de l'Oraison dominicale établit notre relation individuelle avec l'Entendement divin, car notre vrai moi reflète la nature de l'Amour, et l'Amour détruit le mal et guérit la maladie en en chassant la cause.

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