Nous souhaitons tous être heureux et satisfaits, et nous désirons ardemment trouver la paix du cœur et la sérénité. Si nous recherchons ces buts louables dans les choses matérielles, où l'on ne peut jamais les trouver, nous sommes déçus et découragés. Mais nous apprenons en Science Chrétienne que le désir qu'ont les hommes de trouver le vrai bonheur et le vrai contentement ne peut être satisfait que grâce à la compréhension du fait que l'homme, le reflet du Dieu parfait et infini, possède déjà tout bien.
A la page 57 de Science et Santé, Mrs. Eddy écrit: « Le bonheur est spirituel, né de la Vérité et de l'Amour. Il n'est pas égoïste; par conséquent il ne peut exister seul, mais demande que toute l'humanité y participe. » L'espoir qu'ont les humains de trouver le bien, la paix et le bonheur, doit être entièrement basé sur le concept spirituel d'un Dieu parfait et de Son reflet parfait, l'homme. Il nous faut examiner notre conscience, et, grâce au sens spirituel, corriger toute pensée erronée qui est opposée à ce vrai concept.
Lorsque nous percevons que le contentement et le bonheur vont toujours de pair avec l'harmonie, l'état véritable de l'homme, et qu'ils ne peuvent jamais être perdus, nous pouvons triompher de l'insuffisance et de la limitation. Nous efforçant sincèrement d'atteindre la Science de l'être, nous reconnaissons que nos pensées doivent être fermement basées sur la loi divine qui enseigne et prouve, par la pratique de la Science Chrétienne, que Dieu, l'Ame, est la cause fondamentale de tout vrai contentement.
Efforçons-nous d'être toujours conscients de l'harmonie immuable et de l'amour inaltérable de notre Père-Mère Dieu, et des qualités appartenant à l'homme par réflexion. Dans la mesure où nous exprimerons ces qualités, nous trouverons une joie et un contentement sûrs. Christ Jésus nous a fait cette promesse (Jean 16:22): « Personne ne vous ravira votre joie. »
Il y a plusieurs années, l'auteur de cet article eut une expérience qui lui prouva que la Science est capable de corriger toute condition inharmonieuse. On l'accusa d'avoir fait souffrir corporellement une tierce personne, par négligence. Pendant quelques instants, après que cette accusation eut été portée, elle fut désespérée et déprimée. Puis, elle se détourna de ces pensées, et commença à travailler comme on le lui avait appris à le faire en Science Chrétienne.
Elle déclara que tous les hommes ont un Entendement, un Père omnipotent, tout aimant et toujours présent; que puisque l'homme est la ressemblance du bien infini, dans la Science il ne peut y avoir personne qui soit cause de mécontentement et de conflit. Elle savait que toute apparence opposée à la vraie image et ressemblance est une contrefaçon et qu'elle ne pouvait pas être trompée par elle. Grâce à la compréhension de ces faits spirituels, et grâce à l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne, le problème fut résolu de façon satisfaisante et harmonieuse.
Nombreux sont ceux qui s'efforcent de trouver le contentement et le bonheur dans les plaisirs terrestres tels que la boisson, la sensualité, et les amusements frivoles. Ces plaisirs, cependant, les détournent de la Vérité et les rendent esclaves de la matière. La vraie joie est spirituelle et n'a rien en commun avec les fausses joies. Dans la mesure où nous remplirons notre conscience de contentement spirituel, il sera amplement répondu à nos besoins humains.
Notre Leader explique dans Science et Santé (p. 60): « L'oreille non musicienne appelle la discorde harmonie, n'appréciant pas la concorde. De même, les sens physiques, ne discernant pas le vrai bonheur de l'être, lui donnent une fausse base. La Science corrigera la discorde et nous enseignera les harmonies plus douces de la vie. »
Mrs. Eddy savait que l'humanité désire ardemment la santé, le contentement et le bonheur. Dans Science et Santé, elle a présenté la vérité de l'être de telle façon que nous puissions la comprendre et l'appliquer. Grâce à l'étude approfondie de ce livre, des milliers de gens ont recouvré la santé; l'harmonie a succédé à l'inharmonie et aux conflits; le succès et le progrès ont triomphé des échecs; et les relations humaines se sont ajustées de telle façon qu'elles ont contribué au progrès.
Le vrai contentement satisfait toutes les aspirations humaines; mais il doit être perçu et compris spirituellement. Cette qualité émanant de Dieu, le bien, s'exprime humainement en tant qu'utilité, coopération, désintéressement, gratitude et joie. Ainsi la croyance au moi matériel apparaît comme irréelle, car rien en dehors de Dieu, ou le bien, n'a de pouvoir ou n'est réel.
Celui qui comprend que son vrai moi est la ressemblance de l'Entendement infini, et qui cherche la satisfaction dans les idées spirituelles, n'attendra pas en vain les bénédictions qui se manifesteront sous forme de santé, d'abondance, de succès, de joie, et de contentement dans son expérience humaine, car il les verra sûrement apparaître. Sa pensée se détournera du découragement, de la tristresse, ou de la pitié de soi, vers la lumière du Christ, la Vérité, et sa vie sera consacrée à des desseins et des mobiles plus nobles. Il sera capable de rendre service et d'aider les autres, car « il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui donne ses fruits en leur saison, et dont le feuillage ne se flétrit point; tout ce qu'il entreprend lui réussira » (Ps. 1:3).
Celui qui est attentif à la parole trouve le bonheur, et celui qui se confie en l'Éternel est heureux. — Proverbes 16:20.