Ma première guérison en Science Chrétienne eut lieu en 1932. J'avais énormément souffert pendant plusieurs jours, et cela s'aggravait. A cette époque, je n'étais pas un adepte de cette Science; aussi mon patron fit venir un docteur. Celui-ci diagnostiqua une appendicite et ordonna de me transporter dans un hôpital. Il dit que je devais être opéré le lendemain matin.
Mon patron m'emmena à l'hôpital, mais peu de temps avant d'y arriver il me dit qu'il existait un autre moyen de me guérir qui n'exigerait pas d'opération. C'est ainsi qu'il m'offrit la Science Chrétienne. Dans sa maison, où je vivais, j'avais souvent lu Science et Santé par Mrs. Eddy, et l'édition allemande du Héraut, en particulier les témoignages de guérison; aussi étais-je préparé à accepter son offre.
Après avoir été installé dans ma chambre d'hôpital, je commençai à lire des publications de la Science Chrétienne, et on demanda à un praticien de m'aider par la prière. Il était environ neuf heures du soir. Je réalisai pour la première fois que, en tant qu'enfant de Dieu, c'est-à-dire, étant Son image et Sa ressemblance, j'étais sous Sa protection. A partir de cet instant, ma crainte s'évanouit. A onze heures, lorsque le docteur revint dans ma chambre, j'étais guéri. Quelques jours plus tard je sortais de l'hôpital sans avoir reçu aucuns soins médicaux. Cette guérison a été permanente.
Pendant les années qui suivirent j'ai eu beaucoup d'expériences, dont certaines peuvent être appelées de dures épreuves. Mais elles m'ont conduit à m'appuyer de plus en plus sur Dieu, le seul Entendement. J'ai eu aussi beaucoup de guérisons, quelques-unes instantanées. Certaines furent obtenues par mes propres efforts, d'autres avec l'aide d'un praticien.
Une de ces guérisons que j'aimerais mentionner fut celle de la grippe. Un samedi soir je commençai à souffrir de cette maladie. Comme il était tard je ne demandai pas d'aide à un praticien; mais je compris que je devais faire un travail spirituel intensif pour détruire l'erreur, car à cette époque j'étais Second Lecteur dans mon église filiale. Toute la nuit je priai sincèrement pour recevoir la lumière.
Lorsque le matin arriva, la suggestion erronée se présenta encore et encore: « Dans cette condition tu ne peux tout simplement pas remplir ton devoir de Lecteur. Tu dois demander un substitut, car tu n'as pas dormi de la nuit ».
Soudain la réponse me vint dans ces paroles magnifiques du Psaume quatre-vingt-onze: « Celui qui habite dans la retraite du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant ». Je vis que celui qui ne doute pas de la bonté et de la toute présence de Dieu, et qui est convaincu de Sa capacité d'aider ne craindra « ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour, ni la peste qui se glisse à travers les ténèbres, ni la mortalité qui sévit en plein midi » (Ps. 91:1–6).
Je réalisai également que l'homme réel, l'expression de Dieu, est toujours occupé à refléter les qualités divines de santé et d'harmonie, et que ces qualités ne dépendent jamais du temps ni des circonstances matérielles. Un passage de la Leçon-Sermon dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, qui allait être lu ce matin-là dans toutes les Églises de la Science Chrétienne, était (Science et Santé, pp. 218, 219): « Lorsque nous nous éveillerons à la vérité de l'être, toute maladie, douleur, faiblesse, fatigue, peine, tout péché et la mort seront inconnus, et le rêve mortel cessera pour toujours. »
M 'attachant à cette pensée, je pris mes livres et allai à l'église. Je demandai à une praticienne de me soutenir, et avec l'aide de Dieu je fus à même d'accomplir mon devoir librement et de prouver ainsi que l'erreur n'a pas de pouvoir. La fièvre et la douleur disparurent complètement.
Je suis reconnaissant du grand privilège d'être membre de L'Église Mère et d'une Société de la Science Chrétienne, et de pouvoir servir cette dernière dans différents postes. Je suis vraiment reconnaissant à Dieu de m'avoir conduit à cette religion qui guérit. — Blumenau (Santa Catarina), Brésil.
