Je remercie de tout mon cœur notre bienaimée Leader pour le merveilleux enseignement de la Science Chrétienne.
J'avais quinze ans lorsque ma mère fut gravement malade d'une pleurésie pendant plusieurs semaines. Après avoir été traitée par différents docteurs, sans amélioration, son état s'aggrava; un soir j'entendis l'un d'eux dire à mon père qu'il faudrait qu'elle aille dans un sanatorium pour tuberculeux. Nous étions dans une profonde détresse.
Peu de temps après un oncle vint nous voir, et il nous parla de la Science. Le jour suivant, mon père alla voir un praticien de la Science Chrétienne dans une ville voisine et lui demanda d'aider ma mère par la prière. Trois jours plus tard je la trouvai dans la cuisine. Elle était guérie.
Environ a cette epoque, je souffris beaucoup pendant plus d'un an d'un herpès. Il s'étendait sur mes deux mains jusqu'à mes poignets. Nous avions essayé beaucoup de remèdes et étions allés chez plusieurs docteurs, mais ils ne pouvaient rien faire pour moi.
Je fus autorisé à continuer de fréquenter l'école, mais ce fut une période très dure. Longtemps après sa guérison, ma mère demanda au praticien s'il pouvait faire quelque chose pour mes mains. Il lui assura que je pouvais être guéri par la prière. En deux semaines environ mes mains étaient normales.
A un moment donné, pendant que j'étais avec un ami dans un autre pays, à cause d'un événement sportif, j'attrapai la grippe. J'essayai de mettre en pratique ce que je connaissais de la Science Chrétienne, et je niai fermement l'erreur, mais elle ne céda pas. Alors je pris un exemplaire de The Christian Science Journal et y relevai l'adresse d'un praticien de la localité. Le matin suivant, un dimanche, je l'appelai, et il fut assez aimable pour m'aider aussitôt.
Comme je lisais la Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne et d'autres passages qu'il m'avait demandé de lire, je me sentis tellement mieux que je décidai de me rendre à l'église. Pendant le service un sens de paix et de bonheur m'envahit. Le praticien continua à travailler pour moi, et le jour suivant j'allai le voir. Je fus en bonne santé pendant le restant de mon séjour à l'étranger.
Lorsque notre fille était âgée de treize ans et demi, elle fut affligée d'une maladie de peau. Une praticienne travailla inlassablement, et j'essayai aussi de rejeter l'erreur et de convaincre l'enfant, ainsi que ma femme, que cette condition n'était qu'une croyance mortelle, que l'imperfection et la maladie ne viennent pas de Dieu. A cause des règlements nous avons dû appeler le docteur de l'école, mais nous n'avons utilisé aucun des remèdes qu'il prescrivit. Après plusieurs mois ses mains redevinrent normales.
Les mots sont impuissants à exprimer ce qu'est pour moi la Science Chrétienne. Je suis vraiment reconnaissant d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale. « Mon âme, bénis l'Éternel » (Ps. 103:1). — Wilderswil/Interlaken (Berne), Suisse.
