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En discutant

[D'un intérêt spécial pour les enfants]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1960


André et Élisabeth étaient amis. Il y avait beaucoup de choses qui les intéressaient tous deux: le jardinage au printemps, les promenades en forêt, la connaissance des oiseaux, et bien sûr tous les sports. Et tous deux allaient à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne.

Un jour d'été, ils étaient dans le jardin et parlaient des descentes en toboggan de l'hiver passé, ou plutôt c'est André qui en parlait. Élisabeth n'avait jamais dévalé la colline en toboggan. C'étaient surtout les garçons qui faisaient cela.

« Tu vois, » dit André, « la colline sur laquelle nous jouions était en pente raide. Le toboggan sur lequel je me trouvais heurta un rocher qui le fit brusquement dévier. Je ne sais comment je me blessai la main contre le rocher. Les gens qui étaient là dirent que je m'étais fracturé la main.»

« Et qu'as-tu pensé, quand ils t'ont dit cela ? » demanda Élisabeth en l'interrompant.

« Eh bien, je suis allé tranquillement dans une tente près de la piste, et là j'ai réalisé que Dieu est parfait et qu'Il n'avait jamais fait une main fracturée. Je crois que j'ai prouvé quelque chose juste à ce moment-là parce que je suis retourné sur la piste et j'ai descendu le reste de la colline en toboggan sans m'arrêter. C'était difficile, mais j'ai réussi. Une fois au bas de la pente, j'ai téléphoné à Maman et je lui ai demandé de venir me chercher.»

« As-tu encore eu besoin d'aide, André ? »

« Oui, une fois rentré à la maison j'ai reçu de l'aide d'un praticien. Quand on m'a examiné la main, il n'y avait qu'une petite fracture, et au bout de deux semaines environ tout allait bien. »

« Alors tu as vraiment prouvé quelque chose dans la tente, André. Je crois que tu as prouvé la vérité de ce passage des Psaumes que nous avons lu à l'École du Dimanche, dimanche dernier, et où il est dit que c'est Dieu “qui guérit toutes tes infirmités” » (103:3).

André était allongé sur l'herbe et il ne répondit pas à Élisabeth. Elle le connaissait suffisamment bien pour rester tranquille et attendre qu'il fût prêt à dire quelque chose d'autre.

Finalement, il la regarda très attentivement et dit: « Ne penses-tu pas que j'aurais dû réaliser la vérité avant de descendre la colline, et qu'ainsi l'accident n'aurait pas eu lieu ? »

C'est ainsi qu'André parlait généralement. Élisabeth débordait de joie lorsque la Science Chrétienne l'avait aidée, mais André voulait toujours méditer sur chaque guérison qu'il avait eue. Peut-être était-ce la meilleure méthode, parce qu'ainsi on apprend mieux à connaître Dieu tel que la Science Chrétienne Le révèle.

André, en vérité, apprenait une leçon importante. Être conscient de la présence de Dieu qui protège toujours, avant d'aller jouer aussi bien qu'après avoir joué, contribue beaucoup à éliminer les accidents.

Tandis qu'Élisabeth réfléchissait encore à tout ceci, André dit: « Ne te rappelles-tu pas que Mrs. Eddy dit de Dieu (Unité du Bien, pp. 3, 4): “Il a pitié de nous, et dirige chaque événement de notre vie” ? Voilà ce que je veux prouver la prochaine fois. »

Puis André rentra chez lui.

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