[Communiqué par un moniteur de l'École du Dimanche d'une église filiale]
Dans ma classe d'élèves de huit et neuf ans, il y avait une enfant qui, bien qu'ordonnée, obéissante, et généralement enthousiaste et réceptive, ne se joignait pas à ses camarades pour chanter les cantiques. Quand on lui en demanda la raison, elle répondit: « Je ne peux pas chanter. Je n'ai qu'une note dans la voix. Je ne pourrai jamais chanter. »
Cette petite fille avait déjà appris à mettre en pratique les enseignements de la Science Chrétienne depuis les quelques semaines qu'elle assistait à l'École du Dimanche. Aussi je m'écriai: « Et allez-vous accepter cela comme étant vrai ? » Alors, devant l'enfant étonnée, je fis cette remarque: « Certaines personnes prétendent que les corbeaux ne peuvent pas chanter, mais cela ne les empêche pas d'émettre des cris joyeux. »
Ce matin-là, pendant un court moment à l'École du Dimanche, nous avons évoqué les nombreuses fois où la Bible nous dit de chanter, de nous réjouir, et de pousser vers Dieu des cris de joie. On montra aux élèves comment rejeter les fausses lois de l'entendement mortel, quelle qu'en soit la source, et comment n'accepter que ce que Dieu leur disait. J'expliquai que Dieu n'avait jamais dit à Ses enfants qu'ils ne pouvaient pas chanter, que les psaumes, les uns après les autres, témoignent qu'il nous recommande de chanter des louanges.
Je demandai à l'élève d'apprendre par cœur le cantique Nº 310 de l'Hymnaire de Christian Science qui finit ainsi:
A nos voix, joignez vos voix,
Gloire à Christ, le divin Roi !
Je lui demandai également d'apprendre par cœur un ou deux versets des Psaumes qui ont trait au chant comme moyen d'expression, et de s'attacher fermement à ceux-ci chaque fois qu'elle était tentée de croire qu'elle ne pouvait pas chanter.
Avant la fin de l'année, l'élève fut choisie pour faire partie d'un groupe de quatre qui devait chanter une berceuse à un concert d'enfants de son école. Sa voix était devenue mélodieuse, et jamais plus elle ne fut tentée de dire qu'elle n'avait qu'une note dans la voix.
[Extrait d'une allocution prononcée par un moniteur de l'École du Dimanche à une réunion d'une église filiale]
Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 213): « La musique est le rythme de la tête et du cœur. L'entendement mortel est la harpe aux nombreuses cordes, qui chante soit la discorde soit l'harmonie, suivant que la main qui l'effleure est humaine ou divine. » Notre Leader montrait son amour pour la musique et les cantiques en réunissant fréquemment les membres de son entourage pour chanter des cantiques. L'un d'eux écrit que Mrs. Eddy se joignait à eux pour chanter, et qu'il se souvenait très bien de la qualité de sa voix.
A l'École du Dimanche nous nous efforçons de mettre plus d'harmonie et plus de joie dans notre musique, d'exprimer plus d'Ame, plus d'Amour et plus de liberté. En chantant les cantiques, nous nous réjouissons d'être les enfants de Dieu. Les enfants sont naturellement joyeux, et nulle part plus qu'à l'École du Dimanche devrions-nous trouver des chants mélodieux.
Les moniteurs peuvent beaucoup faire pour éveiller parmi les élèves un plus grand intérêt en faveur des cantiques, et pour qu'ils participent en plus grand nombre au chant des cantiques, en attirant leur attention sur la place importante que notre Leader a accordée aux cantiques dans les services de l'église et à l'École du Dimanche. Nous pouvons encourager les élèves à apprécier et à aimer les cantiques, les encourager à penser à la signification des mots qu'ils chantent, et leur montrer comment ils peuvent appliquer ces vérités dans leur vie quotidienne.
Dans l'Épître de Paul aux Éphésiens (5: 18, 19) il leur conseille: « Soyez remplis de l'Esprit. Édifiez-vous par le chant de psaumes, d'hymnes et de cantiques spirituels; louez et célébrez de tout votre cœur le nom du Seigneur. » Les élèves s'intéressent à cela, et ils apprennent également avec intérêt que Paul et Silas furent libérés de leurs chaînes à minuit pendant qu'ils chantaient des cantiques. Et l'on peut montrer aux élèves qu'aujourd'hui aussi bien qu'au temps de la Bible, de nombreuses personnes sont délivrées de la maladie et de la crainte en chantant nos cantiques.
L'expérience suivante montre comment un élève de l'École du Dimanche se servit des cantiques qu'il avait appris à l'École du Dimanche.
Un petit garçon de neuf ans et sa petite sœur de cinq ans voyageaient en chemin de fer. En cours de route, la petite fille fut malade et se sentait très mal à l'aise. Tout d'abord, son frère lui donna ses jouets les uns après les autres pour jouer avec, mais cela ne calma pas la douleur. Alors il se mit à répéter quelques-unes des vérités dont il se souvenait et qu'il avait apprises à l'École du Dimanche. Mais sa petite sœur continuait à souffrir. Il la prit alors sur ses genoux et chanta des cantiques. Bientôt elle fut profondément endormie et dormit paisiblement pendant tout le reste du voyage.