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Écoutons les directives de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1961


Je veux écouter Ta voix
Pour ne pas errer ;
Joyeux, gravir avec Toi,
Le rugueux sentier.

Ces beaux vers du poème « Pais mes brebis », de notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy (Poems, p. 14), bénirent l'auteur de cet article quand elle eut besoin de fonds pour aller au collège. Le problème était sérieux, mais elle était décidée à écouter les directives de Dieu, quelque rugueux que fût le sentier, elle voulait se confier en Dieu tout au long du chemin, quoi que dît l'évidence matérielle: les affaires maigres du père, aucun argent pour le collège, aucun travail pour subvenir à ses besoins.

L'auteur fit le premier pas vers la solution de son problème quand elle fut amenée à demander un traitement à un praticien de la Science Chrétienne. Le praticien lui montra la nécessité de garder à chaque minute sa pensée en contact avec Dieu. Quand elle fit la remarque qu'elle désirait voir son père montrer plus d'intérêt pour son entrée au collège, le praticien lui rappela qu' « un avec Dieu est une majorité »; que Dieu révélerait à son père tout ce qu'il devait savoir ou faire. Elle devait garder sa propre pensée, non celle de son père, cesser d'ébaucher l'avenir, et chercher vers l'unique Entendement aide et directives.

Le praticien lui donna à étudier une citation du sermon La guérison chrétienne par Mrs. Eddy. La voici: « Si vous voulez être heureux, soyez pour vous-même l'avocat du bonheur; prenez le côté que vous voulez adopter, et ayez soin de ne pas raisonner des deux côtés à la fois, ou de plaider pour le chagrin plus que pour la joie. Vous êtes l'avocat de la cause, et vous gagnerez ou perdrez selon votre plaidoyer » (p. 10).

Raisonner du bon côté, du côté du succès, devint la tâche de l'étudiante, jour par jour, heure par heure. Ce travail était le pas le plus important de la démonstration. Pour ce faire, elle dut discipliner sa pensée; remplacer par une pensée juste toutes les pensées fausses qui lui venaient; apprendre à se tourner vers le Principe divin, l'Entendement — Dieu — pour qu'il dirigeât tous ses pas humains.

Un jour qu'en disant l'Oraison dominicale elle arrivait à ces mots (Matth. 6:11): « Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien, une pensée erronée se présenta. « Oui », affirma-t-elle, « j'ai du pain aujourd'hui; mais il me faut des ressources pour le mois prochain. » Immédiatement, l'Amour répondit à l'étudiante par ces belles paroles de Mrs. Eddy dans l'interprétation spirituelle de l'Oraison dominicale (Science et Santé, p. 17): « Donne-nous T a grâce pour aujourd'hui; rassasie les affections affamées.»

Elle s'aperçut que son besoin, ce jour-là, était d'exprimer davantage l'amour et le désintéressement dans son foyer. Son besoin réel était de comprendre Dieu et la relation de l'homme à Dieu; ce n'était pas de l'argent pour le collège, mais la « grâce pour aujourd'hui ».

Quand d'autres erreurs se glissaient dans sa pensée, comme cela se passait souvent en un jour, elle remplaçait avec persistance la pensée fausse par une idée juste. Lorsque cette pensée « Je dois aller au collège coûte que coûte » tentait de dominer, elle la remplaçait par: « Dans la Science, je suis à ma juste place à chaque minute. Je m'occupe des affaires de mon Père. » Ou quand la question se posait: « Si je vais au collège, comment trouverai-je l'argent pour mes habits ? », une pensée angélique répondait: « La Bible dit que Moïse conduisit les enfants d'Israël dans le désert pendant quarante ans et que “leurs vêtements ne s'usèrent point” (Néh. 9:21). » A nouveau l'étudiante remerciait Dieu et se réjouissait de savoir qu'il pourvoyait toujours aux besoins réels de chacun.

Pendant les trois mois de vacances d'été, elle chercha journellement l'aide de Dieu et consacra à l'étude de nombreuses heures de la semaine dans la Salle de Lecture de la Science Chrétienne. Elle venait à l'église le mercredi soir et le dimanche, et décida de donner un témoignage de guérison qu'elle avait eue au lycée. Elle exprima sa gratitude pour toutes les bénédictions reçues auparavant par la Science Chrétienne.

En étudiant quotidiennement la Leçon-Sermon de la Science Chrétienne, elle oublia ses besoins financiers. Sa pensée s'éleva lorsque les idées divines envahirent sa conscience. L'homme ne pouvait être séparé de Dieu, du Principe, une seule minute, affirmaitelle. C'est pourquoi son moi véritable ne pouvait jamais être séparé de Dieu. Comme reflet de Dieu, elle était en réalité toujours à sa juste place. Rien ne pouvait entraver l'action juste, parce que la loi de Dieu est suprême et universelle.

Un jour, après une étude consacrée à la prière, elle fut amenée à entreprendre quelques démarches humaines nécessaires. Elle demanda à son père si elle pouvait faire les formalités préliminaires d'inscription dans une université. Son père y consentit, quoiqu'il l'avertît que, pour elle, du point de vue financier, cela ne semblait pas possible. Son inscription fut reçue.

Continuant de garder sa pensée fermement tournée vers le Principe, elle pria fréquemment à haute voix quand elle était seule: « Aidemoi, ô Dieu, à mieux connaître le seul Entendement, le seul Principe, le seul Amour, et ma vraie relation à Toi. » Après sa prière, la crainte se calmait et il lui était de nouveau plus facile de garder sa pensée unie au Principe.

Quoique le sentier fût rugueux, elle acquit la paix, et la conviction intime que les lois humaines de limitation n'existent que dans la pensée erronée. Elle reconnut que la pensée erronée pouvait être corrigée. Dix jours avant l'ouverture des cours, son père lui annonça qu'il avait fait un emprunt pour l'envoyer au collège. Les paroles n'exprimeront jamais la joie et la gratitude qu'elle ressentit.

Elle examina sa garde-robe de l'année précédente: elle convenait parfaitement. Cet hiver-là, les affaires de son père réussirent comme jamais auparavant. L'emprunt fut facilement payé et l'on disposa, selon les besoins, de fonds pour quatre ans de collège.

Le fait remarquable dans la Science Chrétienne, quand elle est comprise et appliquée, c'est que le bien mis en évidence est illimité. Trois autres enfants de la même famille passèrent les examens d'un collège, deux d'entre eux pendant l'année la plus sombre de la prétendue dépression. La croyance de limitation dans la conscience humaine fut à nouveau brisée.

Le fait d'écouter et d'obéir aux commandements de Dieu donne au Scientiste Chrétien la conviction intime que, selon les paroles de Christ Jésus, « tout est possible à Dieu » (Matth. 19:26). Les pensées angéliques viennent à l'individu quand il est calme et tranquille, quand la pensée est humble et confiante. En écoutant la voix de Dieu et en y obéissant, le Scientiste Chrétien est « l'avocat de la cause » et il gagne selon son plaidoyer.

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