La Science Chrétienne révèle que Dieu est Esprit, et que l'homme, Sa ressemblance, est exclusivement spirituel. L'homme est le reflet de Dieu, et dans l'homme il n'y a aucun élément mortel ou charnel. Il reflète la bonté, le bonheur, la santé et l'amour, et ne renferme ni le mal, ni la maladie, ni aucune autre discorde. Dans la substance de l'être de l'homme il n'y a pas de place pour ce qui est dissemblable à Dieu, pour ce qui est charnel ou matériel.
La vérité de l'être spirituel opère en tant que loi dans notre expérience humaine, chassant ce qui est contraire au bien, à ce qui est digne ou vrai. Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé (p. 61): «Il faut que, dans les affections humaines, le bien l'emporte sur le mal et le spirituel sur l'animal, sans quoi le bonheur ne sera jamais gagné. »
Christ Jésus travaillait constamment à chasser l'erreur de la vie des hommes, les éveillant ainsi à la jouissance d'un sens plus élevé du bonheur, d'une meilleure santé, d'une existence plus harmonieuse. Soit que celui qui souffrait fût un homme malade, un homme infirme, un pécheur, ou soit qu'il fût aveugle ou muet, le Maître, par son œuvre de guérison, prouva que l'homme est spirituel, non matériel.
Zachée était un riche péager, et d'après ceux qui le connaissaient, un pécheur, par la façon prétendue malhonnête dont il percevait et faisait payer les impôts. Il était évident que Zachée sentait le besoin du Christ, la Vérité, dans sa vie, car il s'adressa à Christ Jésus au moment où le Maître approchait de sa localité. Jésus l'accueillit et passa la journée avec lui dans sa maison. Qu'il fut guéri d'exercer des activités douteuses, est prouvé par l'offre qu'il fit de donner la moitié de ses biens aux pauvres, et de rendre quatre fois autant de ce qu'il avait gagné par des méthodes injustes. Jésus lui dit (Luc 19:9): « Aujourd'hui le salut est entré dans cette maison ». A ceux qui étaient étonnés qu'il eût accepté d'aller avec un pécheur dans sa maison, Jésus dit: « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui est perdu. »
Si une tendance animale ou mortelle, quelle qu'elle soit, est évidente dans notre vie, le Christ est là pour l'en chasser, du fait qu'elle n'appartient pas à la ressemblance de Dieu. Notre expérience humaine en est ainsi bénie.
Dans les fils et les filles de Dieu il n'y a ni animalité, ni haine, ni erreur adamique. L'homme ne renferme que la bonté et la spiritualité. La connaissance de l'état véritable d'un individu comme étant le fils bien-aimé de Dieu, opère en tant que loi qui corrige la fausse croyance qu'il a une nature animale, qu'il a une existence charnelle.
La vraie vie de l'homme n'a pas d'affinité avec la personnalité physique. L'Esprit est la Vie, et la Vie est uniquement bonne. De même que la lumière exclut les ténèbres, de même la Vie exclut l'animalité. La lumière spirituelle ne peut être obscurcie ni éteinte. Ce n'est que dans la croyance qu'il existe un concept mortel de la vie.
L'homme n'est pas composé d'éléments matériels, de chair, de cerveau, de sang et d'os. L'homme est l'expression ou représentation parfaite de Dieu, l'Esprit. La substance spirituelle constitue l'être véritable de l'homme.
Ce n'est pas l'homme, mais Adam, un faux concept mortel, qui fut fait semblable à la chair. Dans la Genèse (1:27) nous sommes assurés que l'homme fut créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Cet homme a été béni, non maudit, par Dieu. La Science Chrétienne réaffirme que l'homme est éternellement spirituel. Puisqu'il est spirituel, il n'a aucune structure corporelle à laquelle les croyances à l'animalité puissent se rattacher.
Aucun sens charnel ne peut avoir son origine dans l'Esprit, Dieu, ni en émaner, et rien de dissemblable à l'Esprit ne peut s'introduire dans la création parfaite de l'Esprit. La nature divine seule imprègne ce que Dieu a fait. Ce qui est dissemblable à Dieu n'a aucune existence réelle, mais est le résultat d'une influence mal dirigée, contraire à l'Esprit. L'erreur, la mortalité et la matérialité sont des illusions du soi-disant entendement charnel. Ce sont des croyances illusoires de l'entendement mortel, des conceptions erronées de ce qui est réel.
L'animalité, tel que le terme est employé en Science Chrétienne, comprend tous les traits de caractère qui sont l'opposé de Dieu. La haine, la crainte, la propre volonté, l'amertume, le chagrin et la jalousie sont des tendances animales. Celles-ci sont entièrement inconnues de Dieu, l'Amour divin, et n'ont aucune place dans l'idée de l'Amour. Leur existence présumée est en dehors de la bonté et de la chaleur de l'Amour, car elles sont dissemblables à l'Amour. Puisqu'elles sont dissemblables à l'Amour, elles n'appartiennent pas à l'homme, la ressemblance et le reflet de l'Amour
En réalité, il n'y a rien que l'erreur puisse avilir ou attaquer. Tout ce que l'erreur peut atteindre dans notre existence humaine, est le faux concept mortel qui semble aussi être capable d'exprimer le mal ou les tendances discordantes. Si nous voulons éviter les attaques de l'erreur, soit qu'elles se montrent sous forme de haine, de chagrin, de péché, de maladie ou de mort, nous devons nier l'existence du mal et établir fermement un sens spirituel de l'Amour comme étant la réalité infinie et universelle. Il est essentiel de ne pas reconnaître l'erreur comme étant vraie, soit par ignorance ou consciemment.
Le fait de comprendre et de démontrer la perfection et la bonté de l'homme en tant qu'enfant de Dieu, nous permet de rejeter et de détruire les erreurs du magnétisme animal qui cherchent à être reconnues. Mrs. Eddy dit (Miscellaneous Writings, p. 287): « Le bien dans les affections humaines devrait avoir la prépondérance sur le mal, le spirituel sur l'animal — jusqu'à ce que le progrès amène les hommes à discerner la Science de la formation mentale et à trouver la voie de la sainteté. »
Dans la guérison de l'animalité, de la sensualité, et de toutes autres inharmonies du même genre, l'erreur mortelle est vouée à l'oubli. L'être humain, cependant, régénéré et pardonné, s'élève vers une plus juste évaluation de son état véritable et immortel, en tant qu'image et ressemblance de Dieu, le bien.
Nous ne sommes pas guéris en continuant à aimer le péché ou à accepter la nature animale comme notre état réel, mais, plutôt, en niant le péché et en nous attachant avec persistance à la Vérité. Notre Leader dit (Science et Santé, p. 569): « Celui qui touche le bord de la robe du Christ et maîtrise ses croyances mortelles, l'animalité et la haine, celui-là a la grande joie d'avoir la preuve de la guérison et a la douce conviction que Dieu est Amour.